La bredinerie du jour... 16 juillet 2009
16 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

"Le locataire pourra, dans certains cas, se voir imposer une contribution au titre des travaux d'économies d'énergie effectués dans son bâtiment et même, selon le texte du Grenelle 2, dans son logement. "
Je souhaite bien du plaisir à ceux qui voudront faire passer sur le locataire des dépenses de rénovation.
La dépense de rénovation, est inscrite dans l'indice de la construction. Elle est censée y être intégrée.
Bien entendu, nulle douceur n'est à écarter pour le propriétaire, bienheureux votant d'un "parti de gouvernement (UMP¨, voir PS).
Tout en feignant d'ignorer que :
- il y a déjà pas mal de propriétaires occupants (ils vont être contents de pouvoir s'augmenter),
- la loi de l'offre et de la demande s'applique.
Le montant du loyer n'est donc pas manipulable très aisément, surtout en période où les logements vides sont légions, et où les zones où ces logements excédentaires existent, se multiplient et se généralisent.
Ensuite, la simple notion de confort et de vétusté implique, non pas une montée des loyers, mais la dévalorisation du parc non conforme.
Serait il normal que le locataire participe à la rénovation d'un pavillon des années 1950 ? Economiquement, à raison de 2 % l'an, un bien de 1959 est totalement amorti.
Il s'agit, pour le propriétaire, simplement du flux d'investissements nécessaire au simple maintien de la valeur, pour laquelle il existe une rémunération : le loyer.
Pour ce qui est de l'économie en général, on peut décerner la palme du jour à celle-là : "Finance : malgré les crises, les pays dérégulés croissent plus vite ".
Ah bon ? Bien que je ne partage pas, loin de là, les points de vue de L. Abadie, je l'ai suffisamment dit, l'écoeurement, le gavage au crédit, n'est pas éternellement supportable.
Bien entendu, il ne vient même pas à l'idée ) l'auteur que :
- les données sont falsifiées,
- la crise n'est pas une péripétie, mais une crise de genre terminale.
Un système économique qui se maintient de 1948 à 2007, presque 60 ans, inchangés, mais avec une forte accélération depuis 1971, c'est cela qui est atypique.
Depuis 1500, les phases sont plus courtes, 25 - 30 ans.
Il est vrai que la consommation, et au premier rang, la consommation de logements est intemporelle. Elle n'est reliée en rien au progrès technique, à la technologie, au savoir-faire.
Pour relier au premier article, on peut penser que "l'homme avisé" qui fit une acquisition en 1959, pour "laisser à ses enfants et petits enfants", lui a laissé surtout le droit de dépenser beaucoup d'argent pour remettre en état, maintenir le bien, et pas du tout ne lui a préparé son avenir.
Quand à l'accès au crédit, en ce moment...
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