CRISE DEMOGRAPHIQUE ET FANTAISIES MIGRATOIRES...
La crise démographique chinoise est sans doute un des éléments les plus visibles et les plus moteurs actuels.
Porté par l'immobilier, qui entraine beaucoup de choses : production industrielle, dont ciment, acier et j'en passe, la machine grippe, faute d'acheteurs, désargentés et aussi, parce que, simplement, la population baisse et a considérablement vieillie.
On peut voir, avec la décennie perdue japonaise, devenue double décennie et même triple, approchant la 4°, un prototype devenu, à la chinoise, beaucoup plus gros. L'immobilier, ne fonctionne plus, des millions (on parle de 8 au Japon) d'habitations abandonnées, parce que simplement, les lignées se sont éteintes ou ont fusionnées.
J'ai vu le cas en France, ou une jeune femme s'est retrouvée propriétaire de XXX propriétés, mais le seul problème, c'est que c'était la seule héritière de ces biens dont elle ne savait que faire, devenus vétustes ou obsolètes, et qu'elle passe son temps à vendre, après avoir été le pilier inversé d'une famille. Devant soutenir tout le monde, elle même n'a eu qu'un enfant...
Donc, en réprimant la natalité, le gouvernement chinois a crée les conditions d'un essor économique considérable, à moyen et court terme, parce qu'il y avait peu de personnes âgées, des enfants en moins grand nombre, une population jeune active et dynamique.
Aujourd'hui, le retour de balancier, c'est une population vieillissante, à la charge, quand même d'une population active et vieillie elle aussi en régression qui n'arrive plus à faire des enfants, accablée par la charge des familles, mais pas de leurs enfants... Un couple d'enfants uniques, a ses 4 parents à s'occuper. Donc, commencement d'une dégringolade économique et démographique sans précédent...
Belle illustration de l'avortement devenu "droit pour les femmes", mais dont on n'a pas mesuré les effets à long terme, parce qu'on a voulu se plier aux desiderata d'une bourgeoisie amorale et qui se veut "libérée", très bien illustrée par une "gôche", dont on se demande si pour elle la libéralisation de moeurs n'est pas que l'occasion d'accéder à un cheptel de "mobilier" (soleil vert) plus étendu... En fait, je suis persuadé que pour ces gens de gôche la libéralisation des moeurs, finalement, n'avait que ça comme but. De fait, une femme "libérée", divorcée, seule, à charge d'enfants, est plus accessible au droit de cuissage, comme ses filles, qu'une femme mariée "opprimée" par un mari qui peut être a ses défauts, mais aussi un rôle protecteur, comme il en a sur ses filles...
De fait, le salaire féminin favorise le divorce, et laisse le champ libre au droit de cuissage devenu bourgeois "progressiste".
Donc, la crise démographique chinoise crée un trou noir dans l'économie mondiale, qu'on ne sait comment combler, et les solutions, les délocalisations "ailleurs", posent problèmes aussi.
En effet, où trouver un pays ayant les mêmes ressources énergétiques que la Chine ? Même si celles-ci apparaissent au bout du rouleau ? Donc, on aura une Chine, à la fois en crunch démographique et en crunch énergétique en même temps...
La crise néocalédonienne apparait aussi. La nouvelle Calédonie, c'est le nickel et Nouméa, et en plus, comme l'Australie, la nouvelle Zélande, ou même l'Irlande et le Wyoming, c'est le trou du cul du monde, c'est loin de tout, et ça nécessite du transport... Donc, en Nouvelle Calédonie, frais de transports oblige, c'est plus cher (30 %), la nourriture, même produite localement, est hors de prix (Ils s'alignent sur les importations), et les campagnes sont amplement vidées pour Nouméa, dont l'agglomération fait 182 000 habitants pour 269 000 dans l'ile (et ils environnantes); donc Nouméa pour la NC, c'est les 2/3 de la population...
On voit ici l'ineptie du concept de mondialisation-globalisation. Comme en Chine, d'ailleurs, où les villages abandonnés tombent en ruine, pendant que les urbains n'arrivent plus simplement à vivre, et où les dites villes, si elles ne sont plus alimentées par l'exode rural et l'immigration, décroissent de 20 % par génération (plus en Chine).
On a simplement abandonné toute notion de perdurabilité de la société...
Donc, pour simplement maintenir le système, nos putains de surdoués veulent de l'immigration. Le seul problème, c'est que si la Chine sombrait aussi dans cette chimère, la totalité de l'Afrique n'y suffirait pas.
Et puis, une société sans énergie, c'est une société qui n'a que faire ni des immigrés, ni des vieux. Le jeune est une force de travail en devenir ou petitement exploitable, ne serait ce que dans les travaux des champs l'été.
De plus, quand les sociétés elles mêmes sont en transition, comme le Mexique, il sort assez peu de migrants (qui viennent de pays où l'ajustement a été plus tardif) et la population mexicaine aux usa est peu dynamique démographiquement parlant. Là aussi, une population urbaine, décroit naturellement de 20 % par générations.
Le racisme-suprémacisme profond de la gôche, prévoit que nous disposerons de réservoirs de main d'oeuvre de pays éternellement arriérés, parce qu'au fond, ce sont des sauvages, la preuve étant que nous sommes obligés d'accueillir leurs réfugiés politiques, qui, en fait, n'ont rien de politique, mais qui ont bien appris nos lois, et le discours que la gôche veut entendre : nous fuyons les persécutions politiques, et nous vous léchons le cul, vos chimères et votre bien-pensance pour être acceptés.
De fait, la gôche qui a transformé nos économies en économies de rentes et de services, en sacrifiant les secteurs productifs, croient qu'avec l'effondrement de nos économies nous serons toujours attirants ?
Ils ne se sont pas même aperçus que bien des pays n'avait pas mis plus d'une génération à nous dépasser ? La Corée du sud parti de rien en 1953 nous avait doublé en 1980 !
De fait, la grande activité future de nos sociétés, torcher les vieux, ne sera pas forcément très attractive...
Les chinois, comme les européens, et comme les néo-calédoniens devraient penser fortement à rompre avec le système de mondialisation globalisation, qui concentre les populations dont la non-reproduction confirme qu'ils sont dans les faits, invivables.
Sinon, les sociétés s'effondreront d'elles mêmes, et on verra, là, s'il y a beaucoup de candidats à l'immigration quand nous serons redevenus des agriculteurs primitifs, survivant au jour le jour, du moins, pour les 20 % qui auront survécu, ou alors, les amish auront pris la place...