SON MEILLEUR ENNEMI, SA MEILLEURE JUSTIFICATION...
Comme je l'avais déjà dit, Lech Walesa a été élu comme président de la république. A 75 %. A la seconde tentative, il a été battu à 49 % des voix, et à la troisième, il s'est évaporé à 1.
L'idiot n'avait pas compris que le peuple polonais ne rejetait pas TOUT le système soviétique.
Il a fait passer une chose courante en Pologne, l'anti-russisme, pour de l'anti-soviétisme. Mais ce n'était pas le cas...
Toujours est il qu'il veut réduire la population de Russie à 50 millions (elle est proche de 150), sans dire comment. Mais en pensant très fort, tel ce général américain, qu'il faudrait en exterminer la plus grande partie.
L'idiot polonais, n'a pas compris qu'il donnait, comme le général US, sa meilleure justification à la guerre en Ukraine.
Je ne dis pas Vladimir Poutine, car cela voudrait dire qu'il a pris seul cette décision, forçant et intimidant tout le monde.
Les réactions des lecteurs occidentaux se révèlent, aussi, sectaires souvent. Pas toujours, mais la haine du russe, supposé mal guéri de son communisme est là, avec son goût pour les tyrans, au contraire de not' Macron, si respectueux des libertés dimoucratiques si douloureusement atteintes (mots interdits, vaccination, covid, pass sanitaire, Lbd, gilets jaunes). Mots autorisés, RSA = feignasses, retraités = salopiots de profiteurs, smic = privilège insupportable, contrat de travail = à abolir.
Pour Poutine tyran seul et intimidant, c'est loin d'être le cas, et visiblement, en Russie, l'heure est à la "grande guerre patriotique" et à "la guerre sacrée".
Loin des populations hédonistes occidentales, des bruits de bottes viennent répondre à tous ces archanges exterminateurs occidentaux de venir les trouver... Ils veulent les tuer ? Qu'ils essaient ! Ils vont le regretter !
La réaction du public, en 2012 déjà, est significative. Tout le monde se lève, la chanson n'est pas chantée, mais hurlée, brandie. D'ailleurs, Elena Vaenga chante les chansons de guerre, comme une chanson de guerre, guerrierement ! Le sens premier du mot "slogan" (cri de guerre).
Il est clair aussi que le dialogue de 1916 est d'actualité.
-"pourvu qu'ils tiennent !
- qui ça ?
- les civils !"
Il me semble sûr que le front russe intérieur semble solide. Le front intérieur occidental, où l'on veut faire avaler un programme "grand reset" semble lui, bien moins fort. Et même pas du tout.
Surtout avec des populations, totalement incapable de penser en dehors de son hédonisme formaté et forcené. On le voit, ceux qui le peuvent, ne pensent qu'à partir en voyage, en croisière, "faire", quelque chose, cette année pour rattraper deux années dont ils ont été injustement privés. Manque de bol, ce qui va apparaitre, c'est la flambée du prix de l'électricité, du gaz et du pétrole, en attendant leur rationnement, la "norme" soviétique.
Ce qui intéresse les Français au premier chef, car les Français sentent confusément que le Système, afin de se disculper, essaye de faire porter le chapeau de la mégacrise économique et sociale actuelle aux Russes. La guerre a effectivement lieu sur deux fronts : le front militaire, et le front économique, qu’on appelle communément « les sanctions ».
Le plus simple pour les occidentaux, c'est de reconnaitre leur défaite en Ukraine, avant qu'elle ne s'aggrave.
On assiste à un affrontement intra capitaliste dans le monde occidental. Les capitalistes de l'économie réelle, contre ceux de l'économie financière. L'économie financière, qui, avec BHL croyait mater la Russie à coups d'euros et de dollars, corrompant les autres avec des valises de billets. De l'autre, on vient de comprendre que pour faire la guerre, il fallait des usines qu'on avait plus, des carnets de commandes, déjà pleins pour plusieurs années, mais pour taper sur les zoulous, avec un ciel unanimement OTAN.
Les usines capables de productions de masse pas cher, c'est en Russie, et en Chine. C'est pas l'idéal pour arroser les positions ennemis par des marmitages sans fin.
Côté Niouzes en France, derrière la langue de bois, on apprend d'un général (Trinquant), les pertes réelles des russes en chars : 200 pour 137 jours de combats. Autant dire qu'ils ne perdent pratiquement rien en la matière. En plus, perdre est peu précis militairement. Cela veut il dire, détruit complétement ou endommagé et reconduit vers l'arrière pour réparations ? Equipage tué ou sorti indemne ? Cela traduit, de fait, des pertes faibles, voire très faibles.
Le point commun entre ceux qui affrontent la Russie, c'est la croyance en une victoire décisive et rapide, et l'on voit que visiblement, ça foire complétement, comme Hitler en 1941, les japonais en 1939 (Khalkhin Gol), les français en 1811, plus tôt encore, polonais et suédois...