C'EST TOUJOURS LA FAUTE A PAS DE CHANCE...
19 Novembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #transport terrestre, #Economie
Dans la formidable entreprise néo-libéral, c'est toujours la faute à pas de chance.
Un pont qui casse, c'est le camion chargé de 44 tonnes, qui est en faute.
Bien entendu, quand on teste les ponts, comme je l'ai vu faire à Thaulac, on dépasse allégrement les charges normales (10 fois me semble t'il) et pas 44/19.
Bien entendu, aussi, le pont était dans un état "normal". Il s'est donc effondré "normalement".
On ne pourrait pas bavasser sur l'économie et encore moins élire des trublions gravement atteint du bulbe à la présidence, si on dépensait "normalement" pour l'entretien des infrastructures.
"Selon ses conclusions, au moins 25 000 ponts français « sont en mauvais état structurel », sur les 200 000 à 250 000 ouvrages que compte le pays, leur nombre exact n’étant pas connu."
On ne viendrait pas d'en trouver un, par hasard ? Comment ne pas faire le parallèle entre l'état de ce pont "irréprochable", et le déni ? "leur nombre exact n'est pas connu". En fait, on ne sait même pas où ils sont.
A l'heure du "réchauffement climatique", par exemple, on oublie tout le passé, notamment, les crimes du libéralisme. La grande famine de 1876-1878, par exemple, notablement aggravée "par la dépendance financière d'un pays producteur (exportateur) envers un pays consommateur (importateur), fait environ 50 millions de morts sur 3 ans (soit 3 % de la population mondiale de l'époque). "
Les capitaines de pédalo, genre Sarkozy, Hollande, Macron, ça ne sait rien, sauf administrer d'après un dogme, par temps calme.
On sait très bien, qu'un jour où l'autre, un gros pépin se produit. Et que là, les mécanismes de l'économie de marché seront sensés tout sauver, par exemple, en montant les prix au plafond (genre famine), où quand le coût du drame, dépasse le coût de l'entretien.
La commune, donc, aura un pont neuf, paiement, deux morts. Mais ils font partie de l'ordre des choses, alors que, finalement, ce n'est, ni plus, ni moins, que du sabotage délibéré.
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