CA CHAUFFE DUR !
Visiblement, les réserves de fossiles sont au plus bas.
La preuve ? On accélère la campagne réchauffiste. Ou plutôt, on réchauffe le réchauffisme. "il faut faire des efforts pour sauver la planéteuhhh".
Le GIEC, ce sont des FONCTIONNAIRES qui paient des SOI-DISANT EXPERTS pour nous dire qu'il y a réchauffement. Comme être climatologue, c'est pas un bon business financièrement parlant, un client pareille, qui paie sans compter, ça ne se refuse pas.
La vérité ? "La sagesse conventionnelle qui prévaut est que les États-Unis disposent d'un « approvisionnement de 200 ans » de charbon – parfois augmenté à « 400 ans » par les passionnés de l'industrie. Si c'est vrai, il y a évidemment une énorme incitation à construire l'infrastructure pour continuer à l'utiliser. Tel est l'argument essentiel du captage et de la séquestration du carbone : le charbon sera toujours abondant et bon marché, nous « devons » donc continuer à le brûler, nous devons donc trouver un moyen d'enterrer sa pollution carbone". Ce texte, date de 2010.
"S'il y a beaucoup moins de charbon qu'on ne le pense généralement, le changement climatique n'est peut-être pas le plus gros problème de l'humanité . La plupart des scénarios de changement climatique les plus désastreux du GIEC supposent une demande et une utilisation d'énergie sans cesse croissantes, et donc des émissions de CO2 sans cesse croissantes. Mais ces modèles ont tendance à ne pas prêter attention au monde physique. Si certaines des nouvelles recherches sur les réserves de charbon sont exactes, il est mathématiquement impossible d'émettre autant que les scénarios haut de gamme du GIEC. Il n'y aura tout simplement pas assez de combustibles fossiles".
Les réserves du GIEC sont simplement virtuelles. Pour bousiller le climat, le charbon, il faut le brûler dans le monde réel.
"Maintenant, pour ceux d'entre vous qui n'ont pas de calendrier : 2011 c'est bientôt ! Pensez-y : dans 40 ans, malgré la croissance de la population et de la demande d'énergie, il y aura environ la moitié du charbon disponible qu'il n'y en a actuellement. C'est un grand soulagement pour l'atmosphère mais de sérieux problèmes pour, vous savez, les gens". Note patrickienne : 40 ans, c'est très optimiste. pour les ZUSA, c'est en 2020. Mais le texte date de 2011.
Voici un bon deux parties sur le sujet de Joe Romm :
- L'approvisionnement américain en charbon pourrait ne durer que 10 à 20 ans
- L'ensemble de l'effort de « charbon propre » pourrait être vain,
Comme conte de fée, vous pouvez suivre le GIEC, ou la trilogie de sissi impératrice. Pour la culture perso, je conseille Sissi, ça apprend beaucoup de choses, contrairement au GIEC, ramassis de connards. (Notamment, montre une Autriche qui voulait se réhabiliter -en 1955-, en montrant un régime austro-hongrois bon enfant. Régime austro-hongrois et François Joseph qui étaient haïs par Hitler, mais qui a toujours conservé pour les dames, la galanterie impériale autrichienne).
En 1865, Jevons contredit les affirmations officielles qui disaient que la Grande Bretagne avait 1000 ans de charbon devant elle. Il prédit que ce serait fini en 2000. officiellement, 23.3 % des réserves de charbon sont aux USA.
Visiblement, ces réserves sont très surévaluées, la powder river basin n'a que 25 milliards de tonnes exploitables, au lieu de 300 (sur 1150 milliards sur le site), et seules 5 sont en exploitation. Comme les sociétés charbonnières ont toutes été mises sous la protection de la loi sur les faillites, on peut douter même qu'ils aillent au bout de ces 5 milliards. Les réserves diminuent deux fois plus vite que l'exploitation, et il reste globalement une quinzaine de milliards de tonnes réellement exploitables sur la totalité du pays. Chose étonnante d'ailleurs, car les 2/3 sont situées en dehors du gisement le plus conséquent (Powder river basin), et qu'il constitue sans doute les 2/3 des réserves.
Pour l'USGS "Les réserves sont réévaluées à 40 ans « au maximum », soit au plus 35 ans à partir de 2020". Il faut noter que ce "au maximum", est le résultat de négociations politiques. La réalité, donc, doit être plus près des 10 ans pour une part significative de la production.
Il est clair aussi que l'activité extractrice consommera beaucoup plus d'une énergie en déplétion. Il faudra allégrement multiplier par 5, 6 ou 7 l'extraction de certains minéraux.
Pour le charbon, on s'aperçoit là aussi du même syndrome que pour le pétrole. Malgré les extractions, les réserves officielles ne baissent jamais. Ou si peu.
Même dans les endroits où le charbon est présenté comme triomphant, comme la Pologne, la production est en déclin sévère et le gouvernement polonais fait comme tous les autres, il gère en extinction, même s'il prend son temps. Depuis 1990, la production a reculé de 54 %. 80 % des mines sont en déficit.
A tout seigneur, tout honneur, la Chine. Là aussi, problèmes. Les prix du charbon flambent, donnant certes un peu d'oxygène à la filière, mais le problème, c'est que les coûts de production flambent aussi. Les clients vont se raréfier, donc, entrainant une baisse de la demande, et une baisse des prix. 70 % des mines chinoises n'étaient pas rentables...
"un pays qui vit en vase clos avec des frontières chinoises restées fermées depuis l’épidémie l’an dernier". Donc, réduction, quand même, de consommation pétrolière...
"Ainsi, la confusion n'est pas tant celle des pics pétroliers. Au lieu de cela, la confusion est celle des économistes et des scientifiques qui construisent des modèles basés sur l'histoire passée. Ces modèles manquent les points de retournement qui se produisent à l'approche des limites. Ils supposent que les modèles futurs reproduisent les modèles passés, mais ce n'est pas ce qui se passe dans un monde fini. Si nous vivons dans un monde sans limites, leurs modèles devraient corriger. Cette confusion est très ancrée dans la pensée d'aujourd'hui". Gail Tverberg.