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BILAN ENERGETIQUE PROFOND, LUI AUSSI...

14 Février 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND

Attention, j'ai pas dis qu'il était en string. Je préfère préciser, vu les actualités du jour.

On va commencer par les nouvelles réjouissantes : la planète, ne risque plus rien. Elle avait attrapé l'homme, le cojone-à-virus pourrait en réduire le nombre.

Pour ce qui est du polluant pétrole, là aussi, plus de risques. Il y en a de moins en moins, de plus en plus cher à extraire, avec de moins en moins de rendement.
Le déclin de Samotolor avait sonné le glas de l'URSS,

Le déclin brutal de Cantarell avait déclenché la crise des subprimes aux USA,

le déclin de Ghawar...

En attendant, ce sont les marchés automobiles mondiaux qui se faisaient porter pâle, un peu partout, avec des vrais morceaux de faillites en cascades dedans...

Certains estiment l'impact du cojone-à-virus. -0.1 % qu'ils disent. Je vois qu'il existe une épreuve préalable à l'inscription à LARE(M), l'ablation du cerveau. Déjà, la baisse de conso pétrolière par jour (-3.3 millions de barils), ça veut dire une récession mondiale de 3.3 %.

En France, la croissance, elle, est inexistante. La production/consommation d'électricité le prouve, elle est étale depuis 2011...

Comme je l'ai souvent dit, il est compliqué de faire - 2 % l'an, mais facile de faire - 30 %. Il faut un électrochoc de grande ampleur, comme Fukushima au Japon. Alors, on revisite toute sa manière de vivre.

Mais les tendances lourdes sont là. Poussée du renouvelable, usure des anciennes structures de production. Rien de plus normal. Tout ce qui a été investi sera un jour désinvesti. Et vu le succès des investissements dans le nucléaire. La seule chose intéressante à noter, c'est qu'en France, on freine le plus possible le renouvelable.

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G
Le sort du Diamond Princess me laisse songeur : au lieu d'évacuer tous ces gens vers des hôpitaux, ils les laissent macérer dans un lieu clos, avec la clim'... ils voudraient disposer d'un labo flottant plein de contaminés pour mesurer et évaluer les effets et les modes de propagation du virus qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Qu'on fasse ça sur des rats, c'est moche. Qu'on fasse ça sur des contribuables, ça peut en fâcher certains. <br /> Peut-être sont-ils frustrés que la Chine ne les laisse pas entrer pour venir étudier in situ la manière dont se propage en vrai une arme virologique ? <br /> Les Zuèsses ont fini par trouver un avion en état de marche pour rapatrier ses touristes, mais après les avoir laissés sécher pendant 10 jours à bord... pour être sûr que 20% d'entre eux ramèneront leur précieuse cargaison (le virus, hein, pas leur insignifiante personne) jusqu'aux labos militaires qui les attendent de pied ferme ? <br /> Ya un truc qui cloche, là.
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M
faut garder à l'esprit que le pétrole n'a jamais été aussi peu cher si on le compte en temps de travail pour en acheter un litre (cf Janco qui explique ça tres bien).<br /> alors pour en arriver au "poids" du petrole dans le budget des annees 50 on a de la marge.<br /> sauf qu'à l'epoque peu de gens en consommait, c'etait moins vital au quotidien.<br /> va falloir s'adapter , relocaliser, consommer moins ou du moins consommer moins con.<br /> vaste programme, ach !
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M
L'article sur Caradisiac est hyper intéressant, parce qu'il est dénué de toute arrière pensée politique. La conclusion est top : "L'étude est assez alarmiste avec la prévision d'un choc dans les cinq ans à venir". Ce qui veut dire qu'en 2025, il y aura probablement un vrai choc pétrolier, avec un pétrole à 200 $ le baril, assorti d'une vraie récession. Nous vivons une époque passionnante.
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