De la catastrophe économique à la guerre civile.
6 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

"Baisses des salaires, licenciements des fonctionnaires, réduction des services publics et d’aides sociales… "
Les états fédérés souffrent de l'effondrement de leurs recettes et de l'explosion de leurs dépenses.
Or, ce sont les états qui assurent, finalement, la plupart des fonctions qui chez nous, relévent de l'état central.
La bureaucratie de Washington, en fin de compte, ne gère que le budget militaire, qui n'est pas loin d'engloutir 50 % des dépenses, que ce soit les dépenses directes, mais surtout indirectes : pensions, soins, bourses, subventions à la recherche, très liée au complexe militaro-industriel.
Bien sûr, l'état fédéral assure une partie des dépenses, mais améne surtout les états fédérés à compléter, plus ou moins largement selon l'idéologie de l'endroit, les orientations fédérales.
Les états fédérés n'ont pas la faculté de l'état central de créer monnaie. Enfin, N'AVAIT pas.
Mais on agite une mesure révolutionnaire, au sens littéral du terme, en Californie.
C'est la cessation de paiement, ou payer en IOU (reconnaissances de dettes).
Il s'agit, finalement, de reprendre le droit de frapper monnaie au niveau local, chose déjà connu aux USA, pendant la période coloniale, et même après.
C'est la tentative de remise au pas des colonies qui, selon B. Franklin et Jefferson aurait déclenché la révolution américaine.
Loin d'être idyllique, celle-ci fut une vraie guerre civile, et la population partagée en 3 (un tiers neutre, un tiers indépendantiste, un tiers loyaliste), avec, là aussi, un système des dépouilles qui fut appliqué pendant et après la guerre.
La guerre civile de 1861-1865, avait aussi une composante financière : les grandes plantations cotonnières, très riches mais très endettées, entendaient échapper aux manieurs d'argent de Wall street.
Les craquements de la crise ne se font pas qu'entendre en Islande, en Irlande ou en Lettonie.
Le Honduras, vit, avec 30 ans de retard, la révolution sandiniste que connut le Nicaragua voisin. Une tentative de coup d'état malhabile et déplacée, s'est soldée hier par l'interdiction d'atterrir du président légal sur l'aéroport de Tegucigalpa, la foule qui l'attendait, a envahi le terrain et les "forces de l'ordre" (en réalité, les fauteurs de troubles), ont tués.
La Chine, craque, elle, comme l'URSS en 1982, par les émeutes en Asie centrale. Ni les prétextes invoqués par les chinois, ni les pantalonades-droit-de-l'homme-démocratie que ne manqueront pas d'invoquer les occidentaux crétinisés, ne sont d'actualités.
Rappelons que les émeutes de 1982 au kazakhstan avaient fait plusieurs centaines de morts, aux cris de : "Morts aux capitalistes"...
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