PAS MOYEN DE NE PAS Y TOMBER DEDANS
29 Août 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement
Tout le monde a compris que c'était le trou à merde, pourtant odorant et visible.
Question eau, donc, deux problèmes sont apparus, le surtourisme des gorges de l'Ardèche l'été, et ses descentes en canoës, choses impossibles avec son débit naturel, en cette saison pas loin de zéro, ou alors, débordant en cas d'épisode cévenol.
Mais l'emploi sacré, qu'on nous oppose est non négociable, tant pis si le détournement de la Loire, nuit à certains endroits de la Haute Loire. Evidemment, que le tourisme de masse disparaisse à terme, est une chose impensable dans la petite tête de cons des décideurs.
On a tiré sur la ressource, jusqu'à la rendre insuffisante.
Pareil pour la région Occitanie et ses diverses activités. Là, c'est le Rhône qui devra être détourné en partie, mais comme d'hab, la partie "négligeable", ne le deviendra vite plus du tout.
"Pourtant, le territoire poursuit son développement : l’urbanisation s’étend ; les parcs à thème et autres infrastructures de loisirs sortent de terres ; l’irrigation des vignes, interdite sous conditions depuis 2006, se déploie. Comme si de rien n’était". La ressource du fleuve, qui n'était prélevée qu'à 0.25 %, l'est désormais à 5 % De quoi, déjà, avoir un impact sérieux pour bien des activités fanfreluches.
Partout où cette politique a été suivie, les effets négatifs ont largement dépassé les effets positifs, mais plusieurs décennies plus tard...
Ailleurs, c'est la forte baisse des permis de construire, dans toute la France, et en Ile de France, les dépôts de bilans des entreprises qui grippent les systèmes. Le biotope du bâtiment semble détruit, et l'essor immobilier sans fin, parait toucher à son terme. Là aussi, en aucun cas, la tension sur les ressources énergétiques n'est évoquée.
Tension qui peut se concrétiser par des touristes bloqués en de multiples endroits, des permis de construire en chute libre, et une construction qui de fait s'est consolidé depuis son maximum de 1972 (550 000 logements construits cette année là me semble t'il). Là aussi, la composante choc énergétique n'est pas prise en compte. pourtant, cette année, il y aura moitié moins de logements construits qu'en 1972. Et encore, il y avait eu effet rebond depuis 1996 où la construction était à ce niveau là.
Comme d'habitude, les Zusa sont en avance, le mobil home, largement déployé. Souvent, son occupant n'est que locataire, il peut avoir acheté, fort cher, son mobil home et louer le terrain, mais cette location, jadis peu onéreuses ne cesse d'augmenter et en une vingtaine d'année est passée de 200 $ le mois, à environ 1000...
Par contre, la destruction de logements est mal appréciée, de 16 000 à 90 000, mais le chiffre n'est pas réellement significatif, un logement détruit peu avoir été abandonné longuement, le logement peut être réhabilité, et fusionner plusieurs appartements. La destruction est considéré comme une vérole honteuse.
L'habitation légère, elle, a le vent en poupe, pour la bonne raison qu'elle est moins chère.
Mais on voit la tendance générale. On refuse de penser à une remise en cause des dogmes, de croissance, et on finit comme dans la soupe au choux à bombarder les vieux cons, pourtant, on atteint des limites. Dans les prélèvements en eau, comme dans la construction.
Et on ne se pose pas la question du freinage des "besoins".
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