LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE N'EST PAS A BLAMER
10 Août 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement
Dans les gigantesques incendies de l'ouest américain. C'est le changement de mode de gestion des forêts, et l'usage qu'en font les hommes.
Dans une Europe où le bois était rare, tout était récupéré, la moindre brindille trainant par terre était la part des pauvres. En se transposant dans les nouveaux mondes, ils ont aussi trainé cette culture de récupération, alors que les indigènes américains avaient plutôt celle du brûlis. Pourquoi ? Parce qu'ils n'avaient pas les instruments de fer pour travailler la terre, et pour le maïs, par exemple, c'était le bâton à fouir qui était d'usage, le topinambour ou la pomme de terre aussi, ne nécessite pas non plus, un gros travail, si on brûle préalablement.
Jared Diamond note que la nouvelle Angleterre des indiens était mise en feu toutes les années, c'était vrai aussi pour la Californie et l'Australie.
« Avant la colonisation euro-américaine, de grands feux de cimes remplaçant les peuplements brûlaient les forêts côtières du nord-ouest du Pacifique tous les 200 à 500 ans. De plus petits feux de surface ont revisité les forêts intérieures sèches aussi souvent que tous les 4 à 20 ans. Les intervalles et l'intensité des feux de forêt de la cascade du côté ouest sont tombés quelque part entre les deux. »
C'est la non exploitation des forêts qui est en cause.
"Une gestion judicieuse des forêts est nécessaire, soit par des brûlages réguliers, généralisés et de faible intensité, comme le faisaient les Amérindiens, soit par une gestion forestière active, y compris une exploitation forestière intensive et des efforts de débroussaillage et de lutte contre les incendies, comme le faisaient les gouvernements avant 1990. Ces outils, pas des dépenses massives et mal orientées sur le changement climatique, sont le meilleur espoir d'empêcher les vies et les moyens de subsistance des Occidentaux d'être consumés par les flammes".
L'occidental qui vit en campagne, lui, ne tire aucune ressource de ses alentours immédiats, quand il n'a pas crée une forêt dans son terrain de 1000 m2.
A une époque, j'ai utilisé le terme de "forêt-lotissement". Je pense que le terme est vrai. Et une forêt, ça finit toujours par flamber.
Si on veut réduire drastiquement les contaminations covididotes, il faut :
"Considérées comme un système non linéaire complexe, les variantes pandémiques ne peuvent être contrôlées qu'en élaguant de manière drastique les connexions physiques entre des groupes mondiaux disparates , ce qui signifie effectivement mettre fin au flux illimité d'individus autour de la planète".
La route de la soie nous a amené la peste noire. La nouvelle route de la soie et les liaisons mondiales nous amènerons bien pire.
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