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RESULTATS DES ELECTIONS...

27 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Actualités, #Politique

Je partirais d'abord sur la grille d'analyse de J. Sapir. Effectivement, il n'y a aujourd'hui, que des vainqueurs relatifs, et de gros perdants.

Le RN maintient ses positions, avec une progression nette en voix (ce qui semble le plus important, par rapport à 2014, de 500 000 électeurs).

LREM se maintient, mais rien d'étonnant. Même le président argentin Menem faisait 20 % des voix, même après une présidence calamiteuse. Le problème pour Macron, c'est que c'est au bout de 2 ans, qu'il atteint ce score.

Les gros perdants sont le PS, les républicains, le PCF, France insoumise.

Pour les écologistes, le succès est relatif. En effet, le score des différentes listes écologistes était fort en 2014.

8. 94 % des voix et 1 696 442 voix, plus alliance écologiste indépendante 1.12 % et 211 759 voix, plus europe citoyenne 0.67 % et 127 849 voix. C'était déjà conséquent.
En outre, Bayrou faisait -déjà- ses 10 %. Ce qui relativise le score de Moineau. De Piaf voulais je dire.

Dans le contexte de propagande fin-du-mondiste, c'est honorable, sans plus. Les voix de gauche se sont déversées sur autre chose que le PCF, le PS et LFI. La propagande anti-RN a sans doute aussi fonctionné dans le cadre du "bon" score LREM. Mais on voit quand même une usure.

Non, ce qui est à noter, c'est la déroute de multiples partis, qui, visiblement, n'ont plus rien à dire. LR, PS, PCF, voir LFI.

On note aussi, comme d'habitude, une grande inertie des votes. Les gens ont beaucoup de mal à se départir des habitudes. En 1985, on me parlait encore de la différence entre vote de mineurs et de passementiers à Saint Etienne. Comme il n'y en avait plus (pour les passementiers depuis belle lurette), leurs descendants reportaient leur attitude électorale. Les uns à droite, les autres à gauche.

Après, tout se jouera en dehors des urnes, avec la dégradation de la situation économique. A l'image du vote Trump, le vote RN est celui de l'espace, le vote LREM, celui des décervelés des grandes villes, qui n'ont encore rien compris au film en train de se dérouler.

Les recompositions politiques prennent du temps. Avec des accélérateurs évidents. La fermeture de l'hypermarché local, par exemple, avec la perte d'emplois qui va avec.

Pour d'autres, la défaite macronienne est éclatante. Il est vrai que la "bonne tenue", est, aux temps de ces 40 dernières années, toute relative. Des arrivistes, sans foi, ni loi, ni talent.

On peut citer certaines élections antérieures. 1984 ; 1989 ; 1994 ; 2004.

On peut donc noter une très forte inertie du corps électoral.

Après, comme je l'ai dit (j'ai honte à me citer). A 3.5 tonnes équivalent pétrole/Habitant (France), on a Macron, A 3 Tonnes (Royaume Uni), on a le Brexit. à 1.8 tonne, on a Salvini

Une chose, d'ailleurs, est à noter. L'impact du RN sur la périphérie de la périphérie, à savoir les anciens DOM TOM. Alors que ces territoires sont longtemps restés réfractaires à son influence et où ses scores étaient confidentiels, il se révèle en tête dans 8 des 11 territoires. C'est le signe d'un stress économique évident, que ne contrarie plus un flot d'argent public toujours plus important.

 

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