I'M HAPPY
je me sens l'âme de Droopy quand je lis certaines nouvelles -You know what ? I'm happy !":
- les premiers qui m'ont fait m'écrouler sur le sol tellement je rigolais, c'est Airbus, pardon, aircar, qui prévoit 39 000 nouveaux appareils, en 2040, en réalité, 39 020 (soyons précis) contre 39 213, portant la flotte mondiale à 46 720, faisant preuve d'un pessimisme extrême par rapport à boing-boing, qui lui, voit 43 610 nouveaux appareils dans le ciel. COP 2016978 oblige, les consommations seront réduites de 15 %. Ouf. Mais là où j'ai carrément failli me pisser dessus, c'est quand j'ai lu , le "marché aura besoin"... Là, j'ai savouré. Emirates, notamment, vient de perdre 1,6 milliards récemment. Indigo partenair vient de commander 255 avions chez aircar, pour des compagnies dont tout le monde ignorait l'existence (je sais, je suis mauvaise langue). Faute de véhiculer les veaux, boing-boing, elle, transforme ses appareils en cargos.
Pouvoir dire autant de conneries sans défaillir, c'est méritoire.
- Gabriel Attal reconnait que le clapotis, ou épidémie de coronavirus, était de 2 % des hospitalisations en 2020 et 5 % des patients en réanimation. Les patients en réanimation, covid ou pas, ayant une fâcheuse tendance à mourir, mais pas tellement plus que les autres 16 % contre 11 %.
De plus :
- 0.6% des gens de plus de 80 ans sont décédés du Covid à l’hôpital alors que, nous dit Blachier, les insuffisances cardiaques tuent 15% de cette classe d’âge chaque année ;
- Il est apparu que la grippe attaque les personnes sans comorbidité de façon plus virulente que le Covid !
Nous aurait on menti ? (réponse : oui).
- Nucléaire, ou l'art de passer pour un con sans faiblir. Bon, visiblement, personne dans les cercles dirigeants ne veulent tenir compte de la déplétion de l'uranium, mais cela, c'est habituel, et le bredin Elyséen ne s'est pas aperçu que tout le biotope économique qui gravitait autour de la construction des centrales avait disparu, que sa reconstitution avec l'EPR de Flamanville, visiblement, c'était pas ça. De toutes façons, les EPR, c'est trop compliqué, visiblement.
- Gigantesque diner de cons, ou Cop se termine comme prévu. Personne n'anticipe rien, et même pas les multiples déplétions, gros mot interdit chez les business as usual. Et puis, des fois que certains seraient pas assez cons pour ne pas comprendre... "Il s’agit plutôt d’un effondrement économique systémique total, c’est-à-dire que les citoyens américains n’ont plus de chauffage ni de nourriture. Il n’y aura pas non plus d’essence ni de pièces détachées pour réparer les voitures (et les camions) en panne".
- L'occident devient la Havane de l'automobile ? C'est le principe. Le parc vieillit, est entretenu ou pas, cet comme me le signal un lecteur, la pénurie de pièces détachées automobiles vide les entrepôts.
Comme je l'ai dit, l'effondrement, c'est d'abord un processus, qui devient événement :
« Les économies et les sociétés s’effondrent lentement, puis un peu plus, puis d’un seul coup. Nous semblons être dans la période intermédiaire de cette trajectoire [aux États-Unis]. La partie lente a commencé en mars 2020, lorsque les politiciens du monde entier ont imaginé que ce ne serait pas une grosse affaire d’arrêter l’économie et de la redémarrer une fois que le virus serait parti ».
A l'image de politichiens qui croient qu'il suffit de le décider pour que le nucléaire redémarre. De fait, une fois les capacités détruites, totalement ou en partie, il n'y a plus rien.
C'est la France de l'hiver 1944-1945 sans doute le plus dur de la période.
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