La voyoucratie...
" 1. Désarmer la population, et armer l’élite.
2. Rendre heureuses les masses en redistribuant une grande partie du tribut perçu, de façon à se rendre populaire.
3. Utiliser le monopole de la force afin de promouvoir le bonheur, par le maintien de l’ordre public et la lutte contre la violence. C’est potentiellement un grand avantage - quoique sous-estimé - des sociétés centralisées sur celles qui ne le sont pas.
4. La dernière option permettant aux kleptocrates de se gagner l’adhésion populaire consiste à bâtir une idéologie ou une religion justifiant la kleptocratie. "
Bien entendu, dans le libre échange et le libéralisme, il ne faut pas oublier le dogme calviniste de la prédestination. Vous devez acceptez votre sort, c'est Dieu
qui vous y a mis.
Bien entendu, il existe des objections et des objections très fortes.
On peut tromper le peuple longtemps, mais pas éternellement.
Encore que la tromperie est relative.
Le vote protestataire en France a toujours existé. Même en 2002. Preuve, qu'il y avait au moins une frange qui ne se méprenait pas sur la nature réelle du
régime.
Bien entendu, le vote "non autorisé" peut être plus fort encore ailleurs, et arriver à amener des indésirables au pouvoir : Chavez par exemple. (Et ce salaud s'obstine à gagner élections après
élections).
Chavez n'a pas changé la nature de l'économie Vénézuelienne, elle est toujours pétrolière. Ce qui est contesté, ce sont les bénéficiaires des largesses de l'état.
La reprise du foncier; par l'état, par exemple, oublie une "petite chose". Dans certains systèmes,
les "propriétaires", ne sont que propriétaires d'un droit d'usage. Si l'usage cesse, cesse la propriété.
Or, beaucoup de propriétaires fonciers Vénézueliens n'exploitent pas, et depuis des lustres, les terres qu'ils détiennent.
La face visible de la Kleptocratie est une connivence des "partis de gouvernement", l'Ump et le PS, regroupé en un sigle "UMPS" par les médisants. Ce regroupement
crée, par lui même, les "fuites", qui aboutissent à la recréation d'une opposition politique.
Ensuite, on peut en appeler aux grands ancêtres : "la force n'est qu'apparence de force" (Charles de Gaulle).
Ensuite, visiblement, pour les USA au moins, c'est raté, le désarmement. Au contraire.
Pour la France, les leçons de 1560 et de 1789, c'est que, même si le désarmement du peuple est effectif, son armement en période de troubles, se fait à la vitesse V, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Ensuite, c'est que la richesse accumulée est relative : elle est surtout signe de déréglement. Quand la valeur d'une monnaie fiduciaire s'effondre, que la valeur des actifs fond, les Kleptocrates ont finalement amassés un gros rien du tout.
L'état, souvent si critiqué, est souvent bien commode : le plus gros crocodile du marigot, qui, éventuellement, peut boulotter les autres crocos...
Le peuple, quand à lui, est remplacé par "populisme", criminalisé, et toute opposition est par essence même illégitime, alors que les revendications Medefienne
sont, par essence même, et par droit divin, légitimes.