L'INCENDIE EST ETEINT !
En Californie. Mais les autorités n'y sont pour rien. Il a plu. C'est tout.
85 morts, encore 296 disparus, 14 000 habitations, 530 commerces, 4500 autres bâtiments et 620 km2 partis en fumées.
Carence politique évidente dans l'entretien. Cela tient plus le haut du pavé médiatique de "militer", pour les LGBTQ et pour les migrants, que d'entretenir voiries et forêts.
Carence qu'on peut remarquer aussi à Marseille, dans les effondrements. L'entretien d'un immeuble revient à un coût de 3 % l'an. On réinvesti autant en 30 ans qu'il a coûté à la construction, et si l'on ne le fait pas. Patatra. J'ai d'ailleurs vu des quartiers de lotissements qui ne valaient pas mieux que des quartiers pourris du centre ville de Marseille.
Politique de logement, ou politique d'infrastructure, ou plutôt des non-politiques, qui ont conduits à centrifuger des populations loin, pour permettre la spéculation foncière. La spéculation foncière n'a besoin d'aucun talent, d'aucun génie, il suffit de prendre un terrain agricole à 1 euro le M2 et le revendre à 200. Avec les travaux à chaque étape, cela fait un coût de 50 euro le M2, le reste c'est du bénéfice. A t'on oublié que les grandes vagues de constructions des années 1950 et 1960 avait justement été réalisées sur des terrains achetés une bouchée de pain.
Après, cette politique barriste du chien crevé au fil de l'eau a donné ses fruits. La population a été centrifugée selon ses moyens, et la voiture, ou plutôt les 2 ou 3 sont devenues des dépenses contraintes et incompressibles.
D'ailleurs, ma vision des choses en 2008, c'était que c'était les prix du carburant qui avaient fait éclater la bulle immobilière à l'époque, surtout aux USA où les lotissements étaient perdus au milieu de nulle part et dépendait de voitures grosses consommatrices de carburants, dont la hausse avait surpris Monsieur américain moyen, obèse, déjà surendetté et qui de plus perdait son emploi...
Donc, quand on déclenche une hausse volontaire du prix des carburants, doublée d'une forte hausse du dit carburant, on met ses doigts dans l'huile bouillante.
Comme en 2008 d'ailleurs, le Baltic Dry index plonge. Le BDI étant, pour le non-connaisseur, l'indice du fret sec de la baltique. C'est un indice non spéculatif qui décrit l'activité. On était déjà très loin des indices de 2008 (il était, fut une époque, à 14 000), là, il n'était que de presque 1800 et est retombé à 1000.
Les simplets de BFM TV pensent que l'on se soucie des migrants et des violences faites aux femmes ? D'une manière générale, les femmes sont aussi méchantes que peuvent l'être les hommes. Et les migrants peuvent tout à fait prendre le chemin du retour sans froisser personne, sauf quelques négriers.
Il ne leur vient pas à l'idée, et à l'idée de ceux qui veulent densifier les villes qu'elles sont DEJA ingérables. Un urbain, intrinsèquement, consomme beaucoup plus d'énergie qu'un rural. Ne serait ce que par les stations d'épurations. Nulle remise en cause, aussi, de la précarité, qui oblige à avoir un moyen de transport. Il y a belle lurette que sans moyen de transport, il est impossible de (re) trouver un emploi.
Les transports maritimes, d'ailleurs, avaient subi un fort coup de semonce. La faillite d'Hanjin Shipping avait failli mettre un terme net à la mondialisation. Les transporteurs avaient bien des assurances pour les naufrages, mais pas pour les faillites...
D'une manière générale, l'état d'endettement des grandes firmes est très inquiétant. Il est vrai qu'il avait servi à des choses très utiles : investissement (non, j'ai faux ?), préparation de l'avenir, rachat d'actions, et dividendes...
Bref, le pillage...