Iran : toujours la manipulation...
22 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Bien entendu, que leur premier ministre ait été le premier petit caniche d'un Fraudeur (grand F), en 2000 et 2004, ne compte pas.
La Floride et l'Ohio ? Pas important.
Ne comptent pas non plus les fraudes anglaises, les achats de voix, les radiations.
Pas plus que les morts corses qui viennent voter allégrement, ni toutes ces élections, annulées, pour cause de fraudes-massives-dans-les-pays-des-droits-de-l'homme, ni même, ces images subliminales de Mitterand en 1988.
Puisqu'il faut discuter de l'élection iranienne, parlons en.
On compare 2005 et 2009, en oubliant que, 4 années, c'est très long pour une démographie aussi jeune. Cela représente même beaucoup de votants, au bas mot, 8 millions de personnes, contrairement aux pays occidentaux, dont la population votante est ancienne et obéit à un logiciel très obsoléte.
Comme dans tous les pays d'armature étatique jeune, alphabétisés récemment, l'inscription sur les listes électorales est aléatoire, mais, la Grande Bretagne, les USA, connaissent aussi des problèmes de listes électorales, même si c'est surtout, dans le sens des radiations sauvages.
(Ceci, n'ayant, bien entendu, aucun rapport avec les votes supposés des radiés démocrates et autres racailles).
Autre élément de manipulation : Rafsandjani, décompté comme "refomist" en 2005. Son "réformisme" était tout relatif, c'était, quand même, un homme du sérail, assez libéral économiquement parlant (un répulsif, là-bas aussi).
Amadhinedjab, lui, distribue l'argent, et crime plus abjecte encore, à ceux qui n'en ont pas.
On peut imaginer la répulsion qu'éprouvent les iraniens, vis-à-vis d'un tel comportement.
On ressort aussi, la question galvaudée du vote ethnique. Le vote ethnique, ça ne fonctionne qu'en période de marginalisation.
Face à un pouvoir distributeur, et assez habile pour être assez juste dans sa répartition, la lutte de race, s'efface devant la lutte des classes.
Les leaders autonomistes deviennent folklorique. De même, il ne faut pas oublier, non plus, que l'Iran dans ses frontières actuelles, est ancienne, qu'elle a reculé, mais pas annexé, durant le 19°siècle.
A la longue, l'habitude concurrence la force centrifuge.
Cet élément de lutte des classes est visiblement ce qui insupporte le plus occident et bourgeoisie iranienne.
On ne peut faire fi aussi, des attentats et des réseaux terroristes soutenus par les USA, qui ont pour effet de ramener les provinces périphériques dans la fidélité au pouvoir central.
En même temps, si la fibre patriotique est acceptée en Grande Bretagne et aux USA, elle ne peut être écartée d'un revers de main en Iran. Les USA ont bien des noirs, les Anglais, les écossais.
On peut dire, qu'ils peuvent comparer l'armature de l'état iranien, à l'allemagne Hitlérienne. En effet, jusqu'au bout, et contrairement à la première guerre mondiale, les nazis eurent le souçi des petites gens en Allemagne, et, quand il y avait des sacrifices économiques à faire, les répartissant le plus équitablement possible. C'est la raison pour laquelle, il fallut attendre la mort de Hitler, pour voir les premiers signes de décomposition au sein de l'Allemagne.
Dernier point sur lequel tout le monde était d'accord : la participation a été, cette fois, beaucoup plus massive.
C'est d'ailleurs une constante. Quand un candidat s'excuse devant "l'oeconomie" et dit qu'il ne peut pas ou rien faire, l'abstention gagne. C'était le cas en 2005.
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