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La tentation Khmer Rouge.

28 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Nous vivons une époque de tentation dictatoriale intense.
La dictature, revêt plusieurs formes :
- tentative monsanto pour interdire le jardin potager et les petites exploitations agricoles, celle qui ne peuvent "se mettre aux normes", lisez, celle qui permet d'échapper à l'emprise du système : " Any person that commits an act that violates the food safety law … may be assessed a civil penalty by the Administrator of not more than $1,000,000 for each such act ", avec le non dit, bien sûr.
En cas de fin de l'autosuffisance alimentaire, le marché roi est à son affaire : tout augmente. Dégât collatéral, les pauvres crêvent.
- Autre nouvelle concernant les USA : la FEMA crée des camps. Tout est prévu, 15 000 000 de places, menottes, trains, gares de chemins de fer refaites, mêmes crématoriums de grandes capacités (15 000/ heure).
Bien entendu, les esprits confiants diront que c'est pour les cas d'épidémies, les sans abris, les immigrants, etc...
Cela peut être une possibilité.
La possibilité qu'on ait crée de gigantesques camps de concentrations ne peut être écartée du revers de la main.
Bien entendu, ces camps "d'assistance" ont une chose qui chagrine : celui d'enfermer de manière non équivoque.
En France, en Europe, autre chanson. En effet, on n'a pas le caractère méticuleux des américains pour organiser un tel spectacle à grande échelle.
Alors, on parle de "regroupement des villes", pour mettre fin à l'étalement...
Résumons : "regroupements" + fin des potagers + fin des petites exploitations agricoles = mise à merci de la population.
En Grande Bretagne, on ne se cache même pas : réduire la population de moitié...
"L'atterrissage en douceur" par l'avortement et le non remplacement des générations est dans certaines têtes, trop lent, le peak oil, trop rapide, ou pas assez préparé.

Finalement, heureusement que la crise est là. On aura peut être une chance d'échapper à ce futur.
Immobilièrement parlant (c'est mon dada), on risque d'avoir beaucoup de terrains libérés....
Qu'est il arrivé à la population à la fin de l'empire romain ? Et comment était elle considérée ? Comme une "nuisance" ?
Que faudrait il faire, pour un gouvernement soucieux de lui même et de sa population ? Généraliser, au contraire, le potager, veiller à déconcentrer la population, s'interdire, même de penser à de tels délires, sortis de cerveaux malades (le projet de camps vient des méninges de North, appui des contras nicaraguayens bien connu), car ils seront, tôt ou tard, mal utilisés.

