DE-GLOBALISATION ET IMPLOSION...
28 Juin 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #transport terrestre
Le marché automobile US est "mature", c'est à dire qu'il ne progresse plus guère que parce que les automobiles durent beaucoup plus longtemps.
Depuis 1971, leur durée de vie est passée de 6.5 années à 11.8. Les constructeurs espéraient en 1985 que la durée de détention (7.8 ans), reviendrait à la "normale".
Bon, il aurait fallu leur dire de ne pas virer leurs employés, aux employeurs d'augmenter massivement les salaires... Mais les notions de macro-économie, visiblement, ce n'est pas leur truc.
On voit depuis 1977 de profondes coupures, pendant lequel le marché s'effondre notablement, et ne repart que lentement, pour peu de temps.
En un mot, il a beaucoup de mal, simplement, à se maintenir. Le consommateur américain, visiblement, a du mal à se payer une voiture. Surtout que la politique des firmes est d'augmenter les prix tant et plus, pariant sur le caractère tête de linotte et attiré par le clinquant des USaméricains. Il leur faut, paraitre, même si le sous-jacent, l'endettement, est catastrophique. Le ouinneur, chez eux, c'est celui qui paie des grosses factures, montre une grosse voiture, même si après, dans le privé, il a du mal à sortir 30 $.
Toujours est il que, 1971, montre la blessure inguérissable. Le pic pétrolier américain. Le pays tente de s'adapter, sans jamais y arriver. Jusqu'au clash final. En 1971, les voitures, c'étaient des merdes, roulant peu et toujours en panne. L'adaptation a été de produire de meilleures véhicules, permettant de croire à un marché encore en expansion.
L'accroissement du parc automobile d'ailleurs, qui voyait sa vitesse s'accroitre jusqu'au début des années 1970, s'est vu depuis décéléré d'années en années.

On voit de brèves reprises que les constructeurs prennent systématiquement pour des "retours à la normal", alors que la normal, c'était plutôt les années 1930.
Sans doute aussi, le parc automobile des pays occidentaux est il surestimé. De nombreux véhicules détruits n'ont pas été déclarés, et certains ont été exportés sans avoir été déclarés non plus.
Le plafonnement, l'insuffisance de la production d'énergie implique un processus de démondialisation puissant, capable de déjouer les manipulations politiques.

Le graphique suivant infirme tous les blablas sur la "mondialisation". Le rebond après la chute de 2008 n'a pas bouché le trou, et depuis 2008, le reflux est clair.
D'ailleurs, depuis 2002, la décélération était visible, nettement.
Ces graphiques sont conformes à la baisse elle aussi visible des approvisionnements énergétiques, et depuis 2012, de la régression charbonnière chinoise.
Pour zerohedge, il est évident que la douleur de la dé-globalisation sera inégalement répartie. les exports constituent 12 % du PIB US, 20 % du PIB des géants asiatiques, et 30 % des grandes économies européennes, avec une pointe de 50 % chez les cinglés teutons.
Sans doute sont ils optimistes pour les USA, dont le PIB réel est bien inférieur, au PIB revendiqué. Sans doute ne dépasse t'il pas le 1/3 de ce qu'il est officiellement donné.
De toute façon, ça n'a aucune importance. Les réserves chinoises de charbon sont largement entamées, et ne dureront pas longtemps.
Sans énergie, pas d'économie, ou une économie du XVIII° siècle, en pire.
Implosion des systèmes économiques en interne, avec l'industrie reine, l'automobile, et destruction à l'extérieur, par une guerre commerciale qui n'est que la répartition d'une rareté énergétique qu'on ne veut pas avouer, alors on préfère nous culpabiliser avec la canicule, qui sera un prétexte à de nouveaux impôts.
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