Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

BOING BOING BOOOOOOOIIIIIIIINNNNNGGGGGGG

11 Juillet 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

Ils sont marrant les pisseurs de copies, ils ne sont pas capables de voir l'évidence.
Une firme qui perd 66 % de son marché a zéro chances de survie. déjà, c'est problématique d'en perdre 10 %, voir 1%. Même si elle est "Too big to fall".
Surtout, si, sur le reste, des doutes apparaissent de plus en plus forts...

Le 737 max, fait à coup de rustines, est une bouse. Et rien ne pourra changer ce diagnostic. Fait à l'économie, il a battu un record : 1 mort pour 300 000 passagers, contre 1 mort pour 8 000 000 dans l'aviation "ordinaire". Les seuls 737 qui se vendent encore sont les anciens modèles.

Le recul des ventes au 2° semestre atteint 54 %, mais s'alignera naturellement, sur les 66, avec, en plus des doutes sur la pertinence d'acheter le reste. On n'achète rien à une firme qui va déposer le bilan.

Sans doute y aura t'il éclatement entre activité civile et militaire, le militaire, subventionné à mort, restant.

Mieux, le tapis de la crise risque d'entrainer le secteur aérien, dans son ensemble, dans la chute. Les pertes d'exploitations sont colossales, et de plus, le poids dans le Dow Jones, démentiel. On voit donc aussi le problème des fonds de pensions qui en découle...

Les pertes vont subir un phénomène connu : l'exponentiel.

Les manipulations ont des limites. Tous les "partenaires" de boing boing, ne peuvent tout simplement, plus suivre, et sont obligés d'ajourner ou d'annuler les commandes. C'est trop gros pour eux, et les compagnies de leasing doivent en ce moment, voir leurs sources de financement totalement taries, même à zéro % ou en négatif.

Si boing boing continue à fabriquer ses 737 Max, c'est aussi un tapis roulant de pertes qui se déroule. Pour le moment, ce qu'un internaute avait annoncé pour la Chine (ils préfèrent donner du travail) pour le marché automobile, se déroule ici aussi.

La nécessité de ne pas laisser un monopole pour les avionneurs, vient d'éclater. Aucun transporteur ne prendra les risques financiers d'acheter ou faire voler ses 737 max. Pas même le Lesotho.

Pour la sous traitance, paradoxalement, le problème ne sera pas si important. En effet, elle travaille souvent autant pour Aircar que boing boing.

