AGROECOLOGIE...
3 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND
Qu'on nous dit, avec toujours le même leitmotiv : vous consommez trop. Il faudra réduire votre consommation de volaille de 66 % et de porc de 60 %, parce qu'ils consomment trop de céréales. Qu'ils en consomment trop, c'est vrai. Mais on ne pose pas la bonne question.
La question, c'est celle de ces poulaillers et porcheries géantes, qui effectivement, consomment beaucoup -trop-.
Mais jusqu'à récemment, volailles et porcs étaient essentiellement nourris de déchets, végétaux, en circuits courts. Bon, s'il y a un poulailler par ménage, et un porc, comme avant, dans les fermes, la problématique est tout différente. De même, un clapier, nourri avec les surplus des jardins, ne pose aucun problème.
Mais là, on ne se pose pas la question. En outre, si l'on augmente la consommation de fruits et légumes (+50 %) et de légumineuses (+400 %), il y a des chances qu'on ait encore plus de déchets de basse cour.
On nous parle de transition énergétique, alors que les problèmes de base n'ont pas été résolus. Quand une société dispose de beaucoup d'énergie, elle a toujours tendance à la gaspiller. les états du golfe persique aujourd'hui, avec leur faible efficience, mais aussi leur croissance démographique importante, bien que leur transition soit largement engagée ou terminée, comme dans le cas de l'Iran.
Mais les USA ne sont guère, non plus efficaces, pas plus que la Grande Bretagne ne l'était quand elle était la puissance dominante, à cause de son charbon. Les économies françaises et allemandes l'étaient déjà beaucoup plus. Avec une consommation de 40 %, elles produisaient autant que la Grande Bretagne avec 100... Mais les charbonniers avaient encore assez de pouvoir de manipulation pour entraver le progrès.
Quand à la France vertueuse, il y a de quoi rire, avec 65 % de l'énergie nucléaire qui sert à réchauffer les rivières.
Le problème de base est essentiellement celui de l'accès à l'énergie, sa régulation. Il en existe 2. La régulation par le prix, ou par le rationnement. Comme les pays où l'énergie est abondante pratiquent des prix bas, il n'y a pas d'incitation à l'économie. En plus de certaines particularités, dont le dessalement de l'eau de mer, coûteux en énergie, et cette eau est souvent gaspillée. Comme le gaspillage de la climatisation généralisée.
Taillons un peu Macron au passage : l'écologie, ce n'était qu'un discours.
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