NIOUZES ENERGETIQUES 27/05/2021
La Chine reconnait avoir des problèmes d'approvisionnement en uranium et des réserves limitées, et un approvisionnement international défaillant. Elle veut extraire de l'uranium de l'eau de mer.
On peut lui souhaiter bonne chance, en connaissant déjà le résultat.
Namibie, on a trouvé LE gisement géant de pétrole et gaz. 100 milliards de barils. Intéressant. Dommage que tous les autres gisements défaillent, et attendons de voir ce que sera réellement le gisement. Quand bien même serait il aussi important qu'il est dit, on risque bien de se retrouver dans une configuration "si la merde valait de l'or, les pauvres naitraient sans trou du cul."
Réinvention du chemin de fer au Canada, on veut électrifier les autoroutes. Je vais me faire l'avocat du diable. Et si on réutilisait le rail et si on produisait plus sur place ??? Oui je sais, je suis déplorable.
Taux de retour énergétique du solaire photovoltaïque, 45 pour 1. Autant dire que les concurrents sont grillés. Vous voulez couler EDF ? Mettez du photovoltaïque. Comme je l'ai dit, chez moi, les zones rurales sont autosuffisantes, au grand dam de la dite compagnie qui gonfle les devis pour ne pas les faire.
En même temps, le pic des énergies, notamment le pic de l'énergie des transports, le pétrole, entraine la décroissance de la construction immobilière. 2017 est aussi la date du pic automobile.
"Pire, les reculs les plus dommageables ont touché les zones dites tendues, l’Île-de-France (– 20,5 % de permis de construire en un an, à fin mars 2020), Provence-Alpes-Côte d’Azur (– 21,8 %), Auvergne-Rhône-Alpes (– 21 %)".
Au contraire, c'est salutaire, ce sont les zones les plus congestionnées. Gag de situation, "les maires bâtisseurs".
L'AIE ne veut pas l'arrêt total de la recherche gazière et pétrolière. Elle note simplement son décès, et comme toujours parle en code.
La livre a été construite sur le charbon, le dollar sur le pétrole. La fin de l'un rend l'autre beaucoup moins utile.
Article révélateur : "Une nouvelle donne géopolitique défavorable à la mondialisation des échanges".
C'est vrai que sans pétrole (ou avec seulement un peu moins), la mondialisation comme on l'a connu, c'est mal barré...
Les privilèges menacés de la bourgeoisie mondiale.
Après l’ouverture « de la boîte de Pandore du financement public » avec la crise sanitaire, la classe bénéficiaire du capitalisme financiarisé et mondialisé qui a profité depuis 40 ans d’une mise en concurrence généralisée et d’un monde inégalitaire devra désormais faire face à :
(note patrickienne : on va pas pleurer beaucoup, aucun empire n'est éternel).
une évolution démographique défavorable
un risque d’inflation
des mobilisations populaires demandant plus de justice fiscale (la fiscalité des entreprises, du revenu et du patrimoine, qui avait chuté depuis 1980 pourrait remonter), résultant de la hausse des inégalités, de plus en plus intolérable avec la massification de la misère au cœur de l’OCDE dans les mois et années à venir.
Le risque d'inflation outre-rhin, terreur de la population-parce-qu'elle-a-amené-Hitler, est le type de faux argument à la Goebbels, éternellement répété et éternellement faux.
L'inflation est de 1923, en 1933, c'est la déflation et les réductions budgétaires qui amènent Hitler au pouvoir. Les soviétiques voulaient pendre le président de la banque centrale, on aurait du.
La rigidité mentale teutonne est causée par l'existence, sur des centaines d'années de mines d'argent, très productives, qui ont produit plus que le Potosi. Elles permettaient de payer toutes les conneries monétaristes.
Le changement technique, les énergies renouvelables, sont le détonateurs. Elles emportent les situations acquises au profit du localisme. Tout changement technique emporte le monde d'avant et son "élite".
France. Avril 2021, la consommation pétrolière est toujours à la baisse. (Par rapport à 2019).
Crispations nationalistes ? Oui, quand le gâteau diminue, ça va ruer dans les brancards, et la fraternité humaine et le bisounoursisme sera une denrée vite dépréciée.
Puisqu'il faut finir par un gag, LREM va, pour faire face à la situation, changer de nom.