CREDIT IMMOBILIER, COUP D'ARRET ???
14 Décembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie, #Immobilier
L'immobilier n'est qu'une face de l'énergie. Cela dépense beaucoup d'énergie à construire, à rénover, et à utiliser.
Mais la dépense initiale en énergie est grosse, dans le fait de construire. Sauf peut être pour les Tiny house qui utilisent le plus possible le recyclage.
Toujours est il que les feux de la bulle immobilière ont poussé l'endettement des particuliers tellement loin, que la question du freinage se pose. Et que va se poser la question de la construction.
Car c'est le banquier, qui, finalement, fait le marché immobilier. Pour l'instant.
Quand il n'y a pas de banquier pour financer, il y a un marché immobilier atone, et une construction faible.
On revient à une chose ancienne et oubliée, l'encadrement des crédits. L'accédant serait il pénalisé ? Non, parce que les prix s'adapteraient. On pourrait y rajouter le clou final, c'est à dire le retour de l'enveloppe globale, qui conduirait à ne sélectionner que les meilleurs dossiers.
Ce serait une mesure beaucoup plus intelligente qu'une taxe carbone à la con. La construction consomme beaucoup d'énergie. Et cela serait aussi l'occasion de privilégier la rénovation et l'adaptation.
Une adaptation intelligente serait aussi de remplir les "dents creuses" des villes de tiny houses peu coûteuses en énergie et en argent, dans les endroits où il y a tension.
Bien entendu, c'est Bouygues qui ne sera pas content, et les cimentiers.
Mais la situation du crédit (les encours) devient alarmante. En même temps, la dette française atteint un taux global de 0.11 %, et elle est courue. En effet, l'offre française est importante (l'Allemagne se désendette), et la situation allemande déplait fortement aux "investisseurs".
Il est clair que quand les prêteurs prêtent à taux négatif, c'est que la machinerie économique est totalement cassée. Il n'y a plus que des zombies. Zombies-entreprises. Zombies-banques. Zombies-état.
On peut noter aussi l'absence de courage étatique. Non pas en réduisant une dette par des "efforts". Mais en annulant le fictif. La dette publique Française détenue par sa filiale à 100 %, la banque de France. Quitte à être dans l'illégalité (cette détention est déjà illégale), autant y aller vraiment et supprimer, simple jeu d'écriture.
La question revient aussi sur l'énergie disponible. La monnaie dette a été crée en Grande Bretagne en 1694. Elle avait pour assise, essentiellement, une disponibilité énergétique, qui, au XVIII° siècle, ne cesse de croitre, et donnera à la Grande Bretagne sont rôle dominant du XIX° siècle.
Aujourd'hui, avec ce substrat qui disparait, la monnaie se transforme en torche-cul.
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