EFFONDREMENT, FANTASIA CHEZ LES PLOUCS... MAIS OU SONT LES PLOUCS ???
Visiblement, les néo-vrais-cons US n'en démordent pas. Ils veulent faire mordre la poussière au régime Maduro.
Cependant, l'issue incertaine de la chose, rend certains prudents. Notamment le président brésilien, a qui on a rappelé l'adage que le Brésil, perdu dans son immense territoire, n'a plus d'ambitions extérieures depuis la fin de l'empire. Parce que son front intérieur n'y résisterait pas.
Depuis, il se contente de saluer les différents conflits auquel il est invité à se joindre, de quelques centaines de morts de politesse.
Pour selon, la chose est ardue. Chavez, qui était militaire, a préparé la guerre depuis 20 ans, et surtout, en rupture avec le passé, doté le pays d'une force militaire immense. 500 000 soldats et 1 500 000 miliciens. Chose jamais vue depuis que les pays étaient aux mains des caciques indiens locaux.
50 000 ou 200 000 était vues comme des forces suffisantes, essentiellement de coups d'états, parce que, simplement, les états n'avaient pas la force de supporter des conflits longs et de grosses armées. Si certains ont duré, les effectifs étaient modestes.
Même si le gros de l'armée vénézuélienne n'a sans doute pas une grosse valeur militaire, il est clair aussi qu'on peut avoir des surprises. Sans doute, une élite plus réduite existe. Mais 2 millions de personnes armées, c'est loin d'être négligeable, surtout si l'adversaire ne peut qu'engager au maximum, 50 000 soldats, des mercenaires colombiens, Colombie qui risque d'être très vite déstabilisée, par la réactivation des Farcs et une guerre civile-scotch-du-capitaine-haddock, qui n'en finit pas depuis 60 ans...
Surtout, tôt ou tard, la perte de qualité de l'armement américain finira par être visible. Son obsolescence va être criante. Et surtout, il faudrait dégarnir tellement de fronts...
Côté autre ploucs, Bernie Sanders, qui démarre une campagne présidentielles sur les chapeaux de roues, avec Tulsi gabbard dans le rétro, et une foule qui veut la peau du capitalisme... Dire que lui, c'était le seul, à une époque, à se proclamer socialiste, comme, de l'autre côté, Ron Paul était bien seul...
Côté ploucs européens, Le chantage au gaz, impressionne peu les allemands. En effet, pour eux, sans gaz russe, c'est le retour au XIX° siècle assuré. En attendant de passer au XIV° siècle...
Surtout que la chute des exportations aura un impact important. - 2 %, ce n'est pas négligeable, pour une économie qui est dépendant d'elles à 50 %. Le plus marrant, c'est qu'ils parlent de "récession technique", et de "réformes structurelles nécessaires".
Côté ploucs français, le conseil de l'Europe demande au gouvernement d'arrêter le tir au pigeon jaune, et de décompter les victimes. Tout ça, ça fait mauvais genre.
Pour cadrer l'intervention d'un internaute : " Je suis allé sur le site "deagel" (dernière phrase de l'article), il est noté à la ligne "population" 67,1 millions d'habitants aujourd'hui et 39,1 en 2017 et en 2025, cherchez l'erreur. "
Il s'agit de projections, faites en 2014 me semblent ils, qui dénotent que dans certains milieux, la possibilité d'effondrement est pris très au sérieux. (C'est comme cela qu'il fallait le lire, non pas le prendre au pied de la lettre). Celles ci sont en lien direct avec le CMI. D'ailleurs, l'administration Obama n'avait pas compté avec le développement du pétrole de schiste.
Autre réaction d'internaute : "10% l’an, ça nous amène à 40% au bout de 5 ans. On verra alors des gens, non pas mourir de malnutrition ou par manque de soins ou d’hygiène comme c’est le cas aujourd’hui mais de famine pure et simple. Cela ne touchera qu’une faible partie de la population, laquelle adoptera un comportement tantôt résigné, tantôt suicidaire mais pour une partie d’entre elle un déchainement de violence hors limite. C’est peut-être à ce moment là qu’on passera en mode falaise de Sénèque. Je ne garantie pas le timing exact mais je m’y prépare activement d’ores et déjà.
Confusément, grâce à leur instinct de survie, les GJ perçoivent sans l’avouer publiquement que ce qui se joue actuellement n’est pas leur confort mais leur vie.
Le gouvernement est conscient de l’enjeu comme le prouve sa violence disproportionnée. Les actes de barbarie exigées des forces de l’ordre ont pour but de terroriser les pauvres. La justice complète le travail par des sanctions absurdes et démesurées qu’elle veut dissuasive.
Dans la sélection à venir les pauvres devront partir en premier. Certains se débattront mais les autorités leur rappelleront par TOUT MOYEN qu’ils doivent accepter leur sort qu’un comportement rebelle ne pourra qu’accélérer."
Il est clair, pour moi, que le gouvernement US, joue, non seulement sa survie dans la partie au Venezuela, mais la survie à court terme du pays tout simplement. Sans brut de ce pays là, les raffineries US sont simplement incapables de fonctionner. Que l'invasion crée un effondrement plus accentué de la production n'entre pas en ligne de compte dans des cervelles peu dotées.