IMPASSE...
L'impasse actuelle est totale. Comme le dit gael Tverberg, les hommes politiques veulent diriger le monde avec leurs croyances, sans tenir compte de la physique.
Les solutions, même drastiques, proposées, vont dans le sens de l'effondrement, dans son accélération, pas dans le sens d'un atterrissage en douceur.
Les cygnes noirs s'amoncellent. Le marché automobile chinois connait une secouée mémorable. Et quand c'est le plus gros qui atchoume, tous ont la grippe.
Cygne noir, aussi, au niveau local. Un intermarché se crash au décollage. 30 % du Chiffre d'affaire prévu a été réalisé. Sans appel. Sans compter, que, visiblement, ces 30 % ont coulés le voisinage.
Ne gâchons pas notre plaisir, Canal - est dans la mouise, avec ses salaires déments. Là aussi, on vire les sans dents, pour préserver les autres.
Pour ce qui est des effondrement, le parallèle établi entre l'effondrement de l'empire chinois et de l'empire romain. Sans compter les empires parthes et indiens. L'Inde, par exemple, ne retrouvera jamais plus son unité, sauf sous la conquête britannique. L'Iran deviendra féodal. Bref, le transfert de l'argent et de l'or d'occident en orient tuera tout le monde. bel exemple de ce qu'il ne faut jamais faire : une économie mondialisée. J'oublie. On a appelé cette période, "les empires universels". Ils cherchèrent à se tirer de ce mauvais pas par le despotisme de plus en plus inhumain et féroce.
De plus, on ne peut absolument pas faire passer, politiquement parlant, des politiques d'économies d'énergie sans avoir dit la vérité. C'est le rationnement par manque. Interdire la vente de véhicules aux particuliers ? Intéressant. Il faudra voir la réaction des intéressés, employés des constructeurs et clients. Limitation des températures ? Pourquoi pas. Là aussi, des générations de feignasses et de fragiles, se plaindront du froid. Diminuer d'un degré la température de chauffage diminue la consommation de 7%. les filières énergétiques en seraient ravagées.
D'autres remèdes apparaissent idiots. Multiplier par 2 le nombre d'agriculteurs ? C'est par 10 ou plutôt 20 qu'il faut procéder.
Le transport en commun plutôt que le transport individuel ? Idiot aussi, si l'on n'a plus besoin de se déplacer.
Réguler la construction ? Intéressant. On n'a tout simplement, pas besoin de construction.
On a déjà connu ce genre de transition. Tout le monde l'a oublié ? C'est mai juin 1940. Après, rationnement, plus de véhicules, ou au mieux 1/10 du parc, plus de chauffage, peu d'électricité, et encore, on se contentait de s'éclairer avec, et cela faisait fonctionner quelques machines. Tous les siècles, quasiment connaissent un -petit- effondrement. Les gros effondrements eux, arrivent tous les 5 ou 6 siècles, quand on s'est mis (enfin, les hommes politiques nous ont mis), dans une situation intenable.
La réaction à la crise pétrolière de 1973 a été, non pas le rationnement de l'énergie, mais l'appel à d'autres énergie. Le bon vieux charbon, le gaz en pleine expansion, le nucléaire. Aujourd'hui le nucléaire est fini épuisé jusqu'à l'os, le gaz progresse un peu, le charbon s'extrait de plus en plus mal.
Le recours à la planche à billet masque le problème de manque d'énergie, d'insolvabilité que cela entraine, pour reporter le problème un peu en avant.
"L'histoire montre que l'effondrement des économies est très courant. Ensemble, nous avons fermé les yeux sur cette possibilité qui se présente toujours à l'économie mondiale à l'ère moderne."
Et nous avions la clef pour l'empêcher, la globalisation-mondialisation. Le problème des transports n'a pas besoin de solutions, il va se résoudre tout seul pour se stabiliser à 10 % de ce qu'il est. La seule marge de manoeuvre que je vois, ce sont les économies d'énergie sur l'immobilier, à commencer par ne plus construire. Ou marginalement.
Je le répète, la majorité des gens ne croient pas à l'effondrement, ou seulement, c'est plus grave, par éclairs, et sont davantage terrorisés par leur peur d'exclusion sociale et d'excommunication, pour ne pas voir le caractère génial de la mondialisation.