LE SORT D'UN ARBRE...
Le sort d'un arbre, contrairement à ce que dit un internaute, c'est toujours de tomber. La plupart des arbres, d'ailleurs, n'arrivent même pas à pousser. Il faut planter énormément, pour qu'un arrive à pousser, et il n'a qu'une durée de vie limitée, même si, comparée à nous, certaines peuvent être gigantesque. Si une forêt se maintient, c'est parce qu'elle se renouvelle. Et il est très intéressant d'ailleurs, d'étudier un reboisement spontané, c'est un phénomène très complexe.
Mais la forêt ne se maintient, justement, que parce que des individus meurent, pendant que d'autres naissent, et aussi que certains arbres créent leur sol. Ils émettent des acides qui dissolvent les roches. C'est d'ailleurs assez impressionnant de le constater soi même. j'avais planté quelques arbres il y a longtemps, et le sol qui était à l'époque seulement d'une vingtaine de centimètres, avant d'atteindre le granit, était passé à plus de 50 lorsque je les ai abattus... Le système racinaire, très puissant, plongeait littéralement dans le roc, l'éclatait et le changeait en sol, sinon fertile, du moins beaucoup plus profond.
Une ville, c'est un organisme vivant, qui, comme je l'ai souvent indiqué, est alimenté par des fluides et des marchandises solides. Mais le sol local, n'est vu que comme une occasion de construction. Pas un sol nourricier, au contraire d'une forêt, qui crée aussi les conditions de sa survie. La grande ville, elle, ne la crée pas, elle va chercher, simplement, de plus en plus loin, ses ressources. Jusqu'à ce qu'il deviennent contre-productif de la faire venir.
On voit même des guignols, comiques de situation. Des "Zinvestisseurs", dans des zones mortes. A Saint Etienne, notamment. Passé le premier engouement du primo-achat, et sans faire de pertes massives, on voit une perte massive de temps, et des emmerdements à n'en plus finir... (Expérience personnelle sur les mêmes lieux). Finalement, le jeu n'en vaut simplement, pas la chandelle... Quand à la constitution du patrimoine, on peut se demander la valeur réelle, une fois payée... Surtout dans une ville de retraités, où la grande déconfiture a été masquée par l'afflux d'étudiants et de migrants.
Sans compter, bien sûr, le 1/4 de la population mondiale qui a des problèmes avec l'eau. Surtout des problèmes insolubles quand la population d'une ville atteint 30 millions d'habitants. On peut bien y amener l'eau qu'on veut, ce sera toujours un problème. Parce que les réseaux perdent et vieillissent, et qu'il y en aura toujours, et de plus en plus à renouveler, à un rythme intenable et de plus en plus rapide.
L'amélioration des liaisons en tous genres (merci la globalisation), nous ramènent les indésirables punaises. Encore est ce un moindre mal. Quand ce sera Ebola qui viendra, ce sera autre chose.
Une mention particulière à un bas de plafond qui n'a rien compris au film. Il veut des péages sur les routes nationales. Comme c'est un LREM, cela confirme le QI défaillant des quidams. Outre les faux qui risquent de se redresser toutes seules, il sape le fondement même de l'économie.
Aux USA, d'ailleurs, le trafic ferroviaire (inexistant ou presque en passager, massif pour les marchandises pondéreuses) a des vapeurs, indiquant un crash industriel et minier. Warren contrôlait le trafic ferroviaire et gagnait de l'argent en transport du minerai de fer et du charbon.
Il faudrait expliquer aux terriblement limités intellectuellement parlant de LREM que la globalisation, c'est le transport, et qu'avant de taxer les routes nationales, il faut arrêter de subventionner les grandes agglomérations, non compétitives si l'état ne prend pas en charge le coût du transport. 2000 euros par tête pour Paris et agglo.
200 000 emplois perdus en Inde dans l'automobile. En 3 mois. Le marché automobile US est au niveau d'il y a 20 ans, alors que la population a augmenté de 20 %.
Venezuela et Uruguay met en garde ses ressortissants contre des séjours à Detroit Et Baltimore. Question cour des miracles, on y est. On y est aussi au Mexique, qui envisage une action en justice contre les USA après le massacre d'El Paso. Le meurtrier n'aimait pas les mexicains ??? Les mexicains, aussi, n'aiment guère les mexicains.
"Une nouvelle étude exhaustive du CDC révèle que la principale cause de la violence armée par les Américains est vos opposants politiques".
Comme le dit Hilarion Lefuneste, le problème de la ville, finalement, ce sont les voisins. Pour supprimer les problèmes de voisinages, le plus simple c'est de supprimer le voisin.
La crise de la globalisation prend plusieurs facettes. Les villes qui se changent en cour des miracles, des pays qui sombrent dans la délinquance, faute de renoncer au dogme du libre échange (Mexique) et de renvoyer 20 % de sa population dans les champs. Les activités transports, qui se contractent, lentement ou violemment... Sans compter le retour des vieilles tueuses, la gestion des villes en défaut et des abrutis qui ne songent qu'à les faire grossir encore...
Le déclin de l'occident est certain, mais aussi le déclin des parties périphériques comme l'Inde et la Chine, coupable d'avoir voulu prendre en marche un train qui déraillait.
Après, dire qu'il y aura un atterrissage en douceur alors qu'il est problématique de gérer la décroissance d'un marché automobile de 20 %...