EFFICACITE...
Dans certains articles, on peut deviner que les auteurs peuvent se recycler sans problème dans le cirque, ou le comique troupier.
"L’imminence de perturbations systémiques obligera l’Île-de- France à renoncer à l’efficacité actuelle de son fonctionnement basé sur de grands réseaux d’approvisionnement mondialisés et sur la spécialisation fonctionnelle d’espaces organisés autour d’un seul centre fortement urbanisé. "
Quand j'entends parler "d'efficacité", dans ce cadre, j'ai une furieuse envie de rigoler. Et même de me rouler par terre. Il n'y a aucune efficacité dans le fonctionnement actuelle de la région parisienne. Seulement, un intense fumage de moquette.
L'efficacité est non seulement nulle, mais contre productive. On a simplement préparé une catastrophe XXXXXXXXL sans rémission. Préparation à l'avenir et à perdurer ? Aucune. Voire négative.
"En effet, cette efficacité rend le territoire régional extrêmement vulnérable. Ce sera la fin de la mégalopole parisienne, trop grande, trop dense et extrêmement fragile face aux crises. "
On nous dit simplement que cette région est un dinosaure inadaptable au moindre changement. Comme disait Kipling aux britanniques, dans son poème "big steamers", quand quelqu'un empêchera les grands vapeurs de passer, vous crèverez de faim.
For the bread that you eat and the biscuits you nibble,
The sweets that you suck and the joints that you carve,
They are brought to you daily by All Us Big Steamers
And if any one hinders our coming you'll starve!
Ce poème n'a finalement, pas pris une ride.
Le contexte, seul est différent. Avec une prime au décervelage des parisiens, capables de voter Macron à 90 %, et incapable de voir qu'ils sont des "Will E Coyot", pédalant au dessus du vide pendant quelques temps encore.
La fracturation en régions plus petite est inévitable, et pour cette grande région, une mortalité selon moi, effroyable. 10 % à peine de ses ressources sont locales. Et sans doute 0 % en eau, eu égard à la pollution de la région. A mon avis, les prospectivistes même les plus alarmistes n'ont pas pris en compte cette dimension.
Que dire du reste du pays ? N'aura t'il pas tendance à, lui aussi, garder ses propres ressources pour lui même comme les régions à hydroélectricité importante ? Pourquoi partager avec des gens qu'on n'apprécie pas du tout, et avec lesquels, on est déjà, avec le mouvement GJ, en guerre civile ?
Avec en plus, un clivage ethnique qu'on a crée ? Comme disait Lénine, on est à 3 repas de la révolution, et Churchill, lui, disait qu'on en est à 5 de la barbarie.
je pense qu'on est très optimiste en matière d'évolution, même chez les survivalistes. Cochet croit il sincèrement qu'une chute de 50 % de la population en dix ans, se ferait pacifiquement ??? Même en faisant appel à "Soleil Vert", les plus de 60 ans ne seraient pas assez nombreux, et puis, comme survivaliste, la "génération Y", laissez moi rire.
Personne dans certains quartiers ne sait comment pousse une patate.
On sera plus dans l'optique : "je tue mon voisin, pour vivre un peu plus longtemps." C'est d'ailleurs l'optique LREM. Mais soft. Sauf que, pour faire le sale boulot, il faudra le faire salement.
Après, contrairement au site deagel, qui voit une intense chute de la population, mais seulement en occident, je la vois bien, en fait, partout dans le monde.
Les ressources énergétiques de la Chine s'effondrent, et même l'Afrique, dont on dit l'économie "informelle", est très reliée à l'économie globale.
A peine atteint le sommet, la Chine dégringolera. L'Inde peut elle survivre à l'effondrement de l'économie globale ? J'en doute.
Et sans doute, la prospective de Gael Tverberg est la bonne. Quand tout s'effondre, les prix et la production aussi.
Après, dire à un marcheur que la start up, c'est élever des lapins, des poules, et cultiver des patates (pour la femme "libérée"), et pour l'homme aller travailler dur pour ramener un minimum d'argent, c'est au delà de sa compréhension. Pour les Maldives, les seuls qui y partiront à ce moment là, ce seront des déportés.
Les femmes dites "libérées", verront aussi, que la condition de la survie, à très court terme, c'est le contraire de leur vie actuelle : avoir des enfants en masse, pour que la maison ait de la main d'oeuvre, pour remplacer un pétrole défaillant. Que la simple tenue d'une maisonnée, seule, sans fossile, c'est se lever à l'aube et se coucher avec le soleil. Et ne jamais arrêter le travail. Et si le voisin est de trop pour les ressources existantes, tant pis pour le voisin.
Qui a terre a guerre. Proverbe occitan.