27 mesures...
Pour les économies d'énergie,
annoncées par NKM.
Certains tordent le nez, mais tout n'est pas négatif.
Bien sûr, l'une d'elle est de l'ordre du symbole, ce sont les enseignes lumineuses.
Mais c'est sans doute par la symbolique qu'il faut commencer, et que c'est par là que commence le travail.
Pour beaucoup de problèmes, il faut changer les mentalités. Les immeubles où l'on éteint jamais existent, ce sont les immeubles de bureaux. Les mesures chocs
symboles peuvent contribuer à changer les mentalités. Fukushima a été particulièrement éclairant. - 15 % pour le Japon, on aurait dit que c'était impossible, il n'en a rien été, au contraire.
Pour le reste, rien n'est stupide, cela dépendra surtout du réservoir et du jus qu'on met dedans, en gros, les crédits, qui feront, ou pas, le succès du projet.
Comme je l'ai toujours dit, la meilleure énergie, c'est celle qu'on ne dépense pas, et notamment, l'isolation est la meilleure chose, bien avant les "technologies innovantes".
Une maison bien isolée n'a presque pas besoin de chauffage, et une technologie récente vaut mieux qu'une chaudière d'il y a 10 ans, ou 15 ans.
Pour le reste, je pense qu'une énergie parfaitement archaïque, comme un poêle, peut parfaitement préparer l'avenir.
L'autre nuit, j'ai eu droit à une coupure d'électricité, et celles-ci sont de plus en plus fréquentes, les stratèges débiles d'EDF trouvant malin d'aller perdre à l'étranger, le pognon qu'ils
gagnent sans peine en France.
On peut citer les catastrophes argentines, brésiliennes, mexicaines, en attendant les catastrophes britanniques et US.
Pendant ce temps là, les infrastructures françaises vieillissent, et on ne coupe pas les arbres, qui poussent à qui mieux-mieux, et qui couperont sans coup férir les lignes.
En outre, souvent, ce qui dépend du bon sens n'est pas cher, ce qui dépend de la mode, comme les PACs, le sont.
Les PACs air/air, qui n'avaient pas eu la chance d'être massivement subventionnées, sont d'un prix ridicules, contrairement à celles qui dépendent du bon vouloir de l'état.
En plus, on met le doigt là où ça fait mal. En effet, l'industrie allemande, consomme nettement moins d'énergie que l'industrie française, qui "bénéficie" du nucléaire.
En même temps, on met le doigt là où ça fait mal. Le financement du virage énergétique par les banques s'avère un échec.
On peut mettre en relief leur incompétence, et noter que la constitution soviétique prévoyait la création monétaire par l'état pour les dépenses d'équipements.
Sans doute, est ce la raison d'une anomalie historique : alors que la révolution industrielle a suivie l'alphabétisation de la société (plus de 50 % de la population sachant lire et écrire), avec
un décalé de 50 à 75 ans, pour l'URSS, le décalé n'a pas existé.
D'où la surprise allemande de 1941, constatant qu'ils s'attaquaient à un pays possédant une industrie lourde puissante, bien plus puissante qu'ils ne l'estimaient, et bien à l'abri dans l'épaisseur du pays (située en grande partie sur le cours supérieur de la Volga, au nord de Stalingrad).
On peut donc penser avec raison, que le virage énergétique, pris avec des crédits conséquents, pourrait être très court.
L'éclairage urbain est un exemple fort. Au rythme actuel, c'est 30 ans qu'il faudra pour le moderniser complètement.
On pourrait aisément réduire ce laps de temps à 3 ans, sans retomber au moyen-âge, monsieur le président, de la ripoux-blique.
Mais certaines mesures se heurtent à des tendances lourdes. Les copropriétés sont fort mal armées pour moderniser. Beaucoup sont en difficultés financières ou au
bord de la faillite, alors, les moderniser.
A l'inverse, les HLM ont beaucoup de moyens. Et si certains quartiers HLM sont pourris, c'est aussi une politique. En effet, les offices investissent peu pour la rénovation quand il n'y a pas de
demandes locatives.
Typiquement, la transition énergétique pourrait être une sortie de l'hiver de kondratieff, d'abord par le travail classique que cela peut donner, en immobilier,
ensuite par la modernisation de la production, par la construction de barrages (classiques et STEP), d'éoliennes.
Aucune des mesures annoncées n'est franchement ridicule, le ridicule à craindre risque d'être celui des crédits accordés...
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