EN AVANT POUR LA NOUVELLE NORMALITE
27 Septembre 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Une compagnie d'électricité chinoise prévient ses clients, les délestages vont devenir la nouvelle norme. Certaines usines s'équipent de génératrices diesel.
La norme dans la France d'après guerre. On travaillait quand on pouvait.
Le problème est un problème général d'approvisionnement énergétique. Accuser l'Allemagne et son charbon est puéril. Le charbon est en recul en Allemagne, au niveau de l'exploitation, elle a totalement cessé. Seul le lignite est extrait. La Pologne et la république Tchèque sont les seuls producteurs européens et sont en déplétion.
Pour Gail Tverberg, la Russie est désormais trop légère pour alimenter la totalité des besoins de l'Europe occidentale en gaz, et les pays du moyen orient sont désormais assez grand pour absorber la totalité de leur production et préférer l'exportation du pétrole (une bonne partie était brûlée dans les centrales thermiques). En Europe, appelons un chat un chat, c'est le marché unique qui fait flamber les prix de l'électricité, en alignant les prix sur le prix le plus cher.
En plus, les traités européens plafonnent les fournisseurs... Une belle bande de cons. Sur le "mort aux cons", de la Jeep de Dronne en 1944, Leclerc, lui, aurait dit que de toutes façons on n'aurait pas assez de munitions. De Gaulle, lui aurait dit "Vaste programme, Dronne, vaste programme".
On ne peut que constater la justesse des vues données à Leclerc et à De Gaulle.
Dire que certains s'alarment du "réchauffement climatique", sans qu'on se pose la question des réserves disponibles. Or, ce qui se pose là, c'est la conflagration entre une tendance exponentielle et une production qui plafonne. Or, le club de presse qu'est le GIEC ne prend aucunement en compte le fait que les réserves ne seront pas suffisantes pour assurer une croissance sans fin. Et qu'elles sont manifestement, très surestimées.
Davos, lui, revient en 1939, avec sa carte de rationnement (et son marché noir) : "Davos. L’idée de la carte de crédit bloquée par un quota « CO² »…"
Mais on notera que c'est pour la bonne côse : sauver la planète. (En sacrifiant, par exemple, ses habitants).
Comme l'a dit Gail Tverberg, avoir une monnaie reposant sur l'électricité, c'est pas une bonne idée.
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