SOUVENIR SOUVENIR
D'une époque que les jeunes ne peuvent connaitre. Le temps où l'on votait par correspondance en France.
"Mais on oublie trop souvent qu'il y a une base partisane. Et je pense particulièrement à certains département où les élus sont entièrement au service de partis fortement centralisés, structurés et organisés. Le terrain est alors favorable à la fraude."
"Michel Poniatowski, détaillait le type de fraudes relevées aux quatre coins de la France : bourrages d'urnes, "oubli" de bulletins dans le pli envoyé aux électeurs, faux certificats médicaux (à l'époque nécessaire pour voter par correspondance), etc. La loi fut définitivement votée le 19 décembre."
A l'époque étaient visées essentiellement 3 partis, les plus structurés, le PCF, le RPR, et le parti bonapartiste en Corse.
Dans le déclin du PCF, on a parlé du "baiser de la mort de Mitterrand", mais on a oublié la fin du vote par correspondance, qui fit perdre au PCF (et aux autres) des marges importantes, mais beaucoup plus au PCF qu'aux autres...
Pas pour le bousculer totalement, mais pour le faire reculer localement, surtout dans les municipalités acquises par stratégie d'union de la gauche et le priver du surplus supplémentaire pour conserver des positions locales, et afficher son 22 % réglementaire au niveau national...
Une fois perdu le contrôle de la municipalité, on perd le contrôle des employés municipaux, embauchés grâce à la carte. Et on perd, aussi, leur renouvellement. Une spirale de la mort s'enclenche.
Il n'en parut presque rien les premiers temps, jusqu'en 1982, seul le mauvais score de G. Marchais en 1981 aurait pu faire dresser l'oreille.
La moralité ? Ce qui ici fut sujet à fraude, l'est partout. On peut oublier les bulletins, les remplacer, "trouver" des électeurs. Il y a eu aux USA, officiellement 67 millions de votes par correspondance, essentiellement dans les grandes villes, là où la fraude est la plus facile. N'oublions pas qu'aux USA, la carrière et les revenus de certains dépendent des élections. Et que, en dehors de la politique, ils ne savent rien faire.
Le cinéma américain, d'ailleurs, est train instructif. Sur les magouilles électorales, regardez "gangs of New York", ou le ring de Tammany hall, décide AVANT le vote, qui sera élu.
Les républicains ? Pour beaucoup comme Romney, Christie, ils sont aussi corrompus par le système que leurs soi-disant adversaires.
En même temps, la tempête parfaite risque fort de se lever. La production de pétrole, qui avoisinait les 13 millions de barils, est descendu à 11, en attendant de tomber à 7, dans un contexte de faillites accélérées non seulement des entreprises travaillant dans le schiste, mais aussi, de grandes inquiétudes sur la trésorerie, l'endettement et les résultats des majors.
Il est clair qu'un lobby qui ne peut plus tenir ses promesses, n'est plus un lobby. Il perd toute force, et d'abord, une grande part de sa force qu'est la corruption. Comme les grandes zones productrices de fossiles sont des zones "rouges", républicaines, et les déclarations malheureuses de Joe-le-débris, sur le retour à l'accord de Paris, et la politique de culpabilisation du fossile (raciste et nazi, il faut le dire), il va s'en dire que cela risque de chauffer des esprits déjà surchauffés au rouge, au niveau de l'incandescence.
Le "train de vie américain", avec 7 millions de barils, un Mexique au bout de ses ressources, un Vénézuela hostile et en déclin, et la production canadienne apparait en chute libre, elle qui exportait massivement aux USA. Il va s'en dire, que sa production, pour une bonne partie, n'est pas plus rentable que celle du schiste aux USA.
Pour peu que quelqu'un décide que le dollar ne vaut plus rien, en cas de politique extérieure trop agressive, les sources d'approvisionnements externe, en tous, risquent de se tarir.
Pour ce qui est de la débilité mentale profonde, il faut citer William Jefferson Clinton, qui trouvait que l'économie allait très bien à la fin de ses 2 mandats. le déficit extérieur était passé de 50 milliards de $ à 500. Vouloir récupérer le pouvoir, à tous prix, est sans doute une vision totalement surréaliste.