Bravo, donc, aux administrateurs de boing boing, qui sans doute, auront déclenché un Tsunami économique, à l'insu de leur plein gré, mais qui doivent en profiter pour se donner des bonus pour la prestation.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Il est certain que Boeing est dans une merde noire.<br /> <br /> Ce qui est intéressant, c'est la gradation des articles des journalistes de Air & Cosmos sur le sujet<br /> <br /> - qui, soit dit en passant, auront mis "seulement" six mois à sortir des articles sur les missiles hypersoniques russes, et encore, en tâchant de présenter sous un jour favorable les capacités américaines en la matière, sans compter que par la suite, ils ont sorti d'autres articles tendancieux essayant de mettre tout le monde à égalité en se focalisant uniquement sur les projets de développement de nouvelles armes hypersoniques, à cela près que dans le cas des Russes, ils ont peu dépassé le stade des films d'animation présentant des "concepts" vu que leurs missiles Khinzal sont d'ores et déjà en service... Pour rappel, les avions porteurs sont les Mig31 dont le rayon d'action est de 1 700 km et surtout les bombardiers stratégiques Tu22M qui ont un rayon d'action de 6 000 km, les missiles eux-mêmes ayant une allonge de 2 000 km pour une vitesse de 12 000 km/h avec en sus une parfaite invisibilité aux radars comme les engins hypersoniques évoluent dans une bulle de plasma. Autant dire que toute la côte est des Etats-Unis est à portée de tir des bases aériennes du grand nord russe près de Mourmansk... -<br /> <br /> On est passé de<br /> "Bientôt la reprise des vols ? (pour la fin de l'été)"<br /> à "Toujours l'attente ?"<br /> puis "Boeing a remporté une méga-commande de 200 appareils 737 Max" (nuance, c'était une lettre d'intention de commande)<br /> en passant par "La FAA a rencontré ses homologues pour coordonner leur action en vue de la reprise des vols des 737 Max" (pas tout à fait, la FAA avait organisé une réunion pour leur dire qu'ils n'avaient rien à leur dire sur le sujet, vu que Boeing ne leur avait transmis aucune information sur les correctifs qu'ils envisageaient pour l'appareil, et à la fin de ladite réunion, la FAA avait convoqué une conférence de presse pour dire que tout le monde était bien d'accord... pour dire que la FAA ne leur avait rien dit...)<br /> et dernièrement, on a eu droit à un article titré "la reprise des vols à la fin 2019 ?" alors que les plannings prévisionnels l'accompagnant échelonnent clairement les opérations à effectuer jusqu'au printemps 2021... cela en espérant, bien sûr, qu'aucun nouveau pépin ne soit mis à jour, et surtout, que Boeing trouvera le moyen de bien tout solutionner.<br /> <br /> Par exemple, on a "découvert" que les 737 Max qui étaient censés utiliser 1 seul microprocesseur avec 1 autre microprocesseur en réserve pour le cas où le premier tomberait en panne ont besoin de la puissance des 2 microprocesseurs, ce qui fait qu'en pratique, il n'y a plus de sécurité, et si jamais 1 des 2 microprocesseurs flanche, le microprocesseur restant n'est pas en capacité de traiter tous les calculs. A la clé, un gel des commandes de l'avion qui peut durer plusieurs secondes. Très sympathique dans des situations critiques demandant des manoeuvres d'urgence. D'autant que ce "gel" du microprocesseur a aussi pour conséquence que le pilote automatique qui devrait être "automatiquement" désactivé à la moindre sollicitation des commandes de vol par les pilotes n'est plus désactivé : les pilotes croient avoir repris la main, sauf que l'avion est toujours en pilotage automatique, qui plus est avec un microprocesseur qui "gèle".<br /> <br /> Et aussi, on a "découvert" que Boeing a menti sur la capacité des pilotes à manoeuvrer en toutes circonstances la roue de trim dont la taille a été réduite pour faire de la place aux grands écrans plats qui ont remplacé les instruments analogiques. Il est physiquement impossible de manoeuvrer ces roues précisément dans les circonstances où on aurait vraiment besoin de pouvoir le faire... <br /> <br /> Enfin, un commentateur de Moon of Alabama (visiblement, un ingénieur aéronautique) a levé un dernier lièvre lié à l'adoption de ces profils d'ailes dits "supercritiques" (sans jeu de mots) qui ont permis les importantes économies de carburant de ces dernières années. Leur profil favorise l'écoulement laminaire de l'air à grande vitesse, mais contrairement aux profils d'ailes plus anciens qui "prévenaient" les pilotes quand l'avion s'approchait de l'angle de décrochage en générant des vibrations de plus en plus fortes, ce qui faisait qu'instinctivement, les pilotes pouvaient réagir en diminuant en douceur l'angle de montée, les profils surpercritiques ne préviennent plus : il n'y a plus la moindre vibration lorsque l'avion se rapproche de l'angle de décrochage, ce qui fait que l'avion va décrocher littéralement sans prévenir. <br /> <br /> Et comme les moteurs induisent "naturellement" un cabrage de l'avion au décollage, ce qui tend à rapprocher l'avion de l'angle de décrochage, on comprend encore mieux pourquoi il était aussi impératif d'installer ce dispositif MCAS, et de dissimuler son existence aux pilotes ainsi qu'aux autorités de certification : comme il n'est plus possible aux pilotes de "sentir" via les vibrations toujours plus fortes de l'appareil qu'ils s'approchent de l'angle de décrochage, "il fallait bien" prendre d'autorité la main sur les commandes. (ou peut-être qu'il aurait fallu écouter les ingénieurs qui réclamaient le lancement d'un nouvel appareil... ce qui a conduit à la démission en 2012 du directeur technique comme il ne pouvait cautionner le lancement du 737 Max).
Répondre
S
C'est en partie pour cela que Trump a viré Shanahan, qui a été 30 ans un des directeurs de Boing boing. Mais boing boing tente de mouiller l'armée puisqu'ils fournissent aussi des bouses militaires volantes, en vue d'influencer l'état américain à faire pression sur les acheteurs pour qu'ils maintiennent leurs commandes du 737 max. Peut-être d'ailleurs un effet solitaire de l'armée de l'air US dans ses derniers développements au proche et moyen orient. Comme quoi un petit conflit permettrait de sauver boing boing.
Répondre
B
Qu'à cela ne tienne. Les américains fabriqueront des Airbus. Ils en sont déjà propriétaires par le biais des actions flottantes. Et puis, s'il le faut, une bonne amende pour ventes illicites en soldera la trésorerie. La nomination d'un nouveau Thomas Enders pourrait également entraîner l'arrêt de tout programme de fabrication d'avion en Europe comme il en a été décidé pour l'A380. L'esclave ne doit jamais se réjouir des malheurs de son maître car c'est lui qui en subit les conséquences.
Répondre
F
le fun ça va être de rembourser les morts, les dégats, le rachat des merdes vendues ET les pertes d'exploitation des compagnies. Boing va être vendu à la découpe.
Répondre
M
découper une ombre ???
P
personne n'en voudra
L
C'est l'Amérique qui va être vendu a la découpe.