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COURRIER DE LECTEUR 14/12/2023

13 Décembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement

"Chute des dépenses alimentaires des ménages ? Oui sur le plan dépenses mais pas sur le plan quantitatif. Il y a le blocage des moyens d'existence car les charges ne cessent d'augmenter mais on est loin de la vraie nécessité .

Les étudiants qui chouinent aux restos du cœur n'ont jamais imaginé auparavant qu'ils étaient à charge de la société ou de leurs parents. Le monde réel fait son apparition et chacun va revenir au vrai sens de subvenir à ses besoins. Le système se met à jour pour toutes les strates de la société . Les plus fortunés n'y échappent pas car il n'y a pas plus radin qu'un riche !

Le manque peut se comprendre dans un monde où l'on a toujours eu tout en trop . J'ai été dans un pays de l'est peu après la chute du mur et j'avais été impressionnée de voir des rayonnages vides dans une épicerie . Maintenant on est encore loin de ce scénario chez nous.


Les années 2000 ont vu l'arrivée d'une génération qui n'a rien connu et qui est vierge de tout tracas . Les trente glorieuses , la crise du pétrole des années 70 , la montée du chômage et l'inflation on fait des vagues qui n'existent pas pour cette nouvelle génération. Pour eux tout est pilotable par un smartphone et il n'y a pas de souci pour obtenir n'importe quoi en 24-48h .

Ils sont perchés mais la chute de l'arbre va être d'autant plus douloureuse ! J'ai vu un couple de jeunes ingénieurs vexés car ils ne comprenaient pas que leur banquier ne veuille pas financer l'achat d'un logement qu'ils convoitaient car ils n'avaient aucun apport .


Il y en a un paquet d'autres frustrations et de privations qui vont arriver bientôt pour cette génération".

Cette intervention d'internaute était digne d'être publiée en grand... Comme je l'ai souvent dit, dans notre monde les gens sont totalement paumés dans leur propre monde.

Il n'y a pas que les jeunes. Beaucoup pensent chez les plus de 70 ans, qu'il n'y a pas de problèmes. On trouvera toujours une solution. Comme on le fait depuis 70 ans. Sans comprendre que ce qui est demandé, c'est beaucoup trop gros. On ne remplace pas une chimiothérapie par de l'homéopathie.

Déjà, personne ne comprend que "sortir du fossile", c'est presque 8 milliards de morts. "On roulera en voitures électriques" ? Sur quel goudron ???

IA et contrôles en tous genres ? Sans électricité ? ça va être cocasse. De fait, la démodernisation se fait dans les agressions. Attaques au couteau... Le couteau en métal à 4000 ans. C'est tout à fait suffisant pour tuer.

De fait, le niveau de confort auquel on a "légitimement" droit, est très élevé, et comme il est dit, bien entendu, sous 48h max, sinon on pique un caca nerveux avec pipi par terre et roulage dedans...

le merveilleux monde "dématérialisé" n'existe pas, sans l'infrastructure derrière. Le aïephone qui permettrait de nous contrôler consomme une énergie monstrueuse, non pas pour la charge (ça reste mesuré sur ce plan là), mais pour le fonctionnement.

A l'instar des dinosaures, il va y avoir un phénomène d'adaptation. Et des morts. On les compte dans la grande distribution, avec les indépendants qui surnagent et les intégrés qui coulent.

Le citoyen lambda, lui, voit simplement, pour l'instant, devoir changer ses habitudes et bouleverser son schéma économique.

C'est plus haut que se joue pour le moment, la partie, chez les mastodontes.

Dans le logement, c'est la Bérézina, là aussi, parce que les schémas économiques, sont trop hauts, terrains trop chers, spéculation immobilière oblige, alors que dans les années 1950 on s'est surtout évertués à les acheter le moins cher possible.

Là aussi, on se lamente, pour pas grand chose. 286 000 logements "seulement", en 2023... ouaaaahhhh le niveau de 1992 ! Le prix de l'énergie incrémente les prix des matériaux, et contrairement à ce que l'on dit les taux d'emprunts ne sont pas l'élément déclencheur. Le prix était trop haut. En 1992, pour rappel, les taux immobiliers étaient à 9 %...

De fait, la facilité de la vie aujourd'hui, ça crée des jocrisses et des frustrés. Pas des gens heureux.

