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88 MILLIONS

3 Mai 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Chronique de l'effondrement, #Energie

Visiblement, pour devenir journaliste, il faut passer un diplôme es connerie, mention "exceptionnelle".

D'abord, on nous annonce la plus grande ville du monde, à 88 millions d'habitants, Lagos, au Nigéria. La simple règle que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ne vient pas à l'idée du pisseur de copie. Ni que les projections démographiques à 2100, et de population mondiale et d'une population urbaine, dans 79 ans, c'est un peu limite.

Bien entendu, aucun recul et aucune mise en doute.

le pic pétrolier, bien entendu n'aura aucune conséquence sur la donne population. Ah, c'est vrai, le journaleux ne sait pas ce que c'est, et il n'a pas l'autorisation d'en parler.

"Ainsi, le pétrole bon marché est une anomalie, mais qui aura duré suffisamment longtemps pour faire oublier le pic pétrolier."

Pas une anomalie. C'est un décision politique. Qui aura duré, finalement, les années 1960, le temps de créer une addiction, dont on est prié de se passer.
Donc, dans le futur une ville ne serait ce que d'un million d'habitants, sans fossile, ce sera considérable.

En attendant, une ville avec un peu moins de fossile, c'est du festif, avec des mortiers d'artifices. Un état qui bute ses camés qui font chier tout le monde sera, comme aux Philippines, très bien vu.

En Europe occidentale, visiblement, on veut accélérer le mouvement :

"Résolution du Parlement européen : l'UE exprime sa détestation de la Russie ... et son impuissance".

Et :

"les importations de pétrole et de gaz russe dans l’Union soient immédiatement stoppées, que la Russie soit exclue du système de paiement SWIFT" ".

Immédiatement stoppés ? C'est de l'héroïsme, et le retour à 1940.

"Peut-on sérieusement penser que les pays européens puissent se passer totalement du gaz et du pétrole russe ? Dans ce cas, il faut effectivement continuer les mesures de confinement, de fermeture des magasins, de désindustrialisation, pour que l'économie européenne soit complètement écrasée et les sociétés détruites. Sinon, l'Europe ne sera plus en mesure d'assurer un fonctionnement normal."

On va rire, surtout dans les grandes villes. Se passer de 175 milliards de M3 de gaz, et de 150 millions de tonnes de pétrole, c'est aussi du fumage de moquette pur et dur.

Fumeurs de moquettes aussi, ceux qui disent que les entreprises qui ont des stocks ne s'en sortent pas. C'est faux. Avec du stock, en situations de ruptures, on trouve toujours un acheteur, à n'importe quel prix, et pas le prix normal, mais majoré, et dans certains secteurs comme le bois de construction, les stocks sont pléthoriques, et les prix explosent. Ce sont des oligopoles.

A rappeler, l'inflation du début des années 1970, concomitante aux USA avec son pic pétrolier.

Et le trucage qui est arrivé après.

 

 

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A
Drame !<br /> Les anciens passagers banquiers de la business class dans les avions ne veulent plus revenir.<br /> Adieu les juteuses marges faites grace à ces passagers par les compagnie aériennes.<br /> Donc un marché polarisé :<br /> Les tres riches en jet d'affaires et les autres en avion charter ???<br /> <br /> Plunge In Bankers' Business Travel Unlikely To Improve, Despite COVID Re-Opening<br /> https://www.zerohedge.com/markets/business-travel-bankers-expected-plunge-despite-covid-re-opening
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A
Staline va prêter serment en tant que nouveau chef d'un État indien<br /> https://fr.sputniknews.com/international/202105031045550776-staline-va-preter-serment-en-tant-que-nouveau-chef-dun-etat-indien/<br /> Nommé en l’honneur du dirigeant soviétique, Muthuvel Karunanidhi Staline sera le ministre en chef de l'État indien du Tamil Nadu suite aux récentes élections législatives. En Russie, il avait connu par le passé des désagréments en lien avec son nom.
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S
J'ai souvenir d'un pote qui après la coopération (un vieux truc des années 70-80) était resté pour monter des activités en Afrique. Après la Côte d'Ivoire et la Centrafrique (déjà pas facile), il avait fini au Nigéria. Il habitait en périphérie de Lagos et sa tôle était un poil plus en "banlieue". Tous les jours, à l'aller comme au retour, il y avait des barrages de "contrôle" des déplacements (police ou armée) et il devait, au milieu de son passeport, laisser des billets de monnaie locale pour passer. Le plus dur était la bonne estimation fonction des nouvelles éco du jour, des éventuels oublis de solde des contrôleurs ou autre. Il a quand même fini par ne plus supporter et est rentré. Et c'était il y a plus de 25 ans. Maintenant, avec en plus les milices armées toutes plus ou moins "religieuses", je pense que cela doit craindre nettement plus.
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L
Pareil a lomé au togo après le couché de soleil. Il y a aussi 25 ans ;))