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S
TP, la fuite en avant a commencée le 11/09/2001 ; et en ce qui concerne la clique intellectuelle qui est au service de l’hyper classe cette fuite va crescendo.<br /> Heureusement (pour l’instant) qu’au sein même des cercles de pouvoir étatsunien il y a des gens responsables (ex : L’amiral Mullen, James Baker, etc.)
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P
<br /> c'est souvent un rapport de force à travers les époques dans la classe dirigeante. Aujourd'hui ne fait pas exception. Tout est possible, le meilleur et le pire.<br /> <br /> <br />
T
Lâcher du lest signifie la fin de cette classe, tout comme les tentatives de réformes par Gorbatchev signifièrent la fin de l'Urss.<br /> La fuite en avant, cela signifie la fin du systéme sur lequel ils ont dominé.<br /> Dans les deux cas, ils sont finis.<br /> Sans que dans le premier, il y a une économie en vie humaine.
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P
<br /> c'est la seule question en suspens. Le cout en vie humaine.<br /> <br /> <br />
T
Vous soulevez un autre point Patrick :la, possible et redoutée, fuite en avant de l'hyper-classe mondialisée.<br /> Rien ne dit que cette classe sera aussi sage et responsable que les anciens apparatchiks soviétiques qui ont mit la clé sous la porte, une fois la faillite du systéme communiste admise.<br /> Il est possible qu'elle se lance dans un conflit de grande envergure, nucléaire, tout cela pour sauver sa place.<br /> Nous entrons dans l'inconnu , désormais et TOUT est possible.
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P
<br /> En réalité existe surtout, à l'intérieur de cette grande classe, les partisans des deux options, les uns veulent la fuite en avant, les autres à l'instar de Bébéar, sont prêt à jeter du lest pour<br /> perdurer.<br /> <br /> <br />
T
"On n'aura plus besoin d'elle, une autre réemergera aussi sec. Mais plus du tout la même."<br /> <br /> Bien vu.<br /> Justement, c'est tout le débat en ce moment dans certains milieux.<br /> Il se pose devant nous deux questions, disons, deux inconnues.<br /> <br /> 1) jusqu'à ou le systéme va s'écrouler (car je vois difficilement comment il peut continuer), si seulement, nous allons assister à une sorte de révolution à la roumaine, c'est à dire, le changement de la représentation politique, ou bien si l'écroulement sera complet, c'est à dire, touchant l'outil de production.<br /> <br /> 2) quand le systéme changera définitivement, c'est à dire ne pourra continuer sous la forme que nous lui connaissons aujourd'hui?
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E
Vos sources sont comment dire ... sujettes à controverse. La limite est mince entre la prospective et la fin de mondisme, je pense que vous êtes sur le tranchant au risque de basculer du coté doux dingue.<br /> <br /> Amitiées<br /> <br /> Eric
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P
<br /> Je vois, mon cher Eric, que vous avez oublié les leçons de l'histoire. Etre à la tête d'un pays n'empeche pas d'être dingue, et les projets qui peuvent apparaitre -avant- comme les plus fumeux,<br /> peuvent se réaliser. L'exemple le plus typique est l'holocauste.<br /> La mise en place des mécanismes qui aboutissent aux grands crimes est le plus souvent, insidieux. On assiste à la mise en place d'un socle. Ce socle, comme dans les crimes antérieurs sont une somme<br /> de "petites choses", qui, misent bout à bout, permet le pire.<br /> Personne, sciemment, ne va dire, je vais buter XX millions de personnes. Mais le résultat, à l'arrivée, est le même. Quand on dit "réduire la population de moitié", c'est clairement dit au Zimbabwé<br /> et en Grande Bretagne, avec une froideur glaçante, comment y arrive t'on ? que dans l'appareil d'état existe des "penseurs" de cet acabit me fait froid dans le dos.<br /> Cela ma rappelle ce que disait Basil Liddell Hart sur certains cercles britanniques des années 1930, qui visiblement poussaient à l'extension germanique à l'est. Qu'il existe DEJA des états et des<br /> nations à l'est n'entrait pas en ligne de compte pour eux.<br /> Amicalement<br /> Patrick.<br /> <br /> <br />
T
En France, suite à la faillite prévisible de l'Etat, je vois bien le scénario suivant : <br /> <br /> Protection des lieux stratégiques par l'armée (on ne peut laisser le nucléaire sans surveillance).<br /> <br /> Anarchie et misère dans le reste du territoire , surtout dans les grandes zones urbaines<br /> <br /> Chute du systéme productif partiel, organisation de communauté dans les campagnes<br /> <br /> Famine de grande ampleur (la comparaison avec la Chute de Rome ne tient pas la route, combien de Francais savent planter un chou?)<br /> <br /> Réduction de la population de 20 millions suite à la famine.
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P
<br /> au contraire, la comparaison tient la route. Si les habitants de ce pays ont massivement péri à l'époque (où ils savaient planter, cela risque d'être plus massif encore maintenant, où on ne sait<br /> pas planter).<br /> Quand à la réduction de la population, si elle se fait dans un cadre d'effondrement, ce sera le pire pour l'élite.<br /> On n'aura plus besoin d'elle, une autre réemergera aussi sec. Mais plus du tout la même.<br /> <br /> <br />
T
"Finalement, heureusement que la crise est là. On aura peut être une chance d'échapper à ce futur."<br /> <br /> Au contraire Patrick, la crise est l'occasion (alors je ne sais pas si ce sont des esprits malades ou responsables) de réduire drastiquement la population mondiale de moitié ou du tiers, car nul besoin d'organiser des camps ou je ne sais quoi, il suffit de laisser tomber en panne les chaines d'approvisionnement.<br /> La faim fera le reste.<br /> <br /> Combien de temps peut tenir la RP sans Rungis par exemple?<br /> J'en ai déjà parlé, mais , à la différence des autres crises, jamais, en Occident, nous n'avons réduit le nombre de producteurs primaires à ce point.<br /> 6 millions d'agriculteurs en 65, 600 000 en 2009.<br /> <br /> Nous risquons la famine à grande échelle, plus que le camp de concentration.<br /> Les USA sont incapables de pacifier l'Irak ou même de sécuriser leur frontière sud, alors, ce n'est pas pour foutre dans des camps 15 000 000 de types déjà armés.
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