CRASH DE L'INDUSTRIE AERIENNE...
11 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Energie
Rififi en Grande Bretagne. Sir Stelios veut faire annuler la commande d'Airbus par la compagnie Easy Jet, qui représente 4.5 milliards de livres. En effet, quand plus rien ne vole, on n'a plus besoin d'avions, et encore moins de les acheter. D'autant que le prétexte, ici, est tout trouvé : cas de force majeure...
Je pense donc :
- la totalité des compagnies aériennes vont faire faillite, et se mettre sous la coupe des états, sauf ceux situés dans les paradis fiscaux, qui seront trop courts pour les relever,
- les 2 avionneurs feront faillite avant eux.
Parce que s'il y a redémarrage des voyages, ce sera loin d'être à 100 % des capacités antérieures et l'absence de visibilité, la dernière chose qu'on fait, c'est d'investir, surtout si on a un parc déjà très surdimensionné.
Si Airbus dit qu'il a encore des commandes des fous évadés de l'asile, à la tête de certaines entreprises, des Will E. Coyot, qui ne se sont pas encore aperçus qu'ils pédalaient dans le vide, le report des commandes bat son plein, et les cadences baissent. Là aussi, ils ne vont pas les stocker éternellement sur des "airports", en attendant que les clients en veuillent bien.
Si toutes les compagnies aériennes sont mises en redressement judiciaires, leurs engagements tombent. D'ailleurs, elles sont sans un rond, incapables de rembourser leurs clients, leur proposant un avoir sur les voyages futurs... leur trésorerie est en train aussi, d'atterrir et même de passer sous le zéro.
Le trafic aérien en Europe et en Amérique du nord est effondré de plus de 95 %.
Brussel Airlines, ne prévoit, d'ailleurs, pas une reprise sur certaines destinations avant... mars 2021... Si cette hypothèse est exact, aucune compagnie aérienne n'en sortira vivante. Ce que je crois...
Les plus riches ne se sentent pas concernés par le confinement (c'est pour les pauvres).
Les compagnies aériennes et les avionneurs, enfin, leurs dirigeants, ont largement pillé leurs entreprises par le rachat d'actions et les dividendes plantureux. Les rachats d'actions aux USA, ont atteint le montant de 4000 milliards de $. Inventées par Greenspan en 1987, il avait convaincu les dirigeants des grandes entreprises de le faire pour combattre le krach boursier. Désormais, c'est fait pour valoriser leurs stocks options.
Fatih Birol nous a prévenu de la chute de la production pétrolière. de plus, la famille royale séoudienne est en passe d'être mise aux poubelles de l'histoire.
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