Panique à l'Elysée ?
26 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Bon, sans faire la mauvaise langue, si on a trouvé quelques milliards pour les banquiers, on peut tout à fait en trouver pour les chômeurs, et dans les deux cas, les fabriquer.
Le million de chômeurs sera atteint sans peine, et les 300 000 supputés à l'année font bien rire.
Plusieurs questions se posent à l'heure actuelle, et explosent toutes en même temps.
La question monétaire est posée brutalement par la Russie. Il est nécessaire de disposer d'une "autre unité de compte".
Dans les faits, Exit le dollar, et dans les faits, Exit toutes les autres monnaies.
Les déséquilibres en terme d'endettement, de balances commerciales, d'excédents sont tels qu'une purge est non seulement indispensable, mais incontournable et obligatoire.
Penser qu'on peut rembourser, même à très longue échéance des milliers de milliards, est une maladie mentale.
Oui, certainement, on en remboursera une partie : 10 % dans le meilleur des cas, 1 % dans le pire.
Pour ce qui est de la situation interne, finalement, c'est la solution "Georges Marchais" qui s'impose, avec un jésuitisme mal caché : on plafonne les salaires patronaux, d'abord en supprimant bonus et stocks-options, d'abord dans les entreprises aidées, ensuite chez les autres.
Enfin, ce sont les rémunérations directes qui sont dans le collimateurs, les salaires.
Aux USA, notamment, les salaires des dirigeants vont bien au dela des maximum dont on parle.
Là aussi, un aggiornamento va voir le jour. La seule manière de plafonner réellement les rémunérations, c'est l'impôt.
Bien entendu, tous nos hommes politiques sont en porte à faux sur cette question, notamment Nicolas Sarkozy. Mais, là aussi, avec 200 000 ou 300 000 demandeurs d'emplois supplémentaires, on verra combien de temps tient le bouclier fiscal.
Ils sont en effet, directement responsable de la "baisse des impôts", ce qu'il faut lire, en réalité comme "la baisse de l'impôt sur le revenu concernant les plus riches, et la baisse de l'impôt sur les sociétés".
Bien entendu, on peut noter que les entreprises avaient finalement des résultats fictifs, uniquement crées par une pression politique, et non par une quelconque compétence.
Pour résumer, les dirigeants actuels sont uniquements, des courtisans.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2314 Politique
- 1949 Energie
- 1870 Actualités
- 1471 Economie
- 603 Chronique de l'effondrement
- 446 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 59 economie
- 37 Faits divers