BILLET D'HUMEUR. LA FIN DE TOUTES LIMITES.
Je pars sur un tweet de Di Vizio.
"La France de 2023 : des patients soignés sur le parking des hôpitaux , des manifs chargées par des policiers bientôt formés en deux heures et trente minutes s’ils prennent l’option matraque , un people qui a ruiné la vie d’une famille qui fait la fête en boîte de nuit au son de : on ne juge pas s’il vous plaît , des pauvres qui sont de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus riches, des scènes de guerre à la suite d’une possible bavure policière : une de plus face à un mineur au volant d’une voiture que 95% de la population ne pourra jamais se payer, des médicaments en rupture et le tout au milieu de ministres mis en examen et d’ex ministres qui refusent de se présenter devant leurs juges ! Il fait bon vivre en France : nul doute ! Ah et j’oubliais les casseroles : très dangereuses les casseroles !!!"
On voit d'abord que l'option matraque, c'est pour la revendication sociale. Interdite pour la délinquance ou pour le sociétale.
Pourtant, l'option matraque, dans "la plus grande démocratie du monde", c'est à dire l'Inde, est couramment pratiquée pour la délinquance, et personne, pas même les frappés ne s'en plaint.
Comme on est resté civilisé en Inde, on y applique, bien que rarement la peine de mort. C'est regrettable (cette application rare). Pour la dernière exécution groupée (4), 6 personnes avaient violé une femme dans un bus, en fin de compte, un des comparses l'avait pénétré avec une barre de fer courbe, certainement un pied de biche, par le sexe et l'anus, arrachant 95 % de l'intestin grêle. Puis, son ami et elle, dénudés, avaient été jetés sur la route, nus, et ils avaient tenté, sans réussir, de les écraser. Elle est morte 15 jours plus tard.
Un des coupables s'est pendu en prison, les 4 autres ont été exécutés, un mineur, condamné à 3 ans de prison.
Il faut dire aussi que la police indienne n'a aucun état d'âme à abattre quand elle intervient. Pour les attentats de Bombay, un seul comparse a comparu en justice.
L'Inde est pourtant un état de droit pointilleux, hérité des anglo-saxon.
Quand au poivrot-drogué-homo-meurtrier, on peut s'étonner qu'il puisse encore aller financièrement en boite de nuit, après ses actes. Il aurait été logique qu'on lui prenne tout et qu'il se retrouve sur la paille, à défaut de se trouver sur la paille du cachot.
Pour ce qui est du jeune Nahel, il est très facile de rejeter la faute sur le policier. Pour les coupables, je citerais :
- le relativisme de tous ceux qui conduisent sans avoir l'âge, le permis, l'assurance. Et tous ceux qui trouvent cela normal.
- la location de voitures, dans les banlieues, surtout les très grosses, servent souvent à commettre des infractions routières importantes. Respect de la propriété privé, celle-ci n'est jamais saisie.
- le relativisme de ceux qui ne considèrent pas la voiture pour ce qu'elle peut être : une arme par destination, plus meurtrière dans le monde que les armes à feu. 1 300 000 morts dans un cas, moins de 200 000 dans l'autre... (statistiques mondiales).
- l'usage d'une arme à feu est à bien maitriser. Sur ce plan là, les budgets de police sont strictement ridicules. De plus, il n'est pas conseiller de bousculer en redémarrant quelqu'un qui vous tient en joue.
- dans beaucoup de pays mêmes démocratiques, on vous guérit très vite de l'envie de forcer un barrage de police. Les occupants sont tellement truffés de plombs qu'ils doublent leur poids. Personne n'a envie de le faire, et si on le fait, on ne le fait qu'une fois.
- le relativisme de ceux qui considèrent comme normal de rouler bourré/drogué et normal de ceux qui forcent les barrages. C'est d'autant plus vrai que risque quelqu'un même bourré/drogué s'il s'arrête ? De fait, à part se faire faire les gros yeux...
- le relativisme des parents et des autorités, qui se dispensent de punir et d'éduquer quand c'était temps. Dans beaucoup de cas, leur laxisme a tué.
- le racisme structurel de la gauche, qui considère que le négro/zarbi/niakoué (mots interdits !), est aussi structurellement un délinquant, et que c'est normal.
- le relativisme judiciaire, qui a bien été résumé par François Mitterrand : "Les victimes sont indemnisés par leur compagnie d'assurance". Seulement, la compagnie d'assurance n'est pas là pour gérer la société, c'est l'état, qui ne doit, en aucun cas, tolérer la délinquance, aucune délinquance. Ni petite, ni grande.
- le gargarisme de "l'état de droit" qu'on chante à toutes les sauces. Staline aussi, pratiquait aussi l'état de droit de manière résolue. Il n'a jamais fait que ça, d'ailleurs. Tous les états ne font que ça.
- Les oukazes de l'ordre moral. La peine de mort, c'est pô bien. La prison, c'est pô bien. La matraque du poulet, c'est pô bien. Pour ce qui est de la matraque, comme je l'ai dit, le policier indien en use abondamment. De fait, l'abolition des peines de prisons, c'est parce que celle-ci coûte cher. Comme on a fait l'impasse sur toutes les autres formes de punitions, on se retrouve totalement démuni. L'insolvable ne risque absolument rien.
"Le progressisme est une barbarie", surtout le féminisme. Il dévalue tout.
- les autorités politiques sont systématiquement lâches et veules.
- La casserole, elle, politiquement incorrecte et rebelle, est pourchassée.