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A
L’économie va avoir « massivement » besoin de travailleurs étrangers, alerte le patronat<br /> https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/19/l-economie-va-avoir-massivement-besoin-de-travailleurs-etrangers-alerte-le-patronat_6206706_823448.html<br /> Après s’être longtemps tenu à distance des débats autour du projet de loi sur l’immigration, le président du Medef, Patrick Martin, a estimé, mardi 19 décembre, que « 3,9 millions de salariés étrangers » seront nécessaires « d’ici 2050 ».<br /> <br /> => Et les personnes qui sont au chomage. Qu'en fait-on ?<br /> <br /> => Et les futurs ajustements structurels qui vont faire baisser la dépense publique et donc la consommation des ménages comme cela c'est passé en Grèce.Qu'en fait-on ?<br /> <br /> => Quel ingénieur a a envie de rester faire sa vie dans un pays qui a de plus en plus d'insécurité et dont les services de base (éducation, santé) ne font que se dégrader ?<br /> <br /> Quand il y a une délocalisation massive des industries vers l'étranger comme cela est arrivé à la Chine ces 18 derniers mois, pas besoin de travailleurs étrangers. Par contre fuite de ces derniers et des locaux hors du pays faute d'emplois.<br /> <br /> Emigration massive de chinois en Thailande à cause du chomage élevé en Chine :<br /> Massive Young Chinese Move to Thailand, China Is Now Facing Its Largest Unemployment Push in History <br /> https://www.youtube.com/watch?v=k3eklXCFjEw
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L
Je ne pense que se soit la facilité de la vie qui rendent frustré. On n'est frustré de ne pas pouvoir avoir ou ne pas pouvoir être se que l'on aimerais être.<br /> Je pense que cette frustration viens du décalage entre le rêve, le virtuel et le repasse de mensonge généré par notre élite et la réalité observé par 90% du individu qui rame, qui divorce, qui vole et qui se fond voler.<br /> C'est leur colère refouler qui les frustrer, puisque si tu demande à beaucoup que faudrait-il faire. La réponse est pendre toutes cette oligarchie politique, financière et médiatique.<br /> Il sont frustré de ne pouvoir se défendre contre un système qui les oppresse de plus en plus.<br /> Le jour où cela va coincé on verra bien en quoi cette frustration va se transformer. Se ne serra sûrement pas beau à voir.<br /> Il ne faut pas confondre frustré et complètement largué. 😊😊
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C
La frustration est la réaction aux limites que la vie nous met . Chacun le vit à sa façon mais si personne n'a formé l'enfant de bas âge il sera dépourvu à l'âge adulte. La doltoisation de notre monde où la faute incombe aux autres quand un enfant abuse est caractéristique . A part les génies qui sont rares personne n'est doué pour quelque chose sans entrainement. Dans la nature les animaux doivent assurer leur survie ou devenir des objets de consommation chez le boucher du coin. <br /> Donc en résumé les années 2000 ont produit mondialement de futurs frustrés en masse sauf dans les pays autoritaires comme la Chine . Cherchez l'erreur . <br /> Les gens largués sont de tous temps les incapables et les erreurs du système . Maintenant on a un modèle de société qui prend soin de tout et de rien et donc ça ne facilite pas l'autonomie . D'un côté on déverse des flots de propagande sur le soi-disant individualisme et de l'autre on falsifie la réalité pour balader les gens . Quelle est la solution ? Se sortir le doigt du c.l !
G
"De fait, la facilité de la vie aujourd'hui, ça crée des jocrisses et des frustrés. Pas des gens heureux."<br /> Ce ne serait pas la la définition du wokisme???
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V
L'homme est psychologiquement fait pour avoir toujours plus. Si son niveau de vie matériel descend, il veut tuer. Depuis l'invention de l'agriculture et de l'élevage, les massacres se sont intensifiés. Les religions ont sûrement été inventés pour essayer de juguler ce phénomène.
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S
Non non l'homme n'est pas fait pour avoir toujours plus mais surtout pour vivre sans effort. Le ratio énergie disponible avec les technologies actuelles a effacé les muscles et l'idée d'effort et effacé le principe de manque et de frustration. Oui mais nous avons une classe sociale qui a maintenant l'intention de renverser la table : les écolos ! Pour l'instant ils sont comme de grands enfants et semblent redécouvrir le fil à couper le beurre , mais attention ! Quand on les pousse un peu comme font actuellement nos grands stratèges pour faire monter les prix de l'énergie il pourrait bien y avoir des surprises. <br /> On dirait comme un remake de la période hippie genre "Peace & Love ". L'esprit enfumé a généré des enfants qui ont des neurones un peu bizarres , qui ont des diplômes mais d' énormes lacunes grammaticales , roulent en trottinettes électriques sans réaliser le rappel à l'enfance facile à comprendre pour une personne normale . Ce nouveau monde à moitié puéril devient tout à coup maître d’œuvre de la transformation de notre société en cours de récréation. <br /> Quand on reprend les journaux des années 20-30 les pages étaient pleines d'accidents de la vie , meurtres , personnes écrasées , mendiants trucidés etc . Aujourd'hui un gamin est contrarié quand un prof lui donne une consigne ou une punition et voilà que le pays est pris dans la tourmente médiatique du sujet. <br /> Nous sommes dans une cour de récréation ....
A
"Pour eux tout est pilotable par un smartphone et il n'y a pas de souci pour obtenir n'importe quoi en 24-48h . "<br /> => cette phrase est tellement vrai.<br /> J'ai l'impression que pour une partie des personnes, une application sur smartphone permet de résoudre tous les problèmes (quand il n'y a pas de catastrophes naturelles qui met à bas le réseau).<br /> <br /> Un problème de valeur :<br /> Publicité rillettes Bordeau-Chesnel “nous n’avons pas les mêmes valeurs” - 1986<br /> https://www.youtube.com/watch?v=FdB-OgBfreE<br /> <br /> qui rend aveugle aux vrais nécessités de la vie :<br /> <br /> "Refuser de payer 4 euros pour sa santé mais avoir un Iphone à 1.300 euros" : le coup de gueule de ce pharmacien<br /> https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/refuser-de-payer-4-euros-pour-sa-sante-mais-avoir-un-iphone-a-1-300-euros-le-coup-de-gueule-d-un-pharmacien-puydomois_14420005/<br /> extrait :<br /> "Vers la fin de la gratuité ?<br /> Accepter de payer un minimum ses médicaments pour sauver le système<br /> La solution ? "Même si on a donné l’habitude aux gens de ne rien débourser, la santé a un coût, et les caisses de la Sécurité sociale sont vides. Ils ont dépensé des milliards pendant le Covid. Les gens vont devoir payer un minimum." S’il sait bien que le sujet est sensible, le pharmacien avoue ne pas toujours comprendre la logique des consommateurs. "L’autre jour, j’ai une jeune fille qui a refusé de payer 4 euros pour sa santé, alors qu’elle avait le dernier iPhone à 1.300 euros en main. À un moment donné, il faut aussi avoir un minimum de bon sens.""
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P
"On roulera en voitures électriques" ? Sur quel goudron ???<br /> <br /> " moi je dirais " le goudron et les plumes " pour la voiture électrique : <br /> <br /> - un pillage des ressources du tiers-monde pour les batteries <br /> - des SUV de 2,5 tonnes ! ! ! ...pour transporter la plupart du temps une seule personne.<br /> - des batteries ultra-fragiles : au moindre choc on préfère tout mettre à la casse<br /> - des batteries quasiment non recyclables <br /> - des bagnoles qui crâment comme de l'amadou (dans mon secteur, 15 bagnoles ont crâmé dans la concession TESLA, ...ça n'a fait qu'un entrefilet dans le journal régional (because le budget pub ?)<br /> - les assureurs qui tiquent (parce qu'ils savent compter)<br /> - pas assez de bornes , pas au bon endroit ...<br /> - l'Etat qui subventionne l'achat de voitures chinoises !?!<br /> <br /> J'adore les pubs pour les bagnoles électriques à la radio, qui se concluent par :<br /> "...et pour les trajets courts, préférez la marche à pied..." (ça c'est déjà pas nous prendre pour la moitié d'un con)<br /> J'ajoute la deuxième conclusion qu'ils ont oubliée : "..et pour les trajets longs, préférez la voiture à essence !...)
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M
Resistance à la frustration, c'est le mot clef.<br /> consumerisme debridé versus épanouissement. j'ai connu la France profonde des années 70-80, j'étais gosse mais je voyais bien que malgre un niveau de vie moyen, qui serait considéré aujourd'hui comme inferieur au seuil de pauvreté, les gens trouvaient du bonheur, du vrai.<br /> bien sur le quotidien n'était ni simple (quoique) ni folichon. pas ou peu de confort (ni chauffage central, ni douche , et WC dans la cour) , peu de variété alimentaire , il n'y avait pas kiwi de saumon, ou autres denrées de luxe (à l'époque), les vetements devaient durer, la mode c'était pour les "Madames". Et côté voyages, au mieux il y avait une conference "connaissance du monde" dans la ville.<br /> côté loisir il y avait la partie de peche, le potager, les potes, la glande. Ah la glande, que faire dans son trou paumé quand on a déjà fait tout ce qui était possible ? alors la glande, l'ennui et dès que possible la moindre activité. et on faisait avec en revant (c'est bon de rever) à autre chose de super. <br /> en attendant falait se demerder entre les obligations, aider ses vieux par exemple, et ses desirs. j'ai souvenir d'avoir défriché (à plusieurs) un champ en friche pour faire un terrain de foot. un d'une construction tres artisanale d'une guitare. elle sonnait très mal mais on etait super contents.<br /> comme on dit l'epoque a changé, rien que les parents, quand ils viennent habiter dans un bled ils demandent où est (au choix) , la creche, le stade, les cours de tennis, la piscine, le conservatoire de musique, le stage de poterie, etc etc.<br /> et faut que ce soit là sinon ils chouinent. alors leurs mômes sont au moins à l'avenant. va leur faire comprendre que l'ennui est formateur ?<br /> tout ça , ça marche en phase de croissance dopée au petrole et au pognon gratuit (ou des autres). maintenant ça se contracte et va faloir réapprendre la vie simple et ses bonheurs simple. ça va pas être simple<br /> bon, on pourrait parler de tout ça pdt des heures.
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J
Bon sujet qui mériterait d'exister sous forme de BD genre Tintin au pays des Frustrés . Et si le secret du bonheur était caché derrière cette farce? On rencontre parfois des personnes bien dans leur peau qui se moquent complètement de tout ça . Elles ont des vies indépendantes des modes et semblent traverser les tourbillons de notre époque sans être impactées. La période de blocage mondiale du célèbre virus a mis en évidence des personnes parmi mon entourage que je ne voyais pas auparavant . Elles s'adaptaient mais ne courbaient pas l'échine et n'avaient que leurs propres ressources pour décider du bien fondé de cette attitude . De milieux très variés des gens sans aucune référence culturelle commune se sont tout à coup retrouvés autour d'une autonomie qu'ils trouvaient évidente. Le troupeau dirigé par les instances au pouvoir a vite réagi en nommant les plus visibles . Mais environ 30% de nos concitoyens n'ont pas adhéré à cette panique bien orchestrée. Les frustrés ne font pas partie de cette catégorie car ce sont des personnes qui s'adaptent ou qui résistent naturellement . Pour eux le monde réel est ce qui les entoure dans la vie de tous les jours et ils n'ont pas besoin d'un traducteur pour comprendre. Les détails de ce mode de pensée sont dans une gestion au quotidien de tout et de rien mais sur un mode naturel et quasi automatique. Donc en résumé ce sont des personnes qui sont restées en contact avec la vraie vie et qui la font fonctionner . Loin de profiter de l'instant présent cher à nos gourous nouillageux ils sont sur la vague de la vie réelle et sans besoins imaginaires contraints par des modes. Si vous allez chez eux vous pouvez trouver des photos en noir et blanc et des items futuristes mais leur vie est toujours très riche et pleine d'entrain. <br /> Allez , soyons fous et changeons le titre de la BD en Tintin dans le Train des gens heureux.
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T
Pour le pourcentage des résistants naturels aux injonctions étatiques idiotes j'ai un voisin toubib et ami qui m'a confié à peu près la même chose . Dans sa patientèle 28% n'ont eu aucun vaccin pendant la triste période de la folie du virus. Nous sommes comme pour le comptage des manifestations dans une gros différentiel d'appréciation avec les organismes aux ordres ou subventionnés.