REVANCHE DEPLORABLE DES GILETS JAUNES...
29 Janvier 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND
Voilà le bon titre pour Sannat, lui se contenter de dire la revanche des GJ.
La fracture entre ceux qui étaient à l'intérieur de l'économie et ceux qui en étaient désormais dans les marges, les limbes, est visible par la politique et par la pandémie.
Les zones démocrates aux USA, LREM en France, sont les zones pour qui la globalisation pouvait apparaitre sensée et prometteuse, bien sûr, en y réfléchissant fort peu. Ou pas du tout.
Comme le disait Braudel, les villes centres du capitalisme sont des villes avec d'énormes avantages comparatifs en termes d'énergie et la première, c'est le placement géographique, la ville côtière facilement approvisionnable, et à l'heure actuelle, celle qui possédait un "airport", pour faire godon.
Le déplorable, communiste, Louis XIV, Philippe II, l'opposition à l'économie marchande, c'était et ça reste le continent et les états continentaux. Quelquefois avec succès, notamment celui de Philippe II. Les états continentaux ont souvent une plus grande valeur militaire.
Aux USA, les états rouges républicains, c'est la totalité de l'intérieur, les bleus démocrates, les villes côtières.
L'électeur démocrate, ou électeur LREM, n'a pas compris, dans sa petite tête de piaf, que son économie libérale, globalisée ne reposait que sur une chose, un pétrole qui devenait rare et cher, et qu'après son début de décroissance, la première chose à se déglinguer, ce serait ces grandes villes.
Les prix immobiliers, le chômage, sont en train de s'y dérégler.
Les départements "riches", étaient riches de quoi ? De vent ! D'une économie tertiarisée, d'immobilier démentiel, de restaurants, de sorties, bref, une économie néantissime.
Le rat urbain croit encore se sauver en votant écolo, pour avoir des vélos et des pots de fleurs. Pour s'adapter au pic pétrolier, c'est un peu moyen. Parce que ce qui est de trop, désormais, c'est le voisin.
De même, ce qui a toujours abattu les empires, ce sont des bouseux, sur leur montagne où dans leur coin perdu, qui refusent de s'avouer vaincu. Des teigneux. Pas nombreux, mais qui avaient d'autres valeurs que le CAC 40.
Dans les restructurations des années 1970, les ouvriers étaient virés, mis à la retraite pendant que les cadres étaient préservés. Aujourd'hui, le crise touche ce "vivier" nouveau, qui vient de s'apercevoir que son appartement parisien, ça valait peau de zébi.
Comme disait Mao, d'abord les campagnes, et les villes tomberont comme des fruits murs.
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