COUT ECONOMIQUE DU BREXIT...
10 Septembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Economie, #Politique
Rions, en passant de temps en temps sur le blog de Paul Jorion (Bon, je dois reconnaitre qu'il faut vraiment rien avoir à foutre, pour aller se promener là-bas, tellement c'est nul).
Il nous dit que le Brexit n'aura pas lieu, trop cher (et trop compliqué) et retour de la guerre civile en Irlande du nord.
Dans les 2 cas, c'est du "bullshit". D'abord parce que, démographiquement, la situation a beaucoup évolué en Irlande du nord. Les catholiques sont en passe d'être majoritaire, et de fait le sont, dans 4 comtés sur 6.
Sans compter le souhait des anglais, du peuple, comme des politiciens, quand ils pensent à l'Irlande du Nord, et ce, depuis les années 1920 : "Comment on se débarrasse de ce machin ???"
Quand au pognon que ça coûterait, personne ne le sait, pas plus que personne ne sait combien l'appartenance à l'UE coûte, mais certainement, "un pognon de dingue", tellement ça cube.
En réalité, ce que le dit PJ n'a absolument rien compris, visiblement, c'est que le Brexit n'est que la partie émergée de l'Iceberg, à savoir, la crise pétrolière en Europe en général, en Grande Bretagne en particulier.
"Cela donne à penser que, d’ici 5 à 10 ans, l’ensemble du système habituel de partis politiques de ce pays, et de nombreuses autres nations occidentales, sera complètement discrédité à mesure que les crises continueront de s’aggraver et que les politiques conventionnelles menées serviront largement à les alimenter, au lieu de les atténuer. L’effondrement du système de partis dominants dans les pays qui ont vu naître la démocratie libérale pourrait ouvrir la voie à la légitimation croissante de la politique d’extrême droite d’ici la fin de la présente décennie…"
En réalité, la politique "d'extrême droite", menée, c'est l'actuelle. S'il y a crise du Brexit, c'est que les "assholes" véritable nom de "l'élite", ne veulent pas appliquer le brexit.
Pour "la revue parlementaire" : "Pétrole : la France et l’Europe doivent prendre au sérieux l’alerte rouge de l’Agence internationale de l’énergie !" Un quart des importations de brut vient de "Azerbaïdjan, Algérie, Mexique" et Norvège. Si la Norvège est encore exportatrice, on peut se poser de lourdes questions pour les 3 précédents.
En attendant, les signes de crises se multiplient.
- les importations chinoises se contractent encore de 5.6 % en août, pour le 4° mois consécutif.
- En France, les analystes se lamentent sur la contraction, là aussi, de la construction : - 5 %, essentiellement dans l'individuel. "Il manqueuuux des logements", qu'on nous dit. Pas chez moi, en tout cas... On verra ce qu'ils diront, quand ce sera tombé à 100 000.
- Une tradition s'installe, le saccage de la permanence LREM. En attendant, pour bientôt, le sort de Jeanne pour le député LREM, qui n'a toujours pas compris pourquoi on saccageait sa permanence. Une belle tête de vainqueur.
- Sannat nous dit que la récession mondiale n'aura pas lieu, et qu'au besoin, il y aura distribution de monnaie. En fait si, parce que c'est un argument de perte de confiance en la monnaie. Et finalement, les "autorités" actuelles, ne tiennent le monde qu'avec la monnaie. Elle ne doit donc, pas être trop avilie. 1000 euros pour cette fois ? 3000 la fois prochaine, et 10 000 ensuite ??? Oui, c'est cela, et avec les 10 000 on passera à la boulangerie. Cela s'appelle bien, quand même, un effondrement. Et puis, 1000 euros, ponctuels, ça ne remplace pas la demande défaillante, induite par des salaires bridés.
Oui, il y aura peut être effondrement, avec comme épicentre la Grande Bretagne, mais pas à cause du brexit, à cause de l'énergie.
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