PLANNONS...
L'aéro-porc d'Heathrow est rentré de plain pied dans la nouvelle ère. Il a cumulé 4 milliards de dollars de pertes. Logiquement, il devrait être liquidé.
80,9 millions de passagers, dont 98 % pour des motifs futiles, en 2019, 21.5 prévus en 2021. Le fret, par contre s'est développé.
L'IATA avoue encore une grande crise, même si "ça va mieux". Enfin, si une baisse de 62.7 % par rapport à une de 65.2 % est une vraie bonne nouvelle.
Bon, côté réalité, c'est :
"American Airlines tire la sonnette d'alarme. La compagnie aérienne américaine a prévenu, lundi 26 juillet, que des retards de livraison de kérosène pourraient gêner ses opérations comme celles des pompiers luttant contre les incendies, et a demandé en conséquence à ses pilotes de limiter leur consommation de carburant. "Utilisez toutes les stratégies d'économie de carburant disponibles lorsque cela est possible", a écrit le responsable des opérations de vols, John Dudley, dans un message aux pilotes".
Bon, les petits canaillous lecteurs de ce blog ont été prévenus bien avant. Il y en a qui ont de la chance, hein ??? Il faut aussi se rouler par terre devant l'explication : les oléoducs privilégient essence et gazole.
On nous dit que contrairement à ce que l'on dit, les voitures thermiques roulerons encore en 2050. pour ça, aucun souci. S'il y a près de 40 millions de véhicules en circulation actuellement, il est strictement impossible qu'il y en ait autant en 2050, et sans doute même le 1/10 de ce chiffre est très optimiste. Surtout, si on ne consomme plus de pétrole, il n'y a plus de goudron, et donc, plus de réseau sur lequel rouler. Au mieux, des pistes, comme au Congo dans le Katanga, des pistes, jadis goudronnées, au mieux, des fonds d'égouts.
Côté rails, les chargeurs ont aimés être seuls sur le réseau ferroviaire "Les chargeurs ont aimé le rail sans grèves, travaux ni passagers", ce qui confirme ce que j'ai déjà dis, le voyageur est un indésirable total pour l'équilibre du dit réseau, sauf à monter, si il peut, et qu'on ait rien à foutre de lui. Un fret vivant, donc, et contrairement aux poulets, veaux, vaches, cochons, couvées, il s'occupe et se décharge tout seul. Traduit d'une manière encore plus claire : font chier ces passagers.
Côté fret maritime, "l'embouteillage maritime mondial cause une pénurie de produits", qu'on doit interpréter comme "Meeeeuuh, ça reviendra à la normal en 2020".
D'une manière générale, le "pic oil de la demande" est remplacée pour BP, par "L’étude balaye de la main le peak oil de la demande et pense que les pays, qui extraient un pétrole bon marché, vont privilégier le concept de "diminution des volumes pour vendre à un prix élevé" au lieu du "volume important et vendre à un prix bas"."
Explications : ce ne sera pas la chute de la demande qui donnera le "la", mais la chute de l'offre. Si on ne peut rien contre un mouvement, feignons d'en être les organisateurs.
Rappel : "De son côté Rystad Energy a fortement réduit ses estimations des réserves pétrolières mondiales à 1'725 milliards de barils contre 1'903 milliards l’année dernière".
Un grand classique, en 2020 on produit 30 milliards de barils, et les réserves, elles, diminuent de 180...
Moralité : dis moi quels sont tes besoins, je te dirais comment t'en passer...
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