113 PATATES, 113 PATATES OUAI...
5 Mars 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #pandémie, #transport aérien
Donc, les compagnies aériennes vont se manger dans la gueule, 113 patates, pardon milliards, à cause du coronavirus. Comme il leur fallait quelque chose comme 10 ans pour accumuler un tel montant de résultat, on peut se demander qui va survivre...
Les 5 et 30 milliards précédemment annoncés, c'était de la galéjade qui fait passer les marseillais pour des modèles de pondération...
Une compagnie anglaise, Flybe, vient d'être abattue en plein vol, et pire que la crise elle même, ce sera l'impact qu'elle va laisser dans les milieux financiers. Ils vont se dire que l'aviation civile, c'est de la merde à haut risque.
On peut dire son admiration pour le coronavirus, qui vient, en plus de se payer et de mettre à son tableau de chasse une compagnie aérienne. Et on voit les limites de la globalisation, et on peut admirer la connerie monumentale de ses adorateurs. Parce que, comme disait Kipling, tôt ou tard, il y aura une grosse merde, et que les merdes, ça a tendance à voler en essaims de plus en plus serrés.
Le problème est le même que pour les compagnies pétrolières. Il y aura de grosses réticences, désormais à investir dans ce secteur, même si on savait AVANT, qu'une pandémie se produirait. Le VIVRE, c'est totalement différent. Sans compter, que même avec une mortalité réduite, les craintes ancestrales sont ressurgies à une hauteur et une vitesse que les "responsables" (parce qu'ils ne le sont guère) n'imaginaient même pas. De fait, ils n'imaginaient pas grand chose. Sauf la continuation du monde actuel.
La pandémie aggrave la totalité des problèmes de transports, aériens, terrestres et maritimes, qui avaient déjà une rentabilité dans les chaussettes. En gros, aucun n'était rentables. Maintenant, c'est un gouffre.
Complément : Après avoir un peu repensé à la question je me suis aperçu que j'avais oublié la base. Comparer la perte, avec le chiffre d'affaire. En 2019, le dit chiffre d'affaire avait atteint les 838 milliards de dollars, et les bénéfices baissaient, signe de crise. On constate donc une perte de plus de 13 % du chiffre d'affaire de l'année précédente, qui cette année, peut se traduire par 50 % sur une courte période, et 25 % sur l'année entière. Autant dire qu'il ne reste que la nationalisation pour sauver le secteur.
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