EMEUTES
23 Novembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Politique
En Iran, bien que les autorités se soient contentés d'une augmentation faible, qu'elles avaient l'intention de compenser entièrement vis-à-vis des plus pauvres, pour éviter le ciseau de baisse de production, d'augmentation de la consommation et de chute des exportations.
Là aussi, le grand habituel, les magouilles des services secrets US et séoudiens ont transformées les manifestations en émeutes et tueries, mais les gouvernants iraniens ne se laissent pas impressionner pour si peu.
Dans un moyen orient sanglant, c'est à peine un événement. Comme dit pépé Escobar, le seul tort des autorités iraniennes, c'est de ne pas se coucher, et, plus que d'être religieuse, d'avoir repris aux nationalistes de Mossadegh, son nationalisme. Le Shah avait brutalement réprimé les communistes du Toudeh, il n'a pas exterminé l'adversaire, il l'a fait changer de peau.
Ceci est encore une marque de la décrépitude de la civilisation pétrolière. La révolution islamique, d'ailleurs, avait surgi peu de temps après le pic pétrolier iranien. Les mollahs, eux, ont bénéficié du gaz de south pars.
Il reste que le montant des subventions à la consommation de pétrole en Iran est insoutenable, de lors de 70 milliards d'euros, et que la méthode retenue était plus douce, plus douce qu'en France...
Le rythme de la consommation, dépasse, de loin, le rythme de la production, pour toutes les énergies.
Emeutes aussi en Colombie, en relation aussi, avec les politiques libérales, de reculs sociaux, de flexibilisation du marché du travail, et dans ce cas aussi, de troubles pétroliers. Comme ses pitis camarades, La Colombie est un état trop dépendant du pétrole, qui fait entre 30 et 40 % de ses exportations. En prime, on a le voisin, le Venezuela, avec qui le régime est en guerre, dont la production de pétrole est en chute libre, et dont la Colombie profitait beaucoup, quand le prix de l'essence dans ce pays était à un centime le litre...
Fil rouge pour la Colombie, la guerre, ininterrompue depuis 1948, qui semble s'éteindre et puis qui flambe. La différence essentielle, actuellement, c'est que les troubles touchent les centres urbains.
Le cocasse de la situation pour la Colombie, c'est que les ressources minérales y sont encore assez abondantes, largement exportées, mais que cela ne suffit plus pour assurer la paix sociale, avec une population en nette expansion (50 millions d'habitants).
Bref, même là où il y a encore beaucoup, beaucoup d'énergie, il semble qu'il n'y en ait pas assez pour satisfaire les besoins... Ou pour laisser les dérives précédentes gagner de l'ampleur.
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