FIN DES GRANDES SURFACES...

Pour Alexandre Mirlicourtois (je le soupçonne de me lire), les grandes surfaces sont en fin de courses.
C'est évident. La multiplication des magasins, pour des histoires de parts de marchés, tue la rentabilité. Et l'épuisement du pouvoir d'achat se fait sentir.
De plus, la partie plaisir qu'il y avait en début de cycle s'est transformée en corvée.

Casino va même plus loin dans la lutte pour les parts de marché, le magasin qui ne ferme jamais.

Cela ne change pas la donne, mais on voit le schéma se mettre en place : une surextension, suivie d'une contraction bien plus brutale, qui conduira à l'abandon de secteurs entiers.

Cela, c'est pour les facteurs internes. Mais on n'échappe pas, non plus, à son environnement. Des actionnaires gourmands, friands de dividendes gras, posent aussi problème.

Enfin, la crise politique des GJ est un révélateur des problèmes récurrents, avec une chute brutale de la fréquentation, alors que la rentabilité est incertaine.
Pour le e-commerce, c'est du pipeau. Le volume est encore étroit, et lui même souffre... De plus l'alimentaire dans le e-commerce, je suis dubitatif. On y parle d'ailleurs déjà de saturation...

Comments

[nanar]

Le e-commerce (Asos, Zalando...) a des pbs partout en Europe :
https://www.bloomberg.com/amp/news/articles/2018-12-17/asos-cuts-guidance-after-significant-deterioration-in-november

[Le Gaulois libre]

Lorsque les gros ont trop bouffé les petits, il ne leur reste plus qu'à se bouffer entre eux ou à crever la dalle...

[Mario]

Bien vu.

D'une certaine manière la crise qui se dessine sera une extinction de masse d'un point de vu économique, ou un Armageddon financier.

Les dinosaures vont s'éteindre, hormis quelques reptiles tenaces comme la tortue, des lézards isolés comme le Komodo, restera la masse des rongeurs que nous sommes.