GO JOHNNY GO...
31 Juillet 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #transport aérien
La mémoire de certains me parait défaillante. En effet, parler de rebond de certains secteurs, comme l'aérien, est franchement, croquignolesque.
Le secteur est d'une fragilité de cristal, la compagnie indienne go first, était en faillite en mai.
Heathrow a des problèmes : "Les compagnies aériennes arrivant à Londres-Heathrow sont priées de transporter autant de kérosène supplémentaire que possible dans les réservoirs de leurs avions en raison de problèmes d’approvisionnement".
On voit d'ailleurs tous les dysfonctionnement de la société dans ces sociétés de transports qui n'arrivent plus à gérer les flux. C'est d'ailleurs normal. Il faudrait investir dans un matériel, qui pour une bonne partie est totalement inutile la moitié du temps. C'est le cas des "grandes vacances". Donc, la logique, c'est, pour le départeur, la voiture. Sans compter, bien entendu, le délire des prix, qui s'aligne sur ce défaut d'investissement.
Comme on disait pendant la seconde guerre mondiale, en train, on part quand on peut, on arrive de même, et les râleurs peuvent descendre et marcher s'ils ne sont pas content, ça fera de la place aux autres...
Bien entendu, aucun acteur économique du secteur ne vous dira qu'à long terme, leur bizness, c'est du foutu.
Seulement, on est comme dans le cas "Cajino", dans un autre secteur. Les superprimous géants se partagent les dépouilles du plus faible, en abandonnant quelques carcasses d'os dans le désert. Pardon, dans les endroits où "la rentabilité économique n'est plus assurée". Merci aux brûleurs de grandes surfaces, qui ont permis à celles-ci d'en fermer sans "coût" férir.
C'est le cas de ces bureaux dans les grandes villes US et européennes, où les djeunecadredynamiques ne viennent plus ou moins. Et où Ahmed et son kebab en bas de la rue a dû abandonner son minuscule local à 7000 $ (ou euros) par mois faute de clients, et juste après avoir été braqué ou brûlé.
Dans tous les cas, il suffit d'avoir des gens suffisamment crétins et stupides, mais bien placés. Ils ne savent que gérer la croissance, mais ni la stagnation, ni le déclin.
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