POINT DE VUE DU NUCLEAIRE
"Il a été dimensionné pour les besoins de l'industrie et du chauffage domestique avec une marge de sécurité.
Ce " surdimensionnement" ne l'est que dans la tête des comptables obsédés que par le profit et la rentabilité. Son surcout est largement inférieur à celui d'une crise comme la vague de froid du Texas.
Tout a été dimensionné pour garantir l'indépendance énergétique vis à vis du pétrole et du gaz.
Mais aujourd'hui indépendance souveraineté sont devenus des insultes de la part de malades mentaux.
Évidemment les patriotes des années 1960 ont totalement sous estimé le pouvoir de la corruption sur les traitres et les collabos toujours prêts à se vendre pour une poignée de lentilles.
Quant aux "déchets radioactifs" ce sont des sources énergétiques utilisables dans différents modèles de réacteurs dont certains ont fonctionné comme prototypes..
Évidemment la gauchiasse d'extrême ultra gauche a soigneusement pourri l'éducation nationale pour qu'aujourd'hui une majorité de français prennent des vessies pour des lanternes."
En réalité, les décideurs ont été intoxiqués par eux-mêmes. Dans la décennie 1970 ils sont partis avec les idées d'avant, à savoir que la consommation doublait tous les 10 ans (de mémoire). Manque de bol, on s'aperçoit, début 1980 que le doublement ne sera pas au rendez vous du tout.
La prévision était fausse, et pire que tout, la stagnation voire le recul s'annonçait. Donc, l'action de lobbying chez les hommes politiques a été maximal, surtout qu'on n'a jamais réellement fait une étude fine des besoins. Le chauffage électrique, particulièrement, les sources de chaleur en industrie, étaient des gouffres énergétiques, chargés de faire du chiffre. Et tant pis pour les industriels naïfs qui avaient cru au père noël, et aux locataires. On a cru que les chiffres de croissance à 2 chiffres des années 1960 se perpétueraient. Dans les années 80 ils sont tombés en dessous de 10, pour tomber désormais à presque zéro.
Et encore, à l'image de Fernandel dans François 1°, JC nous a fourré un entonnoir dans la bouche pour avaler ce qu'on ne voulait plus avaler...
Comme je l'ai dit, le parc a été surdimensionné, pas pour des besoins imaginaires, mais parce qu'on ne les a pas marié aux STEP nécessaires, STEP tout à fait réalisables, en un nombre conséquent. Lempérière en distingue une vingtaine possible.
Là, la moitié du parc électronucléaire est de trop. Le lobby est pris par ses mensonges, et non par les nécessité, et par la crainte de voir disparaitre la totalité du parc, si on en sacrifie ou fait mine de sacrifier, une petite partie, la moitié.
On a de plus, négligé pendant bien longtemps, toute politique d'économie d'énergie, et mieux, on n'a que timidement avancé pendant des décennies, sur les réglementations techniques. Pourquoi ? Parce que la non consommation n'est pas un marché, n'a pas de lobby, et profite au non-consommateur, l'anti-roi.
Pour le logement, EDF a joué de manière magistrale, avec la pompe à chaleur PERCHE, un scandale bien de chez nous. De fait, la PERCHE, c'était fait pour basculer sur un chauffage électrique classique et très pompeur de jus, dès qu'il faisait froid.
Les systèmes renouvelables, d'ailleurs, existaient et étaient installées par les compagnies électriques, quand le réseau devenait trop cher à installer.
De fait, la relève du nucléaire, qui de toute façon, doit se faire, ralentit à cause du combat de retardement d'une clique qui en tire un profit personnel évident, en terme de sinécures, en termes de marchés, alors qu'on peut réellement se poser la question du périmètre de sa "nécessité".
La question du recul de la demande était d'actualité dès 1980, mais on a fait en sorte que cela ne se produise pas. Pas encore. Aujourd'hui, on a atteint ce stade. Avec toujours le même problème de l'entêtement dans le nucléaire, exemple unique au monde.
J'ai oublié de dire, bien entendu que le nucléaire actuel était impossible à terme, faute de carburant, et les projets ne sont que des projets.
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