TSUNAMI DANS LE BRANLECOUILLANDE
Et c'était, sans doute, bien le but, du tsunami social et économique. Avec l'arrêt du tourisme, l'écosystème économique qui l'entourait, souvent très précaire, s'est évaporé.
"la masse de petites mains du tourisme globalisé, évaporée dans l’arrêt du voyage. Les femmes de ménage, les bagagistes, les artisans. Les photographes de rue, les tisserandes, les gardiens de parking. Les chauffeurs, les loueurs de matelas, les masseuses. Les guides, les vendeurs de tee-shirts, les professeurs de plongée. "
ça c'est le politiquement correct. pour le moins correct, c'est la prostitution qui a dégusté. Et c'était sans doute le secteur le plus rentable, celui, qui, en 1945 a permis la reconstruction du japon et de l'Allemagne.
Dans l'économie des collectivités locales, les maires qui avaient l'habitude de casser pour reconstruire, sont privés d'oxygène, en voyant augmenter les charges et diminuer les rentrées.
Les lignes de tramways, de métros, les agrandissements de ports, les plans de circulation incessamment changés, les "équipements", toujours "indispensables", mais dont l'évidence ne saute jamais aux yeux. Bref, tout ce qui faisait le quotidien de la collectivité, son schéma mental depuis la guerre, aussi, s'est évaporé, au niveau national. On avait déjà vu un avant goût avec les premières municipalités devenues FN. Nouveaux venus dans le jeu politique, ils souffraient de leur vice initial, n'être pas corrompu, pas encore du moins (c'est long), par les grandes sociétés de BTP, qui cultivent les arrosages. Comme c'était impossible qu'ils l'emportent, ils étaient tenus à l'écart dudit arrosage. En plus du sabrage des subventions à toutes les associations donneuses de leçons, et tendeuses de sébiles, on avait vu des améliorations importantes de leurs finances locales...
Pour le plus grand tour de con visible, on peut citer Notre dame des landes, et chez moi un héliport, destiné aux "hommes d'affaires", personnage sacré qu'on vénère et auquel on montre son respect en lui léchant le cul. Et pas au sens figuré. Sauf Poutine et Xi bien entendu.
Pour le personnel politique, un personnage jadis si pondéré que Philippe Béchade traite Claire O'Petit de qualificatif peu sympathique mais sans doute très juste ; « Mais comment cette truie débile et malhonnête qui constitue la lie de LREM fait-elle pour être encore invitée sur des plateaux télé ? ».
D'autres sont plus mesurés, mais le sens est le même ; "certains dirigeants du monde n’ont pas été à la hauteur de la crise du Covid-19".
Plus que le covid, c'est l'austérité depuis 2009 qui a tué. Plus que le covid, c'est l'idéologie qui a tué. L'idéologie de l'ouverture au monde, du culte des voyages, en avion, en navires, tous deux "super-épandeurs" et qu'on a toujours pas arrêté.
Effectivement, des intervenants comme Calire O'Petit, incultes, terriblement limités intellectuellement parlant, malhonnêtes et cruels sont emblèmatiques de l'époque.
Ce qui a été ravagé, c'est toute l'économie de la branlecouillande, appellation préférable à celle de "globalistan", utilisé pour décrire l'empire dont le centre est les USA "exceptionnalistan", et "Washingtonistan", avec des parties périphériques comme le "Francistan", dont l'activité économique réelle est finalement très réduite, une fois enlevé toute un pan de tourismes, voyages, restaurants, BTPcopainscoquins, loyers démentiels. Tout simplement, c'est une activité occupationnelle, proche de l'économie informelle du tiers monde, celle que Gail Tverberg compare au vélo. le vélo ne tient debout que quand on pédale, et le covid c'est arrêter de pédaler, et démontre la fragilité et l'inexistence de grands pans de l'économie occidentale, que d'aucun ont appelé "branlecouilli", certes qui peut être agréable, mais dont la finalité profonde est quand même très limité.
Bienvenue dans le branlecouillande.