LE DIAG
12 Octobre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
"Dans la Chine ancienne, les inondations sont souvent la conséquence, plus des canaux non curés, que des intempéries. Mais je vous rassure, officiellement, ces budgets d'entretien sont toujours dépensés, même si rien n'est fait. Ou alors, on a fait des économies pour rééquilibrer le budget."
Exact, lors de mes études universitaires, nous avions fait un stage dans la montagne noire et les inondations récurrentes en automne. Résultat transmis aux "autorités locales".
1° NE PAS CONSTRUIRE EN ZONE INONDABLE
2° BASSIN DE RÉTENTION D EAU ENFIN D ÉVACUER LE SURPLUS.
3° ENTRETIEN DES COURS D EAU EN AMONT ENFIN D ÉVITER LES EMBÂCLES, QUI QUAND ILS CÈDENT ENGENDRE UNE VAGUE SCELERATE.
Alalala, encore un esprit chagrin, qui dit de ne pas construire n'importe où, ni près des cours d'eau, qu'il faut des déversoirs, et entretenir les dits cours d'eau, qu'il n'y ait pas trop de troncs d'arbres à emporter...
Comiques sont les "victimes" souvent. Construire à quelques mètres d'un cours d'eau, souvent avec pas même un dénivelé de un mètre, pour un ru qui peut monter (en rut ?) de 4, 5, 7 mètres ou plus, il n'y a pas d'autre mot que de les qualifier de cons.
En 1980, d'ailleurs, c'est le mot que j'ai utilisé pour un de mes cousins, qui a poussé le bredinage à construire dans le lit de la Loire (le lit majeur), il a fini avec sa famille sur le toit de sa maison. Je lui ait fait remarquer que les encoches sur le pont de Brives-Charensac, avec les dates, ça indiquait le niveau des crues, et que sa maison étant nettement en dessous, en plus, il avait eu de la chance...
Le gitan géant qui avait empoigné un arbre d'un côté et attrapé sa femme de l'autre, en avait moins eu, même si apparemment, il avait tenu longtemps. A ce qu'on disait, il soulevait les pneus de tracteurs d'une main.
Bref, on a un mélange explosif d'une population importante, à vue de nez de 17 millions d'habitants, vivant dans des zones inondables, donc, à terme à reloger, et pas de moyens de le faire, ni en terrains, ni pour rebâtir. Mélange d'idiotie, de corruption, d'absence de mémoire et de relativisme. A la Faute sur mer, la bien nommée, une population de 100 personnes en 1940 s'est considérablement enrichie en vendant des terrains qui ne valaient rien, en constructible, et en se reconvertissant dans le BTP. C'était la poule aux oeufs d'or.
En plus comme dit Cochet, l'impossibilité mentale ne serait ce que de penser un avenir différent de ce qui fut un passé récent.
Mais ça, on s'en fout, finalement. Dans le cadre de l'effondrement, perdre la moitié de la population, ce sera considéré comme véniel, et donc, libérera de grosses quantités de logements.
Pour revenir à ce que disait l'internaute, quand on bâtit sur des zones limites, il faut des bassins de rétention d'eau. Mais, comme mauvaise langue, je dirais que creuser 2 bassins de rétention de 3 mètres de profondeur et d'une surface de 1000 m2 chacun, pour 100 hectares bâtis, c'est plus que léger et nettement insuffisant. Pour 100 hectares bâtis, il faudrait des zones de rétention équivalentes. On en est très loin, même là où cela a été fait.
Pareil, en 1856, la Loire inondé, l'ingénieur hydrologue chargé d'étudier le phénomène avait préconisé de créer des déversoirs, les digues, même montées jusqu'au ciel, n'y suffiraient pas, et de toutes façons, finiraient par céder. En conséquence, ils ont été crées, mais souvent, urbanisés après 1945...
Là où l'on va se marrer, c'est la prochaine inondation parisienne. Il n'y aura pas de possibilité de reconstruction, et la ruine générale des propriétaires.
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