A DROITE OU A GAUCHE ?
Remontrances sont faites à Bardella et au RN : "ils ne devraient pas se réclamer de la Résistance ". A la limite, personne aujourd'hui, ne devrait s'en réclamait, encore moins la gauche suprémaciste oxydentale, nazifiée jusqu'à l'os, considérant tous les "autres" pays comme des sauvages à éduquer, par "l'asile politique", qu'ils veulent étendre sans cesse.
Pour ce qui est de l'historique, on voit la chambre front populaire voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, homme considéré comme "à gauche" (il était très bien noté dans "l'affaire des fiches"), avec un président du conseil, à gauche aussi, Pierre Laval, socialiste fut il indépendant.
La résistance, à l'origine, est largement, même très largement à droite. Au parti communiste, seul Duclos et quelques militantes se démarquent un peu de la ligne du parti en juillet 1940. C'est pour cela qu'il sera candidat communiste à la présidentielle de 1969. Mitterrand, lui, est un gaullo-pétainiste de la première heure. S'il aide à l'évasion des prisonniers de guerre, Vichy n'est pas contre, s'il chahute des meetings d'ultra collaborationnistes, c'est aussi avec le soutien de Vichy, ces ultras sont d'ailleurs très mal considérés par les allemands eux mêmes, au mieux, des torche-culs.
Estienne d'Orves, premier fusillé du mont Valérien était nettement monarchiste, ainsi que Gilbert Renault (colonel Rémy), qui participât aux émeutes de 1934, résistant de la première heure, rompt avec De Gaulle en plaidant la réhabilitation de Pétain : "On avait besoin des deux". Rémy ramène Grenier, représentant le PCF à Londres, malgré tout son anticommunisme personnel.
De la Rocque fut arrêté par les allemands, et le PSF largement représenté dans la résistance, et vit beaucoup de ses membres arrêtés et déportés. "Le PSF est interdit en zone occupée, les Allemands lui reprochant de ne pas être assez pro-allemand ni antisémite". C'est d'ailleurs le seul parti politique qu'ils aient eu à dissoudre.
Non, la résistance n'était pas "de gauche", et certainement pas communiste en 1940.
Aujourd'hui, la gauche, "démocrate" à l'américaine, est nettement belliciste, puritaine, suprémaciste oxydentale, et pour elle le mot "démocratie", justifie toutes les horreurs. Elle est donc nettement, nazifiée.
Hitler n'a rien inventé dans le nazisme. L'aristocratie anglaise a tout crée.
Le fanatisme à un autre nom : le puritanisme.
Le camp de concentration à 80 % de mortalité, à savoir le "workhouse", avec la classique prison qu'on n'arrivait à vider -provisoirement- qu'en déportant en masse dans les colonies, là aussi, avec une mortalité effroyable dans d'infâmes bâtiments sur le point de couler n'ayant rien à envier aux wagons des déportés. Le racisme anti-celte était le norme, la dépopulation une politique concernant aussi bien l'Ecosse que l'Irlande et leurs populations, considérés comme des sous hommes.
Les historiens britanniques estiment qu'en deux siècles, les famines importantes -plus de 1 million de victimes- ont tués 60 millions de personnes en Inde, toutes confondues, on atteint les 100 millions, la "fourchette" supérieure, elle, atteint le milliard de morts sur 200 ans. La part dans le PNB mondial a baissé entre 1760 et 1947 de 23 à 4 %.
De fait, si les anglais ont réussi à tuer un million d'irlandais sur 8 millions en une seule famine, celle de la pomme de terre, le chiffre proche du milliard ne m'étonne pas, la population indienne en 1750 étant déjà de 150 à 175 millions d'habitants. Une politique constante de famine. On multiplie aussi les Kapos en créant des castes de privilégiés, en transmutant le fonctionnaire indien en landlord, le laird écossais élu en lord héréditaire, en implantant des propriétaires en Irlande aux dépens de la population à laquelle on confisque les terres.
En Europe, la répression des classes populaires allait bon train, avec élections, "droits" nombreux, abstraits, mais jamais appliqués (sauf pour Ladys and gentlemen). Et une bonne grosse bonne conscience et un sentiment de supériorité et d'infaillibilité assumé.
Aux USA, la dette de servage, dite dette étudiante, est sur le point d'imploser : des études de merde donne un métier de merde, et pas de quoi la rembourser.
Dans la cas indien, la détresse économique pendant la deuxième guerre mondiale permit sans peine de gonfler l'armée des indes de 200 000 à 2 500 000 hommes, vieille tactique qui consisté à s'engager pour ne pas mourir de faim et aider sa famille. Les ouvriers syndiqués aussi, nécessaires, furent épargnés.
On le voit, le nazisme n'a rien inventé, le puritanisme anglo a toujours su bien se vendre, même en commettant les génocides à la pelle. Une bonne conscience, largement teintée de gauchisme et de progressisme des "droits", diverses et variés, mais dont tout le monde se fout.