NOUS AVONS BIEN ATTEINT LE STADE DU KRACH (ENERGETIQUE) II
On nous ressort encore la vieille barbe et le conte idiot du réchauffement climatique, pour nous faire peur et nous persuader d'infléchir notre consommation d'énergie, si besoin, avec de grosses taxes.
En réalité, c'est un conte non seulement débile, mais idiot, pour gourdes à couettes. ça tombe bien, on en a une en stock. Et si on n'en avait pas, il faudrait l'inventer. On l'aurait inventé.
Donc, bande de bouseux déplorables (j'ai juste là ?), le bal peut se décrire ainsi.
La machinerie économique néo-libérale a produit des états consommateurs, dont "l'économie"(défunte) est basée sur les services, l'immobilier, l'endettement sans fin, et en fait, sur rien du tout. Ces états ont des déficits commerciaux monstrueux, qu'on qualifiait dans le politiquement correct atlantiste de "dynamisme".
Donc, on peut citer 3 poids lourds du déficit. USA, de loin le plus écrasant, avec pas loin de 600 milliards de $, Grande Bretagne et France, poids lourds aussi de l'empire occidental, dit "empire global". Ce dit empire, est persécuté par rien que des méchants : Russie, Chine, Iran, Venezuela, dont on peut voir la perfidie, en constatant qu'ils ont mis leurs frontières juste derrière les bases américaines.
Le problème avec des "scrupules", comme le covid (scrupule : le petit caillou dans la caligae du légionnaire), a arrêté l'économie mondiale, dont les économies dites de services ou branlecouilli. Ajoutons à cela une tentative de coup d'état aux USA avec des troubles fomentés ou autorisés par les démocrates, les "ONG" (organismes TRES gouvernementaux, car de simples faux nez), Soros et compagnie, qui ont simplement oublié un petit fait, c'est qu'on a jamais vu un empire sans centre.
Bref, coronavirus et troubles ont stoppé net la branlecouilli américaine, pour laisser encore un instant, intact et même légèrement améliorer le déficit commercial en le grossissant, pas en le réduisant...
Pour la dislocation US, sous le double effet de l'effondrement politique et du covid, va contracter deux choses. D'abord l'économie mondial, bâtie sur son déficit commercial gargantuesque, ensuite sa consommation d'énergie.
Pour le moment, le simple arrêt de l'économie mondial, a embouteillé les stocks de pétrole. Les pétroliers mouillent et stockent. Pour une bonne raison supplémentaire. Le coût du fret, s'est effondré.
Les pétroliers, dont le business n'était pas le pétrole, mais de distribuer des dividendes sans cesse croissants ont vu les bénéfices s'effondrer, et pire que tout, ils ne sont même pas propriétaires, souvent, des capacités de stockages. Et on a vu le résultat à Cushing : un prix négatif de 37 $.
La débandade des sociétés pétrolières est la débandade aussi des pays pétroliers, avec un zeste politique : on vous parle du Venezuela-qui-échoue-à-cause-du-socialisme, mais pas des petits copains séoudiens et mexicains (et bien d'autres...). Pourtant, ils sont aussi échoués, et peut être de pire manière que le Venezuela.
On ne vous parle jamais de la "maladie hollandaise", ou destruction du reste de l'économie par une ressource tombée du ciel, dans le cas hollandais, du gaz, dont la découverte n'avait strictement rien apporté Aux Pays Bas, et pour la plupart des pays, il existe le gaz, le pétrole, le cuivre ou autres, mais rien d'autre... Les Pays Bas, eux, sont sauvés par la géographie et leur port de Rotterdam, accès privilégié à l'axe rhénan...
Pour calmer les excès de zèle de certains, si les banques ont suspendus les financements de bien des projets, ce n'est pas par un soudain sens moral retrouvé, c'est parce qu'ils se méfient du rendement, voir du placement... En bref, ils sont restés égaux à eux mêmes et s'ils présumaient du profit, ils auraient persévéré et non levé le pieds depuis 2018...
Pour être acceptable politiquement, la politique de restriction de consommation aurait du être égalitaire. Comme l'égalité, c'est bien, mais qu'on n'en veut pas, on a préféré faire du chômage, et des malheureux. Sinon, on aurait eu droit aux tickets de rationnement d'essence, comme en Iran (sous forme de carte à puce). Mais si Al Gore, vous pond un bouquin, ou plutôt le fait écrire, sa consommation personnelle d'énergie reste gargantuesque et qu'on allait pas le réduire aux 100 litres mensuels d'essence du prolo.
Faut pas déconner, non ? 1 % de la population consomme 15 % de l'énergie et 10 %, 50 %... "Les riches, c'est fait pour être très riches, et les pauvres, très pauvres !" Dom Salluste.
L'accès à l'énergie, c'est la phase la plus cruciale de la lutte des classes, vu notamment, avec les gilets jaunes. Le déplorable était prié de se serrer la ceinture, pendant que l'électeur macroniste parisien pourrait continuer à aller en vacances en avion, et les vieux, en croisière.
Il suffisait de voir la propagande dans les émissions sur le viager. Grâce à la vente en viager, ils pourraient faire des croisières et des voyages... Gaspiller une énergie rare à l'échelle humaine dans des activités frivoles et superflues, mais ressentie comme "normales", et "allant de soi" et même obligatoire parce que la copine avait "fait" le cap nord, qu'on pourrait dire qu'on a fait le cap nord, même si, dans les faits, on n'en avait rien à cirer, et que ça se voyait...
Le "dynamisme" des pays industriels, lui s'explique par les ventes de produits aux pays dits "de service", avec règlement avec images et gri-gri magiques : des dollars, images très laides et sans aucune valeur.
Il va s'en dire que la crise covid a provoqué une certaine demande de produits industriels adressés à ces pays, mais que tout dépend de la situation interne, très dégradée des USA. Et que se passer, à l'échelle mondiale, de 600 milliards de $ de commande par an, va créer de sérieuses turbulences partout.
En même temps, l'atonie de la demande, en aéronautique et en construction navale, crée, aussi, de sérieuses turbulences.
Ces turbulences se traduiront par une baisse accrue de la demande énergétique, à du chômage accru, et à l'amplification du phénomène constaté aux USA de la reconstitution de lignées sous un même toit, et dans les ghettos, à l'amplification du phénomène de meurtres inter-noirs... (Ils ne se supportent pas ???).
Il est clair aussi que le regroupement de lignées va provoquer une tendance lourde à la contraction énergétique. Le logement fait 44 % de la dépenses d'énergie totale, se concentre dans les pays industrialisés, plus froids, et que la moindre inflexion (à la hausse) dans le nombre de personnes par ménage, risque de faire dérailler la machinerie économique. On ne dépense pas plus (75 % des dépenses énergétiques de ménages), d'énergie pour chauffer qu'on soit à 2, 3 ou 4. Et même moins, parce que la chaleur animale chauffe. Par contre, le logement vide, lui, peut simplement être maintenu hors gel. Ou il devient inutile de construire plus.
En tout état de cause, on retombe sur un fait : après avoir fait dérailler la consommation énergétique d'un bon - 10 %, il reste que la tendance lourde sera, sans aucun doute, à la baisse de la demande globale.
Savoir si certains pays peuvent y échapper est superflu. Tous seront touchés, inégalement, c'est sûr, mais tous. Et le flux d'investissement, lui, va se raréfier, pendant que le flux de désinvestissement va s'amplifier.