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La rupture du contrat social.

9 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

EDF veut augmenter ses tarifs de 20 %. En même temps, la direction ne comprend même pas ce qu'elle fait.
Un contrat social est fait de clause non écrites, mais puissantes.
En France, cela reposait sur des salaires faibles, mais en revanche, un cout de la vie faible. A savoir, cout du logement en dessous de 10 % des revenus, le reste à l'avenant.
Le contrat s'est délité.
Le prix du pain a été débloqué, il y a bien des années, puis les prix des logements, puis, les prix du téléphone.
Total, les dépenses contraintes sont passés de 50 % d'un salaire en 1970 à 70 % de deux salaires aujourd'hui.
Les PDG des compagnies électriques trouvent la demande "normale". Les tarifs sont "trop bas". Pourtant, au sortir de la guerre, des tarifs bas et des dépenses d'infrastructures élevées se mélangérent très bien.
Là aussi, pas la moindre jugeotte ou culture économique. Dans le meilleur des cas, les prix augmenteront, mais les quantités diminueront.
Dans le pire des cas, ce sera l'étincelle, la goutte d'eau, la brindille de trop sur l'âne de Buridan.
 
Cerise sur le gâteau, quel rapport entre l'augmentation des tarifs et l'investissement ?
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L
"Moi aussi je suis né en 1960.<br /> Les dépenses contraintes étaient plus faibles. Notamment le logement et ne parlons même pas des mutuelles."<br /> <br /> cher patrick, je ne doute pas de ça, mais ce que je vous demandais, c'était des preuves, des trucs statistiques, je sais pas.<br /> <br /> Mais vous comprenez bien que votre affirmation, même s'ajoutant à la mienne, ne convaincra pas mon tétu de pote ;)
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P
<br /> voici un element de réponse : www.senat.fr/commission/planification/notes/evolution_pv_achat.pdf.<br /> l'évolution des dépenses contraintes est confirmée par l'insee. Et encore, les remboursements d'emprunts, en forte augmentation, n'y sont pas incluses...<br /> <br /> <br />
B
L'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan a chuté à 64,6 en juillet, à comparer à 70,8 en juin, et alors que les économistes tablaient en moyenne sur une baisse nettement plus limitée.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=f6974ad9eb3e09506e076b742ac094d5
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B
A quand la fin de la crise ? Les prophètes de l'économie.<br /> <br /> Eco89 recense et vérifie les prévisions des économistes et politiques, qui fleurissent depuis le début de la crise financière.<br /> <br /> 1- Les Elizabeth Tessier de l'économie.<br /> <br /> Jacques Marseille est d'ores et déjà exclu de notre jeu-concours. Il a prévu la fin de la crise pour juin 2009. Interrogé par le Dauphiné Libéré en octobre 2008, l'économiste annonçait que la France rebondirait « relativement vite ». Jacques Marseille estimait alors qu'une crise avait une durée de vie de 16 à 23 mois. Or, celle qui a secoué le monde a commencé en 2007. D'où une fourchette donnant le deuxième semestre 2009 comme celui du retour « des investissements et de la croissance ».<br /> <br /> 2- Les optimistes : à la fin de l'année, la crise sera du passé.<br /> <br /> Claude Allègre, candidat malheureux à un poste de ministre, a prédit dans Le Parisien une sortie de crise pour la fin de l'année : « La sortie de crise, pour une bonne partie des Français, sera beaucoup plus rapide que le prévoient les Cassandre. Cela commencera fin 2009, début 2010. »<br /> De son côté, L'OCDE estime probable une reprise de l'économie mondiale dès la fin de l'année 2009. Interrogé sur cette hypothèse, le secrétaire général de l'organisation a répondu : « Je dirais oui. La question de la reprise ne signifie pas que nous commençons à avoir des chiffres très clairement positifs mais que, dans un premier temps, l'économie mondiale est en train d'arrêter de se contracter. »<br /> Elisabeth Waelbroeck-Rocha, la vice-présidente du Bipe, société d'études économiques et de conseil en stratégie, prévoit la reprise pour la fin 2009, et une croissance en légère progression pour 2010, de l'ordre de 0,9 %. <br /> <br /> 3- Le ventre mou : 2010, mais on ne sait pas trop. <br /> <br /> Le 18 mars, Christine Lagarde a prédit une reprise de l'activité qui conduirait à une hausse du PIB de 1 % en 2010. Prudente, elle a souligné que ses projections n'étaient pas totalement fiables : « Cette hypothèse est entourée de nombreuses incertitudes, liées à l'environnement international. »<br /> Olivier Blanchard, économiste au FMI, ne prévoit pas d'amélioration de la croissance avant 2010. Dans un entretien accordé à Challenges, il explique : « Tant que la croissance restera inférieure à son taux “normal”, le taux de chômage continuera à augmenter. C'est donc seulement à partir de 2011 qu'on peut espérer une décrue du nombre de demandeurs d'emploi dans le monde. » <br /> Le FMI donne par ailleurs des prévisions de croissance variables d'un pays à l'autre : <br /> Le Japon devrait connaître une croissance de 1,7 % en 2010.<br /> Plus dur pour la zone euro. Aucune prédiction de stabilisation de l'économie européenne.<br /> Une reprise de 0,8 % est prévue pour les Etats-Unis en 2010.<br /> François Fillon, après avoir parlé de sortie de crise pour fin 2009, prédit désormais une reprise graduelle en 2010 : « L'année 2009 sera très difficile sur le plan de l'emploi et ce n'est que dans le courant de l'année 2010 que nous devrions assister à une reprise très graduelle qui pourrait permettre une détente du marché de l'emploi. »<br /> Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, considère que le monde est en cheminement vers une reprise au début de l'année 2010. <br /> <br /> 4- Les pessimistes : l'économie ne se relèvera pas avant des années.<br /> <br /> Agé de 78 ans, le milliardaire américain Warren Buffet n’a « jamais vu un tel niveau de peur auparavant ». Il n'est lui-même guère rassurant quant à l'état de l'économie mondiale, puisqu'il estime qu'un retour de vigueur économique n'interviendra pas avant cinq ans.<br /> Paul Jorion, anthropologue et sociologue qui s'est taillé une belle réputation pour avoir prédit avec précision la crise des subprimes, est des plus pessimistes. Il n'entrevoit pas de sortie de crise et accuse ceux qui prédisent une reprise rapide de faire de la propagande : « La crise sera longue : peut-être cinq ans, peut-être quinze ans… C'est une crise en “W”, mais la deuxième branche du “W” sera pire que la première. Tout le monde fait la claque, tout le monde dit “C'est formidable”… C'est bidon ! »<br /> Autre pessimiste, l'économiste américain Joseph Stiglitz met en garde contre la confusion entre reprise et fin d'une situation économique en chute libre. Le Prix Nobel a affirmé, lors d'une conférence à Lisbonne au mois de juin, que l'économie mondiale ne se porterait pas mieux avant longtemps : « Nous passons d'une situation extrême de chute libre à, seulement, une profonde récession. »<br /> <br /> http://eco.rue89.com/2009/07/09/a-quand-la-fin-de-la-crise-les-prophetes-de-leconomie
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L
20% rien que ca, il faut bien remboursé l'emprunt. Si sarko lance sont emprum il faudra donc s'attendre a une augmentation des impots ou taxes. Se sont vraiment des fous furieux. Surtout pour avoir racheté les veilles centrale anglaise, il ont qu'as augmenter les prix de l'electricité en angleterre pour regler leur dettes. Se n'est pas a nous de rembourser leur appetits voraces.
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S
Particulièrement vrai lorsque l'on se souvient que le budget du Kommité d'entreprise de cette vaste fumisterie se voit doté d'un confortable matelas épais d'environ un demi milliard d'Euros (on n'est pas à 20 millions près, hein?)
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L
les dépenses contraintes : je me dispute souvent avec un ami (plus agé que moi, né en 1960, moi 12 ans plus tard) en lui disant que ces dépenses, comme vous le dites, avaient augmenté depuis giscard<br /> <br /> mais lui argue du fait qu'il a connu les années 70 et m'affirme que le niveau de vie était plus faible<br /> <br /> Existe-t-il une source fiable me permettant d'étayer mon intuition?
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P
<br /> Moi aussi je suis né en 1960.<br /> Les dépenses contraintes étaient plus faibles. Notamment le logement et ne parlons même pas des mutuelles.<br /> <br /> <br />