GUERRE BACTERIOLOGIQUE ???
Quand Dimitry Orlov parle du coronavirus "Un virus des plus commodes", il faut voir, non seulement son biais de confirmation, mais aussi ses origines.
Pendant la guerre de Corée, les USaméricains ont utilisé l'arme bactériologique, la peste, sans grand résultat "Ce n'est pas efficace", avait dit Mao. Dans le camp soviétique, tout le monde savait l'histoire, dans le camp occidentale, on disait que c'était de la propagande communiste avec son "Ridgway la peste". Or, après, bien après, on s'est aperçu que c'était vrai.
En outre, une épidémie pareille n'a pas grand besoin d'être très meurtrière. Si elle n'avait pour but que de mettre le merdier dans le monde économique, c'est fait. Et visiblement, profondément et pour longtemps. La Chine, sans doute, s'est fait couper le jarret. Et le monde aussi. Avec une conséquence prévisible. Ce qui était dans les limbes, les relocalisations, risquent de devenir une politique. Les armes américaines ne sont pas tellement destinées au combat, mais à produire du cash. C'est une vérité. Après que l'arme soi peu efficace, c'est quantité négligeable. Dans ce cas, qu'elle soit peu efficace est au contraire, un avantage.
Je suis d'accord sur le fait que les chinois aient pris cela pour un acte de guerre biologique. En plus, côté américain, comme dirait Todd, on ne saurait oublier le moment formateur des guerres indiennes. Les tribus ont été exterminées plus surement par les épidémies contrôlées, que par le fusil, nettement moins efficace. Bon, là, les chinois n'ont pas l'absence d'immunité des indiens, et ils sont quand même, beaucoup plus nombreux... Mais le principe était le même, des populations européennes immunisées, notamment contre la variole, ou du moins, assez résistantes, et un population indigène qui ne l'était pas...
On objectait à Trump le réalisme économique pour ne pas revenir sur les délocalisations. On ne pourra plus le faire. Il aura à opposer à ça une crainte morbide et atavique, celle de la peur des pandémies. Pour ce qui est de dire qu'il y a 10 000 morts par jour (en fait, en chine, il y en a journellement aux environs de 30 000), c'est invraisemblable à traiter avec les moyens habituels. On aurait droit au "Sortez vos morts "... Et en plus, les malades se compteraient en centaines de milliers. Ou millions.
Je ferais aussi le rapprochement avec Aircar. La firme, en état de monopole, désormais, n'arrive même pas à dégager des bénéfices. C'est cocasse. Mais cela pourrait aussi dénoter un fait. Les USA acceptent la fin de Boing boing, à condition qu'il n'y ait pas d'autres avionneurs... Le monde s'écroule, mais il n'y a pas de remplacement. Plutôt périr que perdre le premier rang... Et avec la vieille flotte, on pourra tenir quelques décennies... Pour Boing boing, l'excuse absolue pour un dépôt de bilan où l'on dira "c'est pas ma fôte"...
En outre, si la crise du coronavirus dure, il y a gros à parier qu'il y aura du sang sur les murs chez les compagnies aériennes. La plupart sont dans des situations financières fragiles, et elles iront quémander chez les politiques. Mais certaines n'éviteront pas le dépôt de bilan. Et les commandes d'Aircar risquent d'être annulées, pour celles de boing boing, même pas la peine d'en parler...
Il va se poser aussi la question de l'endettement chinois. Très vite.
En outre, on peut se demander si le virus n'est pas lui aussi, très commode. Il s'attaque à une population le plus souvent âgée, non productive, une charge. Le gouvernement chinois est effectivement dans une situation difficile, mais il est clair que c'est aussi pour lui une chance de prouver qu'il peut protéger sa population. On peut aussi penser que si la transmission interhumaine est prépondérante ou exclusive, les grandes cités ou les bétaillères flottantes où régnent de grandes promiscuités sont des terreaux idéales...
On peut se demander aussi, si les climatisations ne sont pas aussi en parti responsable, comme dans le cas de la maladie du légionnaire. Sans doute y a t'il des noeuds de contaminations. En outre, on ne sait rien des cas "peu symptomatiques", sans doute les plus nombreux.