PREVISIONS...
12 Octobre 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
La dernière cartouche de la société thermo-industrielle, ce sont les énergies renouvelables, qui vont quintupler leurs productions, ce qui parait vraisemblable (dans certains domaines, on est parti de zéro, donc c'était facile de faire mieux), et il y a dans l'appréciation de l'EIA, certains non sens.
Pétrole, gaz naturel, charbon, devraient continuer voir leur production augmenter, c'est impossible. Le nucléaire devrait stagner, c'est tout aussi impossible.
Quand à Macron, qui veut investir un milliard dans le nucléaire, il y a de quoi mourir de rire, devant une telle modicité. C'est pas avec ça qu'on relancera quoi que ce soit.
Le charbon, il n'y a qu'à voir le problème chinois. Même si certaines mines se sont vu admonester de produire plus de cent millions de tonnes supplémentaires, il n'est pas dit qu'elles réussissent (il faut avoir les capacités et la main d'oeuvre disponible), et les infrastructures pour les véhiculer, ce qui est loin aussi, d'être évident. Comme un athlète surentrainé, on risque le claquage, facilement.
Quand le financial Times titre comme le fait mon co-auteur, Alexandre Karadimas, "l'économie de la pénurie", (lui dit pénurie + internet, enfin, sauf en Chine plusieurs fois par jour, quand il n'y a plus de jus), il faut pour les sceptiques se faire une raison, c'est vrai.
Mais, nous, nous n'avons aucun intérêt à raconter des salades, au contraire des producteur de gaz, de charbon et de pétrole.
Raconter des salades a une bonne excuse. Sans cela, ils sont incapables de continuer à fonctionner, et a fortiori, trouver des financements. C'est le phénomène de fuite, et les actionnaires actuels, eux, quitteraient aussi le navire.
Le charbon européen est fini (même en Pologne et en Allemagne), il ne cesse de décliner, il ne se maintient qu'en Russie, le charbon US (390 ans de réserves, prétendait on), a perdu en dix ans, la moitié de ses plumes, pour l'autre moitié, c'est la décennie 2020. Il ne restera qu'un reliquat.
Quand à la Chine, comment croire simplement, que la production à hauteur de 4 milliards/an, va continuer longtemps ? Surtout si on accélère ou essayons d'accélérer encore...
On se demande aussi où seraient exploitées les réserves de charbon ? Australie ? Inde ? Laissez moi rire. Peut être peuvent ils légèrement augmenter leurs extractions, mais pour toutes les ressources, les faciles ont été extraites, restent les plus compliquées et les plus difficiles. La Chine, possédant elle même, sa "rust belt", avait entrepris d'avouer son pic charbonnier, camouflé sous le nom de "transition énergétique" pour "sauver la planète".
Pour le gaz et le pétrole, c'est la même chose, avec la circonstance aggravante que des pays n'ont que ça comme ressource, et que donc, elles ne vont jamais vous dire qu'elles sont à cours. On le verra quand ce sera vraiment visible.
La vérité est simple. La gamelle se vide, et cela va être visible même pour les "négationnistes", du pic fossile.
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