LE TORCHON BRULE...
L'effondrement, finalement aura été très classique, sous la forme de la très vieille pandémie.
D'abord, si le gouvernement pérore, il y aura des comptes à rendre. Il ne fait pas bon marcher sur la corpo médicale, et la hiérarchie vient de s'y essuyer les pieds dessus. Ils ont une longue mémoire (d'éléphant) et de la rancune.
Lordon, lui, en est aux mots fleuris. Connards. Pour nos gouvernants, s'entend.
"Or l’organe complotiste de la gauche radicale, Le Figaro, nous apprend qu’il y a bien des raisons de penser que la première réponse du gouvernement français a été fortement imprégnée, sans le dire évidemment, de la stratégie sacrificielle de « l’immunité de groupe » — « certes, il y aura bien quelques morts, mais enfin c’est pour le salut futur de la collectivité ». Vient le moment où, à Paris et à Londres, on s’aperçoit que « quelques morts », ça va plutôt faire une montagne de morts. De là le passage un peu brutal de la poésie collégienne au confinement armé. De là également la légitime question de savoir à combien ça nous met sur l’échelle Richter ouverte de la connerie gouvernante".
Comme je l'ai dit, Macron à 50 %, c'est un clapotis, ça devrait être 90 %.
"Effet blanche neige", nous dit Sapir, sur l'économie. Effectivement, sur l'ancienne. Elle ne se réveillera jamais. Comme l'économie antérieure à 1347-1352 ne se réveilla jamais. Une autre se mis en place.
"Quand apparaît le danger de la contagion, on essaie d'abord de ne pas le voir. Les chroniques relatives aux pestes font ressortir la fréquente négligence des autorités à prendre les mesures qu'imposait l'imminence du péril (…) Certes, on trouve à une telle attitude des justifications raisonnables : on voulait ne pas affoler la population (…) et surtout ne pas interrompre les relations économiques avec l'extérieur. Car la quarantaine pour une ville signifiait difficultés de ravitaillement, effondrement des affaires, chômage, désordres probables dans la rue, etc. Tant que l'épidémie ne causait encore qu'un nombre limité de décès on pouvait encore espérer qu'elle régresserait d'elle-même avant d'avoir ravagé toute la cité."
Ici, c'est plutôt pour ne pas troubler la distribution de dividendes et le rachat d'actions.
Les mesures de relance de l'économie, elles, aux USA, atteindront presque 6 000 milliards. De fait, cela sera, comme d'habitude, beaucoup plus. Inflationniste ? Peut être même pas. Car avalé par un trou de liquidités.
L'économie réelle, elle, a de fortes chances d'avoir elle aussi enclenché sa spirale de la mort. Peut être qu'en France, le sort du nucléaire sera réglé très simplement, par l'effondrement de la demande.
Ils voulaient "sauver l'économie" moloch, en lui sacrifiant quelques êtres humaines ? Ils auront tué Et les êtres humains, ET l'économie moloch.
Le fait que le pouvoir appartienne aux plus riches est sans doute la raison pour laquelle, on ne veille pas "troubler l'économie" et les profits, bien sûr.
On ne pense que l'immédiat, sans penser au coup d'après. Là aussi, la Russie est la mieux préparée à la pandémie. Totalement autosuffisante, sauf pour des broutilles, avec une population qui ne se sent pas déshonorée quand elle stocke comme son gouvernement, de manière monstrueuse...
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