DERNIERES NOUVELLES DU FRONT ENERGETIQUE
- Lufthansa dit qu'on est méchant avec elle, qu'elle n'a pas pu retrouver sa rentabilité d'avant COVID, boude, fait pipi par terre, s'y roule dedans, menace de s'en aller ailleurs...
- la crise politique en France et en Allemagne se continue, et jamais, au grand jamais on ne parle d'énergie. On n'est même pas dans la phase de déni, on n'y pense même pas, au moins dans les classes dirigeantes.
- En conséquence, on construit moins, on rénove encore, et bureaucratie oblige, on rallonge les délais d'instructions. Ou alors, parce qu'on n'a pas remplacé le fonctionnaire parti en retraite, chargé des permis de construire, on attend les 3 mois réglementaires...
- Crise immobilière. il faut réduire les consommations d'énergie des bâtiments, c'est possible. Dans les copropriétés, on a un problème : certains peuvent assumer les coûts et doivent vendre, avec des prix déjà en baisse, et qu'il faut encore baisser à cause de ces dépenses. L'isolation, ça coûte cher. Dans les copropriétés où la moyenne d'âge approche les 80 ans, où on ne rêve que voyages et croisières, croisières et voyages, et encore voyages et croisières, c'est encore moins populaire. Pas plus populaire que la note de chauffage en ascension verticale. Les répartiteurs de chauffage, d'ailleurs, rendus obligatoire et qui permettent l'individualisation dans ces copropriétés, bien qu'ayant été fort combattus, s'installent. Et les effets ont été spectaculaire. Ceux qui poussaient des cris de cochons quand il y avait moins de 23° C, subitement, ont baissé nettement leurs consommations et le 19°C légal, devient la norme réelle.
- Faut il rappeler l'expérience belge (une fois), l'université de Louvain pilote une expérience de chauffage à 15°C se déroule. Il faut préciser qu'un chauffage à 15°C sur les temps historiques, c'est loin d'être mal, à moins de ne pas craindre les odeurs, et d'avoir des vaches et une étable qui communique avec la partie habitation de votre habitation. (Mais vous risquez la ruine en parfums)...
- Comme on sabote systématiquement, toutes les énergies hautement renouvelable, l'industrie du solaire thermique piétine encore et ne progresse que peu. Il faut dire que son efficacité étant certaine, son impact fort, son entretien quasi nul, il est donc honni au gouvernement, friand de consommation énergétiques qui gonflent ses recettes et le PIB. Penser, une installation assez rapidement amortie, sans vraie limite d'utilisation, et qui fait décroitre de 50 % la consommation d'un logement, ça ne se fait pas ! Le ministre des finances en ferait une jaunisse.
- Ratification du MERCOSUR : Les débiles mentaux profonds qui dirigent l'Union Européenne n'ont pas pensé qu'en cas de diminution des consommations d'énergies et donc du PIB, même si cette diminution est masqué par des artifices comptables et un mauvais calcul de l'inflation, l'Union européenne, c'est nettement moins populaire. Sauf dans les grandes métropoles épargnées et seules désormais, à être connectées sur l'économie mondiale. Il faut dire que les prétendues élites politiques vivent dans un entre soi affligeant. Ils sont tellement entre soi, qu'ils vivent dans un soviet.
- La chute de Assad en Syrie. Elle est simple à expliquer. En 2019, l'armée syrienne avait gagné la guerre, mais il s'en est suivi une longue période de pauvreté sans reconstruction. La Syrie connaissait déjà avant la guerre une tempête parfaite, avec un pic de production fossile, avec une chute de la modeste production locale, laquelle était situé dans la zone encore occupée par les mercenaires US. Il n'y a pas pu avoir redémarrage de l'économie et cela a tué le régime, plus sûrement que l'offensive rebelle. Certaines guerres se finissent de manière abruptes. Les soldats d'un camp jettent l'éponge.
- La chute d'Assad alimente les rêves de gazoduc qatari. De fait, avant d'arriver en Europe, il faudra alimenter tout le monde sur le chemin. Et le moyen orient, maintenant, c'est peuplé. De plus, il y faudra bien une bonne décennie. Même si la Syrie se pacifie (c'est possible), il faudra aussi qu'elle se reconstruise, dévorant aussi des ressources. Dans ce cas là, les réfugiés syriens exilés en Europe pourraient avoir fait le mauvais choix.
- Les faillites de la grande distribution. Plusieurs facteurs sont en cause. Certains ont oublié ce qu'était leur métier et ont joué aux sous, manque de bol, ils ont perdus. Beaucoup paient aussi d'être les premiers partis et les plus grands. Dans les deux cas, c'est une consommation d'énergie supplémentaire, parce qu'une grande surface bâtie il y a 50 ans, ça a une consommation d'énergie d'il y a 50 ans, alors que certains bâtiments récents, notamment chez LIDL sont passifs. LIDL d'ailleurs, en a repris certains, les a rasés et reconstruits deux fois plus petits. Une adaptation qui a ses limites, notamment devant des concurrents encore plus féroces.
- De fait et pour conclure, la décroissance énergétique visible dans les vieux pays industriels, entraine la baisse de l'aisance générale des populations. Cela est masqué dans les comptabilités nationales par des maquillages de comptes, mais ça n'a plus d'impact que sur les médias discrédités. Le pays le plus atteint est visiblement le royaume uni, désindustrialisé, en décroissance énergétique et dont les infrastructures tombent en lambeaux. En France, visiblement, les connivences du BTP et du pouvoir nous ont fait entretenir relativement bien les infrastructures, même si, désormais le problème se pose. Le seul secteur atteint est celui du traitement des eaux, quand il a été confié à des compagnies fermières, qui ont entretenus des gros dividendes mais pas trop les réseaux, ou du moins, au minimum syndical.
Il faut noter aussi que dans le domaine de l'eau, l'abandon de fait de la loi NOTRe, (transfert de la gestion des eaux des communes aux communautés de communes, là aussi, une structure anti-démocratique non élue) est une victoire des multiples résistances apparues sur le territoire, qui visait à transférer, en fait, cette gestion aux grandes compagnies fermières et multinationales. Avec, bien entendu, de grosses augmentations de tarifs en perspectives et un entretien plus que modeste aussi.