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5 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie, #Actualités
Si la Chine s'effondrait, elle entrainerait le monde, nous dit un article. Mais il le dit pour la mauvaise raison. En même temps si la Grèce avait fait banqueroute, elle eut sans doute emportée l'UE. Elle n'était pas "trop petite" pour le faire.
Si l'Italie sort de l'euro, ou plutôt quand elle le fait, elle emporte l'euro. En réalité, bien des pays sont capables de déclencher des tsunamis d'effondrement.
En même temps aussi, la Chine, en plein pic charbonnier, sans doute en pleine contraction économique, ne peut que s'effondrer. Croire les chiffres officiels, c'est croire aux contes de fées. Les immeubles vides et non vendus ne valent rien, les machines pourrissant non plus, les centrales thermiques ne fonctionnant pas, non plus.
C'est pure escroquerie comptable. Comme celle des valeurs boursières des entreprises surendettées qui rachètent leurs propres actions.
Par contre, le réel reste réel. La consommation de carburant en France s'est effondrée en septembre. Presque -12 %. l'argument selon lequel ce serait causé par de grosses ventes en septembre 2017 est erroné. 09/2017 avait seulement vu une progression de 4.4 %.
En réalité, la secouée a eu lieu en mai 2018. A ce moment là, la demande a commencée à baisser. Coïncidence, la mortalité a baissé sur les routes.
Cette baisse entraine la baisse des rentrées fiscales, déjà grevées par les cadeaux macroniens aux aisés. Pour le gogo, ayant voté Macron, la version officielle est celle-là :
"Officiellement, la politique de hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) s’explique par un engagement écologique du gouvernement. Si on veut vraiment lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire notre consommation de carburants routiers.
On retrouvera ci-dessus l’appel à la morale et au sacrifice lancé par le Premier Ministre Édouard Philippe.
Face à une telle argumentation digne d’un prêtre janséniste, aucun Français ne peut rester totalement insensible. Et c’est particulièrement vrai dans la upper middle class urbanisée qui a massivement voté Macron en 2017, habituée aux transports en commun et aux trottinettes électriques: comment défendre la planète en prenant sa voiture tous les jours pour aller travailler? L’argument fait mouche chez tous les défenseurs d’un développement soutenable, durable, et autres thèmes à la mode."
Seulement, cette upper middle class ne comprend pas que ce sont ses grandes villes qui sont insoutenables. Et que créer la Jacquerie est loin d'être productif. Et que eux aussi iront planter des patates.
De plus, il faut bien voir la bêtise sans fin de certains : "Va te faire foutre avec ton 17 novembre": la colère d'un père qui préfère l'environnement au diesel." On peut lui répondre d'aller s'acheter un cerveau. La plupart n'ont pas le choix. Un seul paquebot pollue autant qu'un million de véhicule. Il faut donc interdire, croisière et navigation ? Et aviation ?
Mais le cadre parisien, votant Macron, se croyant respectueux parce qu'il transporte en commun ne voit pas que sa seule présence en ville coûte très cher en énergie et que ses vacances aux Maldives sont malvenues... Putain, là je touche aux vaches sacrées...
D'ailleurs, en dignes salopards, certains écartent toutes aides aux zones rurales au nom de la démagogie